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Copyheart, un amour de licence libre

Copyheart, un amour de licence libre
Le Copyheart créé par Nina Paley véhicule un message : copier est un acte d'amour. Derrière le côté peace & love, ce pourrait être un premier pas vers la sortie du cadre juridique de l'économie de la création. Magie de la sérendipité, je suis tombé plus ou moins par hasard sur la licence, ou plutôt sur la non-licence, libre la plus charmante qu’il m’ait été donné de rencontrer à ce jour : le ♡Copyheart. Son inventeur s’appelle Nina Paley, une activiste éminente de la Culture libre, qui s’est distinguée comme artiste en créant le magnifique film d’animation Sita sings the blues, sous licence CC-BY-SA, et qui s’attache à penser la propriété intellectuelle autrement sur son site QuestionCopyright. Nina s’est lancée depuis quelques mois dans un nouveau projet, en créant un blog BD mettant en scène sous forme de strips en 3 cases deux petits personnages, Mimi and Eunice, que vous avez déjà peut-être vus dans cette vidéo en faveur du partage “Copying is not theft“ . ♡ Copying is an act of love. Related:  FABLABS, HACKING, libres

Artistes contre le droit d’auteur En renonçant à certains droits sur leurs œuvres, quelques artistes ont fait œuvre de pédagogie. En militant pour un domaine public volontaire, ils ont contribué à repenser le droit d'auteur à l'ère numérique. “Rien n’est à nous”, c’est le titre de ce court poème écrit par Henri-Frédéric Amiel en 1880 et paru dans le recueil “Jour à jour, poésies intimes” : Source : Gallica/BnF Ces quelques vers pourraient paraître anodins, mais ils font écho à des questions fondamentales, comme celle de l’originalité, véritable clé de voûte de l’édifice du droit d’auteur, qui devient de plus en plus problématique à l’heure du retweet, du like, de la curation, de l’agrégation, du remix et du mashup. Plus encore, l’expression “domaine commun” employée par le poète est intéressante, car elle renvoie à la fois au domaine public et aux biens communs, deux catégories essentielles pour penser la création et la diffusion de la connaissance aujourd’hui. Léon Tolstoï gratuit Portrait de Léon Nikolayevich Tolstoï.

Loïc Dachary, compagnon du Tour du Monde du Libre Unique membre d’honneur de l’April, fondateur de FSF France, Loïc Dachary a mis ses pas dans ceux du Libre voilà vingt-cinq ans. De son diplôme en 1986, dans la première promotion de l’EPITA, à sa rencontre avec Stallman, en passant par la fondation de la FSF France (Free Software Foundation) et le poker, Loïc Dachary poursuit une quête, celle de suivre l’étoile du logiciel libre. C’est un voyageur impénitent à la rencontre des autres qui forge son savoir-faire sur l’expérience. L’apprenti S’il y avait une date fondatrice à la vie de Loïc Dachary, elle se situerait quelque part en 1987, l’année où il a découvert le logiciel libre. Quand t’es gamin on te martèle la tête avec le fait qu’il faut que tu partages tes jouets. L’informatique n’est jamais qu’un moyen supplémentaire de communiquer, ce dont on a toujours besoin. Au début des années 2000, il prend la décision consciente de ne plus jamais utiliser de logiciel propriétaire, ce que l’expansion du logiciel libre permet alors. gisleh

The Future of Open Fabrication Droits d’auteur Bienvenue chez les Shadocks - Que Choisir en ligne Perception de droits sur la diffusion des œuvres à la radio ou à la télévision, taxe sur la copie privée prélevée sur les ventes de CD ou de disques durs, mise à contribution des chaînes de télévision et des fournisseurs d’accès à Internet, perception de droits sur les spectacles vivants (qu’il s’agisse de superproduction ou de kermesse de village), perception sur les sites de musique en ligne, etc. : les prélèvements de droits d’auteur au sens large prennent aujourd’hui de multiples formes. Visant à rémunérer la création, ils sont supportés par le consommateur, généralement sans que ce dernier prenne conscience des sommes en jeu. Elles sont loin d’être anecdotiques. En 2008, les différentes sociétés de perception et de répartition des droits (SPRD) ont collecté 1,26 milliard d’euros. « Les limites de la complexité » Les sociétés de perception et de répartition des droits étaient trois jusqu’en 1985. Certaines de ces entités n’existent que sur le papier. Déontologie vacillante 1.

Pour que vive le domaine public numérique Il n'y a pas qu'Hadopi dans la vie. Pour Calimaq, l'équipe de François Hollande devra aussi repenser la question du domaine public dans son ensemble. Quelques pistes ici, inspirées d'une initiative européenne, "Communia". Alors que le gouvernement annonce le lancement d’une grande concertation sur le numérique et les droits d’auteur avant l’été, il paraît urgent d’élargir la perspective et de prendre du recul, afin que le débat ne tourne pas exclusivement autour de la question de la réponse au piratage et du financement de la création, comme on peut craindre que ce soit le cas. Hadopi, en définitive, n’est que l’arbre qui masque la forêt d’une réforme plus générale de la propriété intellectuelle, qui devrait être pensée comme profonde et globale, si l’on veut que se produise un véritable changement. Dans cette optique, le réseau européen Communia a publié ces dernières semaines le rapport final de ses travaux, qui présente une série de propositions particulièrement stimulantes.

