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Les fab labs capitalisent

Les fab labs capitalisent
Des grands groupes industriels s'intéressent aux "fab labs", ces mini-usines collaboratives, citoyennes, ouvertes à tous et permettant de créer ou de fabriquer des objets à la demande. Avec quelques arrières-pensées. Robots du hackerspace de Toulouse (cc) Ophelia Noor Les industriels des télécoms, de l’énergie et de la grande distribution lorgnent du côté des fab lab (fabrication laboratory), c’est-à-dire un lieu citoyen ou universitaire, non lucratif, dédié aux fabrications d’objets à la demande. Jusqu’à présent, hormis les particuliers, ce sont surtout de petites structures souples qui sont allées sur ce terrain, artisans et designers. « Nous avions plusieurs fabricants de meubles au lab, explique Joris, de Protospace [nl], en Hollande, l’un d’eux a même programmé pour faire un placard customisé, deux autres avaient déjà leur machine à fraiser CNC, sans l’expérience au lab, ils n’y auraient jamais pensé. De même, la protection des inventions est autorisée : Le non-profit n’existe pas.

Leroy-Merlin se paye les labos citoyens Leroy-Merlin se passionne pour le phénomène des fab labs, ces lieux citoyens dédiés au partage d'outils de fabrication et de production. Par pur amour du client et de son développement (financier) durable. Imaginons : il s’appelle Jean, il pousse les portes de son Leroy-Merlin avec en tête un plan de bibliothèque spéciale bandes dessinées. Direction le fab lab (pour fabrication laboratory, c’est-à-dire un lieu citoyen ou universitaire, non lucratif, dédié aux fabrications d’objets). Dans cette mini-usine, une équipe dédiée l’accueille et met à sa disposition des machines-outils assistées par ordinateur. Dimension, matériau, elle l’aide à modéliser le meuble de ses rêves grâce à un logiciel de Conception assistée par ordinateur (CAO). Le comité de direction emmené en visite Une explosion des messages sur le sujet dans leurs réseaux sociaux d’entreprise Permettre aux chefs de produit de mettre la main à la pâte facilement Le second intérêt est interne. Image CC Flickr Letsevo et

Des maisons en téléchargement open source La révolution industrielle qui se joue actuellement fait des petits chaque jour. Dernier né en date : Wikihouse, site collaboratif de partage d’informations sur la construction d’habitation. Moins humanitaire que Marcin Jakubowski et ses outils pour reconstruire une civilisation, Wikihouse veut donner les clefs de compréhension et de fabrication de maisons au plus grand nombre. De quoi ravir les DIYourselfers, qui à l’aide de Google Sketchup (outil gratuit de modélisation 3D), pourront assouvir leur fringale de bricolage (en 24h). Un nouvel appel du pied de la technologie aux marques… Pourquoi ce genre d’initiatives provient-il des utilisateurs?

Outils numériques artisanalement modifiés Des designers conçoivent leurs propres outils de production et systèmes de pilotage, modifiant leur rapport aux circuits industriels classiques et à leur métier. Un phénomène notoire est en train de se développer avec le numérique : la fabrication de la part des designers de leurs propres outils et protocoles de production. Tandis que le designer est dans une large mesure associé à un concepteur, celui qui imagine et fait projet, voilà qu’il se met à élaborer des machines « maison » et à bidouiller les programmes qui vont les piloter. En effet, depuis quelques années, plusieurs designers se tournent vers la création artisanale de machines à commandes numériques. À travers elles, ils se plongent au cœur des logiques de production et s’immiscent dans le paramétrage des machines. Dès lors, comment interpréter ce phénomène ? Les fab labs : un idéal démocratique qui se concrétise ? Des technologies de pointe à disposition du particulier Paramétrages et programmations « maison »

Imprimer le réel à portée de main Les imprimantes 3D, c'est-à-dire des machines capables de fabriquer des objets, intéressent désormais de puissants investisseurs, comme l'un des fondateurs d'Amazon. La démocratisation de ces machines ne relève plus de l'utopie. Fin août, MakerBot Industries, un des principaux fabricants d’imprimante 3D grand public, a levé [en] 10 millions de dollars. À ses débuts en 2009, la société avait 75.000 dollars en poche. Nous embauchons pour faire grossir notre équipe et démocratiser la fabrication et rendre l’impression 3D plus accessible à tout le monde ! Signe des temps : la société HP vient elle aussi d’annoncer [en] le lancement d’une imprimante/scan 3D… Les modèles pour l’industrie se sont répandus à partir du début des années 2000 et restent très chers, minimum 10.000 euros. Elles vous permettent de construire des objets physiques à partir d’un modèle virtuel, conçu grâce à un logiciel de conception assistée par ordinateur (CAO). Une technique à parfaire La bataille juridique Ѕolo,

Imprimantes 3D : une vidéo pour comprendre les enjeux Si cette dernière décennie commencée avec Napster a vu naître la révolution du partage de fichiers et des créations collaboratives (Wikipedia, les œuvres sous Creative Commons, les plateformes comme SourceForge ou Github…), celles qui s’ouvrent pourraient bien en reprendre les principes, et les adapter au monde matériel et industriel. Le mois dernier, nous avions vu comment les imprimantes 3D avaient connu leur première affaire de piratage, avec la reproduction matérielle d’un objet du film Super 8 produit par Paramount. Mais il ne faudrait surtout pas prendre les imprimantes 3D pour une simple usine personnelle de clonage d’objets. Ce film espagnol réalisé par Carles Mora et Mariona Omedes, déniché par Jean-Michel Billaut, explique parfaitement les enjeux de la révolution industrielle en cours. L’an dernier, HP a lancé sa première imprimante 3D dédiée au grand public.

