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Fake news

Fake news
Depuis son investiture en 2016, le 45e président des États-Unis Donald Trump n’a eu cesse, via de nombreux tweets, de critiquer le traitement médiatique à son encontre. Il accuse ainsi les principaux médias « libéraux », comme le New York Times, le Washington Post ou bien encore CNN d’être « aveuglés par la haine », d’encourager les « théories du complot » et plus encore de propager de « fausses informations », les fameuses « fake news ». En 2017, l’ancien numéro deux du Front national, Florian Philippot, répondant à l’accusation d’avoir tweeté de fausses informations pendant la campagne présidentielle française, se défendait d’avoir créé un faux en se justifiant d’avoir « repris de bonne foi un texto qui n’était pas aberrant, qui aurait pu être parfaitement réel sur le fond » (Glad, 2017). Ainsi, ce qui est vraisemblable devient-il suffisamment crédible pour être relayé, quand bien même l’analyse des faits ne peut que conclure au caractère fallacieux de l’information relayée. Related:  Fake, rumeur, complot et vérification de l'info, propagande

La recherche sur les journalistes et les lecteurs de CrossCheck suggère un impact positif pour le projet - First Draft News FR CrossCheck est un projet unique de vérification collaborative de l’information en ligne, lancé le 6 février 2017 par First Draft, un réseau international d’organisations des secteurs médiatique, technologique et académique, avec le soutien du Google News Lab. Pour mieux comprendre les résultats de cette initiative, First Draft a demandé à des chercheurs de réaliser une analyse indépendante du projet. (Téléchargez le rapport ici.) Voici une synthèse de leur travail. Présentation de CrossCheck CrossCheck est un projet de journalisme collaboratif imaginé pour lutter contre la désinformation en ligne durant les dix semaines qui ont précédé l’élection présidentielle française de 2017. CrossCheck a été conçu pour vérifier si une collaboration d’une telle ampleur pouvait améliorer les pratiques journalistiques en matière de suivi et de rectification des éléments de désinformation en ligne et rétablir un niveau de confiance plus élevé entre le public et les médias. Principaux Résultats

Fact-checking En France comme ailleurs dans le monde, de plus en plus de médias disposent de rubriques ou chroniques consacrées à ce que les professionnels de l’information appellent le fact-checking. Derrière l’usage actuel de cet anglicisme, se cache une pratique journalistique récente, un genre journalistique émergent qui consiste à évaluer la véracité de propos tenus par des responsables politiques ou d’autres personnalités. Le grand public, lui, identifie davantage ce travail de vérification à travers des noms – parfois devenus de véritables marques – tels « Désintox » pour Libération (2008), « Les Décodeurs » pour Le Monde (2009), « Le vrai du faux » sur France Info (2012), « Le vrai-faux de l’info » sur Europe 1 (2012), « L’Oeil du 20 heures » sur France 2 (2014), etc. En France, ce travail a connu un pic substantiel autour de la campagne présidentielle de 2012, avant de s’essouffler, puis de susciter un regain d’intérêt lors de la campagne de 2017. Une double définition Une pratique ancienne

Faits alternatifs, fake news, post-vérité… petit lexique de la crise de l’information Théorie selon laquelle l'émotion et la croyance comptent désormais plus que les faits Post-truth, en anglais, fut le mot de l'année 2016, selon l'Oxford Dictionnary. Il se rapporte, explique la publication britannique, aux « circonstances dans lesquelles les faits objectifs ont moins d'influence sur l'opinion publique que ceux qui font appel à l'émotion ou aux croyances personnelles ». Si Ralph Keyes consacrait déjà un livre au sujet en 2004 (The Post-truth Era), c'est véritablement avec la campagne britannique sur le Brexit et la campagne présidentielle américaine que l'expression s'est démocratisée. L'idée ne va pas sans poser de soucis : elle peut laisser croire que la vérité était auparavant chose acquise, au moins comme valeur. 🔗 Partager cet élément :