Twitter s'apprêterait à lancer son propre service de partage de photo Si l’idée fut un temps pertinente (et ce n’est pas le fondateur de TweetDeck qui nous contredira), on dirait qu’il devient de plus en plus risqué de s’aventurer à monter un business à partir des API Twitter et de se mettre en situation de dépendance, même lorsqu’il s’agit de développer une fonctionnalité qui n’existe pas sur Twitter. Si l’idée fut un temps pertinente (et ce n’est pas le fondateur de TweetDeck qui nous contredira), on dirait qu’il devient de plus en plus risqué de s’aventurer à monter un business à partir des API Twitter et de se mettre en situation de dépendance, même lorsqu’il s’agit de développer une fonctionnalité qui n’existe pas sur Twitter. Les fournisseurs de service de partage de photo sur Twitter comme Yfrog ou Twitpic pourraient le constater à leur dépens si les rumeurs qui bruissent depuis cette nuit se confirment : selon TechCrunch et plusieurs blogs américains, Twitter s’apprêterait à lancer son propre service de partage de photos intégré.

RFFLabs réseau Français des Fablabs -F Médias & Publicité : «Les acteurs de l'Internet doivent financer la création» INTERVIEW - Le ministre de la Culture et de la Communication Frédéric Mitterrand pose les conditions d'un dialogue avec les géants américains de l'Internet réunis à Paris pour le e-G8 Forum la semaine prochaine. En France, le ministre se réjouit de la mission que François Fillon vient de confier à Michel Boyon, président du CSA, sur l'évolution de la TNT et les chaînes compensatoires. LE FIGARO.- Quel message défendrez-vous devant Google et Amazon lors du e-G8 ? Frédéric MITTERRAND. - Il ne peut pas y avoir de développement numérique équilibré sans régulation des pouvoirs publics. La France a adopté le prix unique du livre avec une clause d'extraterritorialité. Il nous faut définir nous-mêmes, notamment au niveau européen, le cadre dans lequel nous voulons travailler, afin de ne pas subir les transformations en cours. Quel bilan tirez-vous d'Hadopi, qui semble avoir meilleure presse à l'étranger qu'en France ? Hadopi fonctionne bien et va continuer à monter en puissance.

Le droit de copier des élèves L'enseignement à l'heure du numérique, c'est pas gagné. Et les lacunes ne portent pas seulement sur le nombre (dérisoire) d'ordinateurs dans les écoles. En théorie, les évolutions légales de ces dernières années permettent aux écoliers et aux profs du XXI° siècle de recycler toutes les connaissances sur supports numériques sans risquer d'enfreindre la législation sur le droit d'auteur. Mais dans la pratique... Enseigner et étudier implique en effet souvent de reproduire et diffuser des textes, des images, des vidéos, de la musique. Dans le contexte actuel, ces usages collectifs d’oeuvres en milieu scolaire passent de plus en plus souvent par le recours aux technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement (TICE, dans le jargon de l’administration), dont le développement constitue un enjeu important au niveau national. État d’urgence Exception Accords sectoriels Dysfonctionnements Casse-tête Etc, etc, etc… ad nauseam… Réforme Photos par Esteban Martinena [CC-byncnd] Réforme

Baleine géante Afin de sensibiliser les touristes à ce qu’engendre les déchets laissés sur la plage, l’agence péruvienne Cafeína a imaginé une installation géante. L’idée de l’agence, utiliser des déchets pour illustrer ce qu’ils engendrent sur la faune maritime. Les touristes et habitants de Lima au Pérou ont ainsi découvert une baleine géante, entièrement réalisée en détritus, échouée sur la Playa Redondo. Un visuel choquant qui permet une compréhension instantanée du message de la campagne : « Salir, tuer ». source : Estrategias + Pegaelgrito FING think tank des technologies -F Depuis 18 ans, la Fing aide les entreprises, les institutions et les territoires à anticiper les mutations liées aux technologies et à leurs usages. Elle a construit un nouveau genre de think tank, dont les productions sont largement reconnues en Europe et ailleurs. Créée en 2000 par une équipe d’entrepreneurs et d’experts, la Fing est un think tank de référence sur les transformations numériques. La Fing compte aujourd’hui plus de 250 membres : des grandes entreprises, des start-ups, des laboratoires de recherche, des universités, des collectivités territoriales, des administrations, des associations, des personnes physiques…. www.fing.org | www.internetactu.net Le plan d’action 2019 (Voir version cliquable ci-dessous) Dans un numérique massifié, il est nécessaire de questionner les promesses non tenues et les difficultés rencontrées : la Fing propose une exploration critique de la transition numérique dans tous ses aspects, et jusqu’à un RESET, une réinvention.

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