Un clitoris en 3D pour «expliquer le plaisir aux élèves» Méconnu, oublié, parfois mutilé : le clitoris est aussi le grand absent des manuels de sciences de la vie et de la terre, en collège et lycée. Mais pour la première fois cette rentrée, certains élèves pourront manier en cours de SVT un modèle imprimé en trois dimensions de l’organe, le seul du corps humain uniquement dévolu au plaisir. On doit le petit objet de dix centimètres (la taille moyenne de l’organe, dont seule une petite partie est visible de l’extérieur) en plastique biodégradable, le premier modélisé à échelle réelle et en 3D, à Odile Fillod. La chercheuse française indépendante, également auteure d’un blog de vulgarisation scientifique, veut en faire un outil d’éducation sexuelle, et familiariser les élèves avec l’organe. Le modèle, libre de droit, est téléchargeable en ligne, pour que n’importe qui ayant accès une imprimante 3D, professeurs et éducateurs sexuels en tête, puisse fabriquer son propre exemplaire. Aucun schéma correct dans les manuels de SVT Juliette Deborde
#DreamBigPrincess, la campagne Disney qui défonce les stéréotypes LIBÉÉRÉÉE, DÉLIVRÉÉÉE… Ok j’arrête. La révolution Disney en marche Bien que les personnages féminins Disney aient toutes à leur manière quelque chose de badass ou qui nous a fait rêver lorsque nous étions enfants, elles ont également été pas mal critiquées ces derniers temps. Notamment à cause de l’image de la princesse ayant besoin de son prince charmant. Mais depuis quelques années, Disney renverse la vapeur en mettant en avant des caractères comme Anna dans la Reine des Neiges. Oui je parle d’Anna et pas d’Elsa car : Même si les actes d’Elsa partent d’une bonne intention + qu’il fallait une sacrée paire d’ovaires pour tout plaquer dans le but de protéger ses proches, je la trouve maladroite — elle a failli buter sa sœur plusieurs fois quasi volontairement quand même —, un peu lâche et parfois irréfléchie. Il y a également Vaiana l’aventurière et Judy Hopps de Zootopie, qui m’a foutu une sacrée claque doublée d’une bonne leçon de morale genre : Parmi elles : Voyez plutôt :
Production et émission des gamètes (6’44) Production et émission des gamètes (6'44) Cette vidéo décrit la production et l’émission des ovocytes de deuxième ordre et celles des spermatozoïdes chez l’être humain. Sont notamment détaillés le processus de sélection des follicules ovariens et celui de fabrication du sperme. Elle fait partie d’une série conçue en lien avec le programme de SVT. Chacune d’elles propose une synthèse qui s’attache à respecter l’égalité filles-garçons, à prendre en compte la diversité et à contrer quelques idées fausses alimentant le sexisme. Thème 1 : Reproductions sexuée et asexuée, diversité et évolution - 1. - 2. Thème 2 : Reproduction et sexualité humaines - 3. - 4. - 5. - 6. Thème 3 : Sexuation biologique de l’être humain - 7. - 8.
outil pédagogique sur le consentement sexuel et la prévention du viol A qui est destiné l’outil pédagogique Tea Consent sur le consentement? A mon sens, cette vidéo convient à des lycéens, des étudiants, ou des jeunes professionnels, pour trois raisons: cette version de la vidéo « Tea Consent » est en anglais, sous-titrée en français (voir tout en bas de l’article la version française, que personnellement je trouve moins réussie)la métaphore offrir du thé/initier un rapport sexuel demande une certaine gymnastique mentale, difficile pour de jeunes collégiens.les problématiques du consentement se posent souvent entre 15 et 25 ans. Paroles de l’outil pédagogique « Tea Consent » sur le consentement « Si vous avez encore du mal avec le consentement sexuel, imaginez simplement qu’à la place d’initier une relation sexuelle, vous prépariez une tasse de thé. Vous dites: « Hey, est-ce que tu aimerais une tasse de thé? Pour le thé, comme pour le sexe, le consentement est essentiel. Faire réfléchir les jeunes sur le consentement et le viol De quoi parle cette vidéo ?
Consentement sexuel : quand dire non devient délicat - Axelle Mag Récemment, une étudiante de la VUB a rompu le silence à propos du viol qu’elle a subi il y a quatre ans, et lancé une campagne contre les agressions sexuelles sur le campus. Slogan : « I said no in a bedroom, but he kept going », que l’on pourrait traduire par « J’ai dit non dans la chambre à coucher, mais il a continué ». Consentement, absence de consentement, le principe est sur le gril, tout particulièrement lorsque l’on aborde le viol ; de plus en plus de femmes prennent la parole. Dans une relation conjugale Sabine, Éloïse, Méryl et Louise partagent des exemples autour de la table. « J’ai eu une relation avec quelqu’un qui ne laissait pas le choix » ; « Le mari d’une de mes connaissances l’oblige à faire ce qu’il veut. L’idée du « droit » du conjoint à utiliser sa femme comme un objet pour satisfaire son – seul – désir perdure, comme si le fait d’être mariée impliquait un consentement inconditionnel. Prouver l’absence de consentement Déja abonné·e ?
