Des livres libérés de licence Les licences libres ont permis l'émergence de succès dans les domaines de la musique et de la photographie. En revanche, la révolution se fait lente en matière d'édition. Pourtant, les alternatives ne manquent pas. Samedi dernier, j’avais la chance de participer à la quatrième édition du Bookcamp, organisé cette année au Labo de l’édition à Paris, au cours duquel j’ai proposé un atelier pour réfléchir à cette question : “L’édition sous licence libre, une utopie ?”. Les licences libres ont permis l’émergence de grands succès en matière de production de contenus par les utilisateurs (User Generated Content), avec Wikipedia ou Flickr dans le domaine de la photo. Malgré le fait que le mot liber en latin signifie à la fois livre et libre, on finissait par se demander s’il n’y avait pas quelque chose de particulier dans le livre, rendant l’implantation des licences libres plus difficiles dans ce domaine que pour d’autres types de médias. Stratégies éditoriales : la diversité des approches
Free Word Amazon, de l'autre côté de l'écran L’intensification des échanges commerciaux sur l’Internet, la vitesse et l’augmentation du nombre et du montant global des transactions, la chute des prix de vente de la plupart des produits, le sentiment d’immédiateté éprouvé par l’internaute, de plus en plus enclin à faire ses achats depuis son domicile, tout ceci ne pouvait se faire sans la mise en œuvre de nouvelles logiques de distribution. Conçu à l’origine comme une plate-forme d’échange et de diffusion de contenus scientifiques et informatifs, libres et gratuits, l’Internet a ainsi imposé un nouveau modèle économique et social, décuplant les effets de la division traditionnelle du travail dans l’économie capitaliste. Les cadres des grandes sociétés de l’Internet, qu’ils appartiennent à la sphère du marketing ou à celle de la programmation informatique, sont les enfants chéris de cette nouvelle société. Des « associés » moins égaux que d’autres Le cas d’Amazon est à ce titre emblématique. L’exemple d’Amazon n’est pas isolé.
Analyse - Le livre numérique Analyse de la controverse autour du livre numérique Le livre numérique est un vaste sujet. Selon la prédiction de Hervé Le Crosnier, l'année 2010 aura marqué le début de l'explosion du livre numérique. Il a donc fallu cibler et restreindre les thèmes traités pour établir notre cartographie des controverses autour du livre numérique. Etant donné la diversité des termes utilisés (livre numérique, livre électronique, e-book), il nous a semblé important d’amener un premier éclairage terminologique au centre de notre cartographie. Nous avons d'abord - par pure provocation ! Nous avons décidé de porter notre intérêt sur ce qui « oppose » le livre numérique au livre papier : plus écologique ? La question de la numérisation des documents (Google versus les bibliothèques numériques) est un sujet à part entière que nous avons choisi de ne pas traiter, mais nous avons préféré nous recentrer plutôt sur le livre numérique au sens strict, avec son support, la liseuse. 1-Le prix du livre numérique.
Un conte pour imaginer le (No) Futur du Droit d’Auteur Le mois dernier, la Modern Poland Foundation a lancé sur Indiegogo un concours original intitulé Future of Copyright. Elle demandait aux internautes d’imaginer quel pourrait être le futur du droit d’auteur et d’envoyer leurs contributions sous la forme de textes ou de vidéos. L’un des détournements de tableaux qui servaient d’illustrations à ce concours « Future of Copyright » Dix textes ont été rassemblés sous la forme d’une anthologie, téléchargeable comme un livre numérique sous licence CC-BY-SA. Ayant étudié de nombreux contes traditionnels, Propp avait avancé l’idée qu’ils suivaient tous une sorte de structure sous-jacente immuable en 31 étapes, dont il a proposé une modélisation dans son ouvrage en 1928. This text is based on the work from Vladimir Yakovlevich Propp in his 1928 essay “Morphology of the Folktale.” Ce texte n’était disponible qu’en anglais, mais nous avons décidé de le traduire, @Sploinga et moi, pour le faire connaître plus largement en France. Banksy – No Future.
