Domain Name System Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le Domain Name System (ou DNS, système de noms de domaine) est un service permettant de traduire un nom de domaine en informations de plusieurs types qui y sont associées, notamment en adresses IP de la machine portant ce nom. À la demande de la DARPA, Jon Postel et Paul Mockapetris ont conçu le « Domain Name System » en 1983 et en écrivirent la première réalisation. Rôle du DNS[modifier | modifier le code] Les ordinateurs connectés à un réseau IP, comme Internet, possèdent une adresse IP. Les noms de domaines peuvent être également associés à d'autres informations que des adresses IP. Histoire[modifier | modifier le code] Article détaillé : hosts. Avant le DNS, la résolution d'un nom sur Internet devait se faire grâce à un fichier texte appelé HOSTS.TXT (RFC 608) maintenu par le NIC du Stanford Research Institute (SRI) et recopié sur chaque ordinateur par transfert de fichier. Un système hiérarchique et distribué[modifier | modifier le code]
Transmission Control Protocol Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir TCP. Transmission Control Protocol (littéralement, « protocole de contrôle de transmissions »), abrégé TCP, est un protocole de transport fiable, en mode connecté, documenté dans la RFC 793[1] de l’IETF. Dans le modèle Internet, aussi appelé modèle TCP/IP, TCP est situé au-dessus de IP. Fonctionnement[modifier | modifier le code] Une session TCP fonctionne en trois phases : l'établissement de la connexion ;les transferts de données ;la fin de la connexion. L'établissement de la connexion se fait par un handshaking en trois temps. Structure d'un segment TCP[modifier | modifier le code] En bits Signification des champs : Établissement d'une connexion[modifier | modifier le code] Le client envoie un segment SYN au serveur,Le serveur lui répond par un segment SYN/ACK,Le client confirme par un segment ACK. Durant cet échange initial, les numéros de séquence des deux parties sont synchronisés : RTT moyen = (1- est 0.125.
Socket Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Socket (mot anglais qui signifie prise) est un terme informatique qui peut avoir plusieurs significations suivant s’il est utilisé dans le cadre logiciel ou matériel. Logiciel[modifier | modifier le code] Dans le contexte des logiciels, on peut le traduire par « connecteur réseau » ou « interface de connexion »[1]. Apparu dans les systèmes UNIX, un socket est un élément logiciel qui est aujourd’hui répandu dans la plupart des systèmes d’exploitation. Il lui sera ainsi par exemple aisé d’établir une session TCP, puis de recevoir et d’expédier des données grâce à elle. Origine[modifier | modifier le code] La notion de socket a été introduite dans les distributions de Berkeley (un fameux système de type UNIX, dont beaucoup de distributions actuelles utilisent des morceaux de code), c’est la raison pour laquelle on parle parfois de sockets BSD (Berkeley Software Distribution). Fonctionnement[modifier | modifier le code] Portail de l’informatique
Access Control List Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir ACL. Access Control List (ACL) — liste de contrôle d'accès en français — désigne deux choses en sécurité informatique : Une ACL est une liste d’Access Control Entry (ACE) ou entrée de contrôle d'accès donnant ou supprimant des droits d'accès à une personne ou un groupe. ACL sur les fichiers[modifier | modifier le code] Sous UNIX[modifier | modifier le code] Sous UNIX, les ACL ne remplacent pas la méthode habituelle des droits. Les systèmes de type UNIX n'acceptent, classiquement, que trois types de droits : lecture (Read);écriture (Write);exécution (eXecute). pour trois types d'utilisateurs : le propriétaire du fichier ;les membres du groupe auquel appartient le fichier ;tous les autres utilisateurs. Cependant, cette méthode ne couvre pas suffisamment de cas, notamment en entreprise. Les ACL permettent de combler ce manque. Mac OS X gère les ACL depuis la version 10.4 (Tiger). Utilisation[modifier | modifier le code]
Le protocole TCP Décembre 2015 Les caractéristiques du protocole TCP TCP (qui signifie Transmission Control Protocol, soit en français: Protocole de Contrôle de Transmission) est un des principaux protocoles de la couche transport du modèle TCP/IP. Il permet, au niveau des applications, de gérer les données en provenance (ou à destination) de la couche inférieure du modèle (c'est-à-dire le protocole IP). Lorsque les données sont fournies au protocole IP, celui-ci les encapsule dans des datagrammes IP, en fixant le champ protocole à 6 (Pour savoir que le protocole en amont est TCP...). Le but de TCP Grâce au protocole TCP, les applications peuvent communiquer de façon sûre (grâce au système d'accusés de réception du protocole TCP), indépendamment des couches inférieures. Lors d'une communication à travers le protocole TCP, les deux machines doivent établir une connexion. La fonction de multiplexage Le format des données sous TCP Un segment TCP est constitué comme suit : Signification des différents champs :
TcpClient Class (System.Net.Sockets) Provides client connections for TCP network services. public class TcpClient : IDisposable The TcpClient type exposes the following members. The TcpClient class provides simple methods for connecting, sending, and receiving stream data over a network in synchronous blocking mode. Notes to Inheritors The following code example establishes a TcpClient connection. .NET Framework Supported in: 4.5.1, 4.5, 4, 3.5, 3.0, 2.0, 1.1, 1.0 .NET Framework Client Profile Supported in: 4, 3.5 SP1 Windows Phone 8.1, Windows Phone 8, Windows 8.1, Windows Server 2012 R2, Windows 8, Windows Server 2012, Windows 7, Windows Vista SP2, Windows Server 2008 (Server Core Role not supported), Windows Server 2008 R2 (Server Core Role supported with SP1 or later; Itanium not supported) Any public static (Shared in Visual Basic) members of this type are thread safe.