Des scientifiques sur le point de lire dans les pensées d'autrui Armés d'un scanner et d'un ordinateur, des scientifiques ont pu décoder des signaux cérébraux et reconstruire les images d'un film visionné par trois sujets, pour les convertir en modèle informatique. Shinji Nishimoto, principal auteur de cette étude parue dans la revue américaine Current Biology , et ses collègues ont regardé deux extraits de film. Pendant ce temps, un scanner mesurait les flux sanguins dans leur cortex visuel, la zone du cerveau qui traite les images. Ces mesures ont été enregistrées dans un ordinateur qui, seconde après seconde, a pu lier les images vues par les sujets à une activité cérébrale correspondante. A l'issue de l'expérience, l'ordinateur a pu reconstruire des images, floues, des extraits de films visionnés auparavant par les trois sujets. "C'est un pas important vers la reconstruction de l'imagerie interne du cerveau" , juge le Pr Jack Gallant , neurologue de cette université et coauteur de ces travaux.

adafruit November 15, 2011 AT 12:00 am Build a Laser 3D Printer – Stereolithography at Home. RobHopeless writes - Here is how to make a Stereolithography 3D Printer. Related No comments yet. Sorry, the comment form is closed at this time. « Makers », le roman qui prône la révolution par le bricolage | Rue89 Culture Extrait du film « Fight Club » (David Fincher, 1999) Il parle d’amour, de technologie et de démocratie : mais le dernier roman de Cory Doctorow, « Makers », parle surtout de marché. Son livre n’arrive pas de nulle part : une « crise » qui commence à durer, des progrès technologiques qui ne profitent pas vraiment au grand nombre, un recul de l’état de nos démocraties à tous les niveaux... De tous ceux qui peuvent brosser un tableau de ce qui risque de nous arriver demain, Cory Doctorow est pour l’instant l’un des plus crédibles. Un monde où les entreprises ne servent à rien Avec « Makers », au lieu de nous brosser un tableau du futur à base de chiffres et de citations éclairées, il a écrit un roman-fiction avec trois héros : deux bricoleurs et une journaliste. La trame de l’histoire, c’est l’aventure de ces trois personnes et leur rôle dans la cristallisation d’un nouveau modèle économique décentralisé et réactif où les grandes entreprises ne servent vraiment plus à rien.

WikiLeaks : les révélations qui embarrassent les gouvernements de la planète Depuis la fin novembre, 5 grands journaux à travers le monde publient le contenu de 250 000 télégrammes échangés par le département d’Etat et des ambassades des Etats-Unis. Ces «câbles» diplomatiques ont été fournis par le site WikiLeaks, désormais bête noire des chancelleries du monde entier. tous les dossiers Nos derniers articles A la Une : tragédie au large des Bahamas, une trentaine d’Haïtiens noyés WikiLeaks: Bradley Manning veut changer de sexe en prison et prend le nom de Chelsea Au lendemain de sa condamnation, mercredi 21 août, à 35 ans de prison pour avoir divulgué des centaines de milliers de… Etats-Unis: Bradley Manning va demander la grâce présidentielle Le soldat américain Bradley Manning, qui avait transmis à WikiLeaks 750 000 documents confidentiels, dont certains… Bradley Manning, la taupe de WikiLeaks, condamné à 35 ans de prison C’était une décision de justice très attendue.

3D printed Twitter visualizations More fun with making data solid As I’ve posted before, I love the idea of turning data into solid physical objects. Karsten Schmidt (aka Toxi) worked with some students at HEAD – Geneva last year to create some neat visualizations, including a physical representation of a Twitter stream. To try it for yourself, first follow my previous instructions on getting started with Processing and Toixiclibs. Next, download this zip file that I’ve put together and extract it somewhere: Now open the NodeTerrain folder and run NodeTerrain.pde in Processing.

The Power of Open : innover et réussir avec les licences Creative Commons 1/2 La semaine dernière, Creative Commons International a publié un eBook fascinant – The Power of Open – racontant les histoires de plus d’une trentaine de créateurs, issus des quatre coins du monde, ayant trouvé le chemin de la réussite en plaçant leurs contenus sous licence Creative Commons et en les partageant dans le cadre de projets innovants. The Power of Open. CC-BY. Cinéma, musique, édition, journalisme, éducation, design et plus encore : c’est un plaisir de constater la variété des champs d’application des licences libres et la manière dont cette infrastructure juridique ouverte permet d’explorer de nouvelles pistes pour créer, en utilisant le plein potentiel d’Internet. Le livre, lui-même placé sous licence CC-BY, est téléchargeable librement ici en français et une célébration est organisée à l’occasion de son lancement mondial, mercredi prochain 6 juillet au Lieu du design à Paris. Nombre d’oeuvres placées sous licence Creative Commons depuis 2003. Like this: J'aime chargement…

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