Comment j'ai découvert ma double vie grâce à Google et Facebook Facebook et Google nous pistent, nous le savons. Mais ils peuvent aussi largement extrapoler sur la vérité, et même inventer. Le biopic consacré à Edward Snowden est sorti cette semaine et c'était l'occasion de se replonger dans tous les bons conseils qu'il a l'habitude de donner. Edward Snowden nous conseillait en avril 2015 sur la façon de bien choisir ses mots de passe. Aujourd'hui depuis son compte twitter, @snowden, il commente régulièrement l'actualité ou retweete les enquêtes sur les méthodes d'espionnages des citoyens ou des journalistes. Des préférences Facebook qui n'en sont pas En voulant re - vérifier ce que Facebook et Google savaient de moi, j'ai compris que j'avais même une double vie. Facebook achète par ailleurs des données sur les achats de voiture ou les habitudes de shopping et toute sortes de données pour offrir aux annonceurs plus de 1300 catégories de ciblages publicitaires pour toutes sortes de profils. Testez pour vous-même. Sur Google, une vie que je n'ai pas vécue

Conférence Educatice CLEMI novembr 2017 Podcast de la conférence : "Innover en éducation aux médias et à l'information pour mieux lutter contre Les fake news. Quelle démarche pédagogique et partenariale École-médias-collectivités-EdTech ?" >> À écouter ici À l'ère de « l'infobésité » la prolifération des fausses informations et des théories du complot interroge les sociétés contemporaines sur leurs propres capacités à produire un contre-discours et un rapport rationnel à la notion de vérité. Les pouvoirs publics, comme la sphère des médias et de la presse, sont en première ligne pour lutter contre ce phénomène tout en protégeant la liberté d'expression. Modération : Vincent Coquaz, formateur-journaliste, Pôle Labo-Formation, CLEMIIntervenants : Florence Durand-Tornare, Fondatrice - Déléguée Générale, Villes InternetDenis Teyssou, responsable éditorial Medialab R&D, Agence France-Presse (AFP) >> Voir la présentation Cécile Rousselle, coordonnatrice du programme Internet Sans crainte, Tralalère >> Voir la présentation

2016 dans les médias : post-vérité, "fake news" et crise du "fact checking" Que pouvons nous dire en cette fin 2016 sur le rapport des médias à la vérité ? Sommes-nous entrés dans l'ère de la post-vérité, où les fake news dominent ? Quelle place pour le fact checking dans les médias de l'ère de la post-vérité ? A lire et à écouter sur le sujet : Un post de blog de Frédéric Lordon : "Politique post-vérité ou journalisme post-politique" La deuxième partie de l'émission La grande table du 28 décembre 2016 avec le sociologue Dominique Cardon Un article du Guardian (en anglais), cité partout, sur l'avénement de la post-vérité dans le champ des médias Un post de Samuel Laurent, en charge des Décodeurs, la rubrique de fact checking du journal Le Monde Un article de Buzzfeed (en anglais) sur les "fake news" et leur rôle dans la campagne de Trump Un article du Temps sur la diffusion de fausses informations financées par le Kremlin

Exercice 3 Colloque « Sauver les jeunes des médias sociaux ? » - Sciencesconf.org Mercredi 22 novembre Session 1 - Ambivalences dans les usages des médias sociaux 9H45 Beatrice Guillier Grande sœur, modèle, star : la YouTubeuse et les adolescentes, entre influence normative et potentiel émancipateur. Les YouTubeuses sont souvent accusées par les médias traditionnels de prôner un mode de vie consumériste et superficiel auprès de leur jeune public. Traditional medias often accuse female YouTubers of promoting a consumerist, superficial lifestyle among young people. Principales références : Monnot Catherine (2009). Pasquier Dominique (2005). Radway Janice (1984). Béatrice Guillier est doctorante à l’École des hautes études en sciences sociales. Diaporama Beatrice Guillier 10H15 Anne Cordier S’informer aujourd’hui : Pratiques et regards de jeunes sur l’information et le paysage médiatique Qu’est-ce que « s’informer » pour « les jeunes » à l’heure des médias sociaux ? What is information for "young people" at the time of social media? Cordier, Anne (2015). 11h Nadia Gauducheau