Les cinq piliers de l’édition électronique L’édition électronique repose sur cinq piliers distincts : la structuration de l’information, la documentation de l’information, l’optimisation des conditions de lecture, l’appropriation par le lecteur et le développement des interopérabilités (ne sont pas intégrées ici les dimensions économiques et juridiques). Les choix de structuration de l’information sont décisifs à long terme. Les enjeux de ces métiers sont la maintenabilité, l’évolutivité, l’indexabilité, la citabilité, la pérennité et l’interopérabilité des contenus. Aussi élaboré et fin qu’il soit, le système d’information n’est pas une fin en soi et il devient peu à peu ce que les professionnels qui l’utilisent parviennent à en faire. L’accessibilité permet au contenu d’être consulté par la plus large population possible. L’appropriation des textes par les lecteurs constitue une des nouveautés les plus importantes de l’édition électronique. Que pensez-vous de ce tableau ?
Sceptiques des TICE Présentées par certains comme la dernière panacée, les Technologies de l'Information et de la Communication pour l'Enseignement ne font pas l'unanimité. Exemples aux États-Unis. [Liens en anglais sauf mention contraire] Après un premier article polémique (voir Dans la salle de classe du futur, les résultats ne progressent pas[fr]), Matt Richtel a continué son enquête pour le New York Times sur le “pari éducatif high-tech”. Comme le montrait déjà le début de son enquête, ses derniers articles dessinent un fossé, une coupure assez radicale, entre ceux qui croient dans les vertus des technologies pour l’éducation et ceux qui n’y croient pas, avec des arguments aussi faibles dans l’un ou l’autre camp que ceux qu’on éprouve entre les tenants du livre papier et du livre électronique [fr]. La valeur des TICE dépend-elle du niveau d’argent dépensé ? Shelly Allen est la coordinatrice pour les mathématiques des écoles publiques d’Augusta en Georgie. “L’enseignement est une expérience humaine”
Konqi Contest: The winner is found! Since it was first announced, we have received 19 entries, many of which were of quite good quality and show an interesting approach to the topic. That of course meant that picking a winner was quite a challenge. Image : Konqui, Katie and Friends by tysontan After reviewing all the entries the jury - consisting of Nuno Pinheiro, David Revoy and Timothee Giet - selected Konqui, Katie and Friends by tysontan as the winner. tysontan’s work was not only well thought out, it was also an extremely cute and charming representation of Konqi. In addition, the way it was presented allows it to be used in many different settings, from avatars to groups, wallpapers, promotional material, and so on. Thanks to tysontan and all the contest participants for their valuable input and great work! Watch all entries here This contest alone is just a glimpse of what can be done by artists with Krita, as the works in the forum gallery show eloquently.
Vie privée : le point de vue des “petits cons” Nombreux sont ceux qui pensent que les jeunes internautes ont perdu toute notion de vie privée. Impudiques, voire exhibitionnistes, ils ne feraient plus la différence entre vie publique et vie privée. Et si, a contrario, ils ne faisaient qu’appliquer à l’internet ce que leurs grands-parents ont conquis, en terme de libertés, dans la société ? Dans « La vie privée, un problème de vieux cons ?« , je dressais un parallèle entre la façon désinhibée qu’ont les jeunes internautes de se dévoiler sur le Net et la révolution sexuelle, et me demandais si ceux qui sont gênés par cette façon décomplexée de s’exprimer ne seraient pas un peu coincés. Au-delà des problèmes d’inhibition des « vieux cons« , il est difficile d’aborder la question sans essayer de regarder de plus près comment, et pourquoi, les jeunes qui ont grandi avec le Net évoquent ainsi leurs vies privées dans des espaces publics. La vie privée ? Dans l’arène publique, ou via une interface technique. Une génération « rock’n roll »… 1.