Primaires socialistes : commentaires médiatiques d’après spectacle Si la presse écrite a pris le temps d’analyser le fond du débat diffusé sur France 2 (15 septembre 2011) entre les six prétendants socialistes à la candidature présidentielle, les commentateurs audiovisuels, eux, avaient d’autres priorités. Une fois encore, en effet, le jeu politicien a primé sur les enjeux politiques et le spectacle sur le fond. « Un poil guindé, ennuyeux parfois, voire souvent, sans éclat, les éditorialistes politiques […] disent ne pas avoir été captivés par le premier débat ». Ainsi Alain Duhamel, sur RTL (16 septembre), commente : « C’était doux, c’était lent, c’était ordonné, ça a été ennuyeux pendant les deux premier tiers. […] Par la force des choses, un débat ça finit par devenir pugnace, simplement il faut attendre les dix dernières minutes. » Même état d’esprit chez Bruce Toussaint, sur Europe 1 (16 septembre), lorsqu’il interroge son chroniqueur Olivier Duhamel : « Qui l’a emporté selon vous ? « Le match commence » - « ... - « ... - « ... « Oui ou non ?
France: le passage à l’acte On se plaint beaucoup au Québec, mais la situation est bien plus volatile en France. Regardons bien ce qui s’y passe, car c’est peut-être le modèle de ce qui va se passer chez-nous quand la situation se sera encore détériorée. Ceux qui suivent de près les états d’âme de la population française ne peuvent qu’avoir constaté le détérioration brutale du climat politique, surtout depuis l’élimination de l’Équipe de France au Mondial. Il prend conscience de l’insolvabilité prochaine de la France au sein d’une Europe qui le sera aussi, d’un marché du travail qui s’effiloche dans une structure de production que le libre-échange a sabotée, d’une solidarité nationale rongée par les communautarismes et, surtout, de la trahison de ses élites qui, tous partis confondus, apparaissent toutes corrompues, sans un idéal et sans même un projet. Quidam Lambda comprend que lui couper ses retraites et privatiser le patrimoine national ne sont pas des gestes amicaux. Pierre JC Allard
Présidentielle : « Une nouvelle fois la bipolarisation guette ! » (SNJ-CGT) Nous publions ci-dessous, sous son titre original, un communiqué du SNJ-CGT (Acrimed). À quelques mois de la présidentielle, la couverture de la rentrée politique dans les médias fait craindre une nouvelle fois que les reportages et les émissions se résument à donner la parole aux seules idées de l’UMP et du PS, aux seuls économistes libéraux et aux petites phrases accrocheuses ouvrant les 20h. C’est en tout cas ce qu’il ressort des différents reportages diffusés sur les antennes ces dernières semaines et notamment sur celles de France télévisions. Et les autres, du PCF au NPA, les oubliés du service public ? Des différentes Universités d’été, on aura tout vu sur celle de l’UMP, du Medef et du PS, avec pour cette dernière le seul résumé du bal des égos. Chiche… même si c’est mal parti ! De même quand donc France télévisions permettra-t-elle, comme l’affirme encore le Directeur de l’information, de « donner les clefs et les moyens au téléspectateur de faire ses propres choix » ?
Arnaud Montebourg: être un président "audacieux et innovant" PARIS, 16 juil 2011 (AFP) - Arnaud Montebourg, député PS de Saône-et-Loire, candidat à la primaire socialiste, veut être "un président audacieux et innovant", a-t-il répondu au questionnaire adressé par l'AFP aux cinq candidats du Parti socialiste. QUESTION: Vous ambitionnez de devenir quel président? REPONSE: "Un président audacieux et innovant, engageant la France dans de grandes transformations économiques et politiques. Je souhaite bâtir avec toutes les forces du pays le nouveau modèle social, industriel et écologique français de l'après-crise." Q: Décrivez-vous en trois adjectifs. R: "Loyauté, tenacité, humanité." Q: Comment définiriez-vous votre campagne? R: "C'est la campagne de la relève des idées et des générations. "C'est surtout une campagne faite par 4.000 premiers volontaires, des hommes et des femmes qui ne sont pas des professionnels de la politique et dont l'engagement et la créativité sont le plus précieux carburant." Q: Les premières mesures de votre mandat?