Enseigner la cartographie des controverses : retour d’expérience - Blog des Éditions KLOG [Republication : publié en décembre 2017, je remets cet article en ligne pour les profs-docs intéressés] Développée à l’École des Mines par Bruno Latour (voir son site) il y a une quinzaine d’années, puis à Sciences Po et dans de nombreuses grandes écoles en France et à l’étranger, la cartographie des controverses est également utilisée par les enseignants en info-com ou les professeurs documentalistes pour permettre à leur élèves ou étudiants d’expérimenter et de développer leurs compétences documentaire et informationnelles grâce à cet enseignement pratique. Cet article n’a pas prétention à théoriser ou à modéliser la cartographie des controverses, il est simplement un retour des expériences que j’ai pu mener jusqu’en 2015 avec des étudiants de DUT Information Communication, à l’IUT du Havre où j’ai enseigné pendant 15 ans. Objectifs du « cours » de cartographie des controverses Ce module était destiné à travailler avec les étudiants les compétences suivantes : Organisation

franceinfo junior. Comment reconnaître les fausses infos ? Après le passage de l'ouragan Irma, des images ont circulé sur les réseaux sociaux, prétendant montrer la violence de la tempête. Or certaines de ces vidéos n'avaient pas été tournées à Saint-Martin ni à Saint-Barthélémy. C'est ce qu'a découvert le journaliste de franceinfo Antoine Krempf, dont le travail est de traquer les fausses informations et les rumeurs pour rétablir les faits. Faux changement de la carte d'identité, spéculations sur le meurtre de Bob Marley... chaque matin, Antoine Krempf raconte aux auditeurs et auditrices de franceinfo ses enquêtes dans la chronique Le Vrai du faux. En France, d'autres rubriques de fact-checking (ou vérification des faits et de l'information) existent dans des journaux, radios ou chaînes de télévision, comme Désintox à Libération ou Les Décodeurs du journal Le Monde. Pour aller plus loin ► L'émission Le vrai du faux, du lundi au vendredi sur franceinfo ► Comment les fausses infos circulent-elles ? ► C'est quoi les médias ?

Exercice 2 J'ai fouillé dans les données que j'ai envoyées à Facebook depuis onze ans (et le résultat m'a donné le vertige) Vous souvenez-vous de ce que vous faisiez le soir du vendredi 28 septembre 2007 ? Moi oui : je faisais la fête pour ma soirée d'intégration à Sciences Po Aix-en-Provence au TNC, une boîte de nuit qui a fermé depuis. La soirée n'était guère mémorable et je ne suis pas hypermnésique : j'ai simplement consulté les données envoyées à Facebook depuis la création de mon compte, il y a bientôt onze ans. Alors que le réseau social a traversé une crise sans précédent au printemps dernier et que le Parlement européen débat depuis le mardi 23 octobre du contenu d'une résolution plutôt sévère (en anglais) pour Facebook, j'ai voulu savoir ce que l'entreprise de Mark Zuckerberg savait de moi. Après quelques minutes, Facebook m'a envoyé un e-mail permettant de télécharger un fichier de 507 mégaoctets renfermant onze années de textes, de sons, de photos, de vidéos… et pas mal de malaise. Un résumé de ma vie (y compris amoureuse) Le premier frisson de gêne arrive un peu plus bas. Retour à mes archives.

Les premiers diffuseurs de fausses informations sont souvent des pages Facebook douteuses L’enquête du « Monde » sur les articles mensongers circulant sur le réseau social montre que leur diffusion est amplifiée par des pages peu scrupuleuses. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Adrien Sénécat Derrière la circulation de fausses informations se cache bien souvent une mécanique bien huilée. Les données colligées par Le Monde au cours des derniers mois montrent, en effet, que des pages Facebook à forte audience sont responsables d’une bonne partie de la circulation de contenus mensongers sur la plate-forme. En dévoyant les mécanismes qui régissent le réseau social, elles parviennent à diffuser massivement des contenus mensongers qui seraient restés beaucoup plus confidentiels sans leur intervention. Notre travail nous a permis de recenser sur Facebook 2 865 posts qui relaient de fausses informations (vous pouvez consulter ici notre méthodologie ainsi que notre base de données). Des intox diffusées de manière industrielle Des réseaux de pages organisés pour « hacker » Facebook

Les fake news, c'est à l'école qu'on doit les enseigner pour les combattre

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