Internet Protocol Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir IP. Internet Protocol (abrégé en IP) est une famille de protocoles de communication de réseau informatique conçus pour être utilisés par Internet. Les protocoles IP sont au niveau 3 dans le modèle OSI. Les protocoles IP s'intègrent dans la suite des protocoles Internet et permettent un service d'adressage unique pour l'ensemble des terminaux connectés. Fonctionnement[modifier | modifier le code] Lorsque deux terminaux communiquent entre eux via ce protocole, aucun chemin pour le transfert des données n'est établi à l'avance : il est dit que le protocole est « non orienté connexion ». Services délivrés[modifier | modifier le code] Les protocoles IP assurent l'acheminement au mieux (best-effort delivery) des paquets. Fiabilité[modifier | modifier le code] Les garanties qu'un protocole IP n'offre pas sont déléguées aux protocoles de niveau supérieur. Historique des versions[modifier | modifier le code] En-tête IPv4.
Carrier Sense Multiple Access with Collision Avoidance Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La couche liaison de données ou méthode d'accès CSMA/CA (Carrier Sense Multiple Access with Collision Avoidance) est une méthode d'accès au média. Elle est notamment utilisée par Localtalk ou par la norme 802.11 dite Wi-Fi. La couche liaison de données[modifier | modifier le code] La couche Liaison de données de la norme 802.11 est composée de deux sous-couches : la couche de contrôle de la liaison logique (Logical Link Control, notée LLC) et la couche de contrôle d’accès au support (Media Access Control, ou MAC). La couche MAC définit deux méthodes d'accès différentes : La méthode d'accès CSMA/CA[modifier | modifier le code] Dans un réseau local Ethernet en bus où plusieurs hôtes se trouvent sur un même segment de réseau, la méthode d'accès utilisée par les machines est le CSMA/CD (Carrier Sense Multiple Access with Collision Detection), pour lequel chaque machine est libre de communiquer lorsque le réseau est libre (aucun signal en cours).
Exemple d'utilisation des sockets en C# Pour les besoins de ce tutoriel, nous avons développé une application de chat se basant sur les sockets. Cette application est composée d'un serveur et d'un client. Nous utiliserons la classe System.Net.Sockets. Il eut été possible d'utiliser aussi les classes TcpClient et TcpServer. Nous travaillerons en mode synchrone multi-thread et avec des connexions en mode "connecté". Le mode connecté signifie que lorsque le client a établi une connexion avec le serveur, celle-ci reste ouverte jusqu'à ce que l'un des process décide de la fermer ou qu'un problème réseau survient. Le chat comprend les fonctionnalités suivantes: Pas de limitation au niveau du nombre de clients pouvant se connecter simultanément Notification des connectés/déconnectés Notification des messages reçus par un clignotement de fenêtre si celle-ci est réduite Formattage des messages en RTF à la volée. 1.1. 1.2. Le code du serveur est "divisé" en quatre parties: Le code du client est lui, un peu plus simple 1.3. 1.4. 1.5.