(7) Un livre pour enfants de Michel Cymes accusé de sexisme «Ras la touffe du sexisme et des tabous.» Dès les premières lignes, le ton est donné, et la colère, palpable : dans une pétition mise en ligne il y a quelques jours sur le site Change.org, un collectif de parents pointe du doigt l’inégal traitement réservé aux filles et aux garçons dans un ouvrage pour enfants publié début mars par Michel Cymes, médecin ORL et animateur télé. Intitulé Quand ça va, quand ça va pas : le corps expliqué aux enfants (et aux parents !) (1), le livre consacre deux pages à chaque organe : l’une purement anatomique, et l’autre détaillant les soucis de santé que peuvent rencontrer les enfants (fièvre, nez qui coule, etc.), illustrations à l’appui. Oui mais voilà, tout dégénère quand il s’agit d’aborder les organes génitaux : alors que onze généreuses lignes sont consacrées au «zizi», «la zézette ou cocotte, ou minou» (selon les termes de l’auteur), est évacuée en cinq lignes à peine… «un sous-produit en quelque sorte», estiment les initiateurs de la pétition.
Street Artist Wants the World to Fight Catcalls, One Poster at a Time It’s been two years since Brooklyn-based illustrator and painter Tatyana Fazlalizadeh launched “Stop Telling Women to Smile,” a series of sketches that turns the spotlight on the problem of gender-based street harassment. Fazlalizadeh put her eye-catching pictures up around New York City, and the images, with captions that address the catcalling women commonly experience when they’re walking down the street, went viral across the Web. Now, as part of International Anti–Street Harassment Week, Fazlalizadeh is spearheading an international night of wheat-pasting her images in public, an art-based effort for people who want to end street harassment. (Photo: 'The Librarian Loves'/'Stop Telling Women to Smile'/Tumblr) “On April 18, walls across the world will bear the faces and words from women protesting street harassment,” said Fazlalizadeh in a statement. The artist’s campaign is the latest in women’s attempts to address the problem of not feeling comfortable in their own neighborhoods.
Contrôle hormonal de la fonction de reproduction Contrôle hormonal de la fonction de reproduction (6’52) Cette vidéo explique le fonctionnement général de l’axe gonadotrope chez l’être humain, puis son fonctionnement particulier selon qu’un individu possède des ovaires fonctionnels ou des testicules fonctionnels. Elle fait partie d’une série conçue en lien avec le programme de SVT. Chacune d’elles propose une synthèse qui s’attache à respecter l’égalité filles-garçons, à prendre en compte la diversité et à contrer quelques idées fausses alimentant le sexisme. Réparties en trois thèmes, ces vidéos sont de préférence à voir dans l’ordre prédéfini. Thème 1 : Reproductions sexuée et asexuée, diversité et évolution - 1. - 2. Thème 2 : Reproduction et sexualité humaines - 3. - 4. - 5. - 6. Thème 3 : Sexuation biologique de l’être humain - 7. - 8.
Du sexe aux sexes (6’26) Du sexe aux sexes (6'26) Cette vidéo traite de la diversité des degrés et modalités de sexuation des individus dans les espèces à reproduction sexuée, plus particulièrement dans le règne animal. Elle fait partie d’une série conçue en lien avec le programme de SVT. Thème 1 : Reproductions sexuée et asexuée, diversité et évolution - 1. - 2. - 3. - 4. - 5. - 6. - 7. - 8.
"Voulez-vous coucher avec moi ?" : apprendre le consentement sur les campus Lorsque A. s’est réveillée dans le lit d’un « ami d’ami », elle a paniqué. Le « trou noir » après une soirée alcoolisée. Lorsqu’il lui confirme qu’ils ont couché ensemble, les souvenirs reviennent. « Je me rappelle vaguement qu’il m'a lourdement draguée. Je ressentais un certain malaise, je ne savais pas comment dire non. Pour les associations, il n’y a pourtant pas de doute à avoir : le consentement, c’est le fait de donner son accord pour pratiquer une activité sexuelle, sachant qu’on peut dire oui à certaines pratiques et non à d’autres. Construire une "culture du consentement" Aux États-Unis, dans un contexte où, selon le gouvernement, près d'une femme sur cinq aurait subi une agression sexuelle durant ses années d’université, le sujet est devenu un véritable débat de société. « Ce qui m’a frappée, c’est l’expression employée de créer une "culture du consentement" », commente la philosophe et historienne de la pensée féministe Geneviève Fraisse (Les excès du genre, Éd.