Les voix enchanteresses de l’économie sur France Inter Le choix des invités des émissions économiques et les réserves dans lesquels ils sont piochés montrent clairement que la radio publique circonscrit le débat économique à l’alternative entre libéralisme de gauche et libéralisme de droite. « Global Eco », animée par le service économie de la radio, est une chronique matinale qui s’accompagne de l’interview d’un expert ou d’un témoin de l’actualité économique. Sur la période du 3 mars au 29 mai 2008, il y a eu 43 invités. Cette émission remplace depuis le début de l’année 2008, la chronique de Brigitte Jeanperrin (limogée de la matinale, car porte-voix bien trop visible du patronat [1]). Mais celle-ci depuis le 28 mars 2008, anime chaque vendredi soir un « Téléphone sonne » spécial économie. Toujours les mêmes… Manifestement, certains invités, recrutés dans le vivier des habitués des médias, sont plus « experts » que d’autres. Première boîte à idées : le Cercle des économistes. Orthodoxie, quand tu nous tiens… Un autre exemple ?
Discours de Frangy Arnaud Montebourg a déclaré sa candidature à la primaire socialiste et à la Présidence de la République samedi 20 novembre 2010, à Frangy-en-Bresse. Voici la vidéo et le texte de son discours. Discours d'Arnaud Montebourg Frangy-en-Bresse 20 novembre 2010 (seul le prononcé fait foi) Je voudrais d'abord dire à chacune et à chacun d'entre vous un grand merci pour l'amitié que vous me faites en étant rassemblés ici, à Frangy-en-Bresse, que beaucoup surnomment déjà Frangy-en-France. Frangy, le village de Pierre Joxe, à une encablure des lieux que François Mitterrand aimait voir et revoir, symbolise un peu de l'histoire du socialisme français, enraciné dans cette belle France rurale qui lutte depuis toujours pour vivre et assurer son avenir. Vous comme moi, comme beaucoup d'autres, vous vous demandez quelle est votre place, votre futur dans notre attelage national qui se défait chaque jour un peu plus. Plus rien ne pourra donc jamais être comme avant. C'est ce que je vous propose de faire ensemble.
C dans l'air a du plomb dans l'aile Il était une fois une jolie émission de télévision comme seul le service public pouvait en proposer. Le principe était simple; expliquer au grand public les tenants et les aboutissants d'un sujet d'actualité brulant en faisant appel aux meilleurs experts qu'on pouvait trouver au quatre coins de la France, et si besoin était en faisant venir un étranger francophone et francophile. Cerise sur le gâteux (désolé je l'adore celle-là) aucun des experts convoqués n'avait la même opinion sur le sujet traité, de manière à ce que le téléspectateur puisse se forger la sienne sans qu'on la lui impose. Cette bande de joyeux drilles étaient arbitrés par un bon journaliste au physique bonhomme, le susnommé (encore désolé, promis c'est la dernière) Yves Calvi, avec lequel le Français "d'en bas" pouvait facilement se reconnaitre (pas comme avec un adonis dans le genre Delahousse). Copinage et consanguinité Il est des vins qui se bonifient avec le temps et d'autres qui finissent en vinaigre.
Le Projet Arnaud Montebourg 2012, la nouvelle France Le Projet Démocratie Open les propositions Afficher les autres propositions éclairages D'experts En marche vers la 6e République Construire une France plus démocratique et plus juste, conduire la transformation écologique de notre société, développer le capitalisme coopératif, mettre fin à la frénétique dérégulation de la... L'actu sur ce thème Arnaud Montebourg pour le renouvellement générationnel aux législatives Vous trouverez ICI la lettre d'Arnaud Montebourg adressée à Martine Aubry, la Première Secrétaire du Parti... Lire + Agir pour Arnaud Montebourg Je m'informe je rejoins les volontaires Je fais un don Carte des volontaires Voir la carte Retrouvez Arnaud Montebourg sur Facebook En savoir plus Suivez-nous sur
Ci-gît une part de journalisme Ce soir, une fois encore, le journalisme aura perdu un peu plus de crédibilité. Nicolas Sarkozy a convoqué TF1 et France 2 pour une émission "spéciale" afin de montrer qu'il est encore là et qu'il peut de nouveau raconter une belle histoire aux Français. Au menu de ce soir : "Comment j'ai pris des risques pour sauver l'Europe ?". Dans le rôle des porte-plumes : l'inénarrable Jean-Pierre Pernaut et le malheureux Yves Calvi, embarqué dans ce naufrage journalistique annoncé. Ce dernier devra faire œuvre d'une grande personnalité pour bien se tirer de ce mauvais pas que l'Elysée lui a tendu. Car, nous sommes en France, et dans notre auguste pays, le président de la République décide et les médias disposent. Ce soir, nous assisterons à la bonhomie de Jean-Pierre Pernaut qui posera des questions aussi assassines et précises : "Alors Monsieur le Président c'était dur de faire entendre raison à nos partenaires européens ?" Vous en une ligne Je hais les indifférents.