Internet Control Message Protocol Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir ICMP. Internet Control Message Protocol est l'un des protocoles fondamentaux constituant la Suite des protocoles Internet. Il est utilisé pour véhiculer des messages de contrôle et d'erreur pour cette suite de protocoles, par exemple lorsqu'un service ou un hôte est inaccessible. ICMP se situe au même niveau que le protocole IP bien qu'il ne fournisse pas les primitives de service habituellement associées à un protocole de couche réseau. Son utilisation est habituellement transparente du point de vue des applications et des utilisateurs présents sur le réseau. Cet article traite d'ICMP version 4 qui accompagne IPv4. Présentation[modifier | modifier le code] ICMP (Internet Control Message Protocol - Protocole de message de contrôle sur Internet) est un protocole de niveau 3 sur le modèle OSI, qui permet le contrôle des erreurs de transmission. Format d'un paquet ICMP[modifier | modifier le code]
Simple Network Management Protocol Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Simple Network Management Protocol (abrégé SNMP), en français « protocole simple de gestion de réseau », est un protocole de communication qui permet aux administrateurs réseau de gérer les équipements du réseau, de superviser et de diagnostiquer des problèmes réseaux et matériels à distance. Principe[modifier | modifier le code] Les systèmes de gestion de réseau sont basés sur trois éléments principaux : un superviseur, des nœuds (ou nodes) et des agents. Dans la terminologie SNMP, le synonyme manager est plus souvent employé que superviseur. Le superviseur est la console qui permet à l'administrateur réseau d'exécuter des requêtes de management. Commutateurs, concentrateurs, routeurs, postes de travail et serveurs (physiques ou virtuels) sont des exemples d'équipements contenant des objets gérables. L'architecture de gestion du réseau proposée par le protocole SNMP est donc fondée sur trois principaux éléments :
Telnet Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Telnet (TErminal NETwork ou TELecommunication NETwork, ou encore TELetype NETwork) est un protocole réseau utilisé sur tout réseau prenant en charge le protocole TCP/IP. Il appartient à la couche application du modèle OSI et du modèle ARPA. Il est normalisé par l'IETF (RFC 854 et RFC 855). Selon l'IETF, le but du protocole Telnet est de fournir un moyen de communication très généraliste, bi-directionnel et orienté octet. telnet est aussi une commande permettant de créer une session Telnet sur une machine distante. Détails du protocole[modifier | modifier le code] Parmi les caractères envoyés par le serveur Telnet, il y a évidemment les caractères de texte à afficher, mais il y a aussi des séquences de caractères qui permettent de contrôler l'affichage, par exemple pour effacer le contenu de la ligne courante. NVT s'appuie sur : NVT est conçu pour des caractères de texte sur 7 bits et n'est par défaut pas adapté à une transmission sur 8 bits.
Routeur Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Histoire[modifier | modifier le code] Le premier équipement que l'on peut qualifier d'ancêtre du routeur est un relais de paquet nommé Interface Message Processor (IMP), en 1969. Les IMP interconnectés constituaient le réseau ARPANET, le premier réseau à commutation de paquet. Le concept de routeur, alors appelé passerelle (gateway), doit son origine à un groupe de recherche international nommé International Network Working Group (INWG) chargé d'étudier les aspects liés à l'interconnexion des réseaux au début des années 1970[3]. Ces passerelles se distinguaient des relais de paquets en ce sens qu'elles permettaient les connexions entre réseaux dissemblables, comme des liens série et des réseaux locaux. Les premiers routeurs Xerox sont opérationnels en 1974. Les premiers routeurs multiprotocoles sont développés par des chercheurs au MIT et à Stanford en 1981, toujours sur des PDP-11[7],[8],[9],[10] Routeur ADSL industriel Westermo Falcon
File Transfer Protocol Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir FTP. File Transfer Protocol (protocole de transfert de fichiers), ou FTP, est un protocole de communication destiné à l'échange informatique de fichiers sur un réseau TCP/IP. Il permet, depuis un ordinateur, de copier des fichiers vers un autre ordinateur du réseau, ou encore de supprimer ou de modifier des fichiers sur cet ordinateur. Ce mécanisme de copie est souvent utilisé pour alimenter un site web hébergé chez un tiers. La variante de FTP protégée par les protocoles SSL ou TLS (SSL étant le prédécesseur de TLS) s'appelle FTPS. FTP obéit à un modèle client-serveur, c'est-à-dire qu'une des deux parties, le client, envoie des requêtes auxquelles réagit l'autre, appelé serveur. FTP, qui appartient à la couche application du modèle OSI et du modèle ARPA, utilise une connexion TCP. Ce protocole peut fonctionner avec IPv4 et IPv6. Histoire[modifier | modifier le code] Interopérabilité[modifier | modifier le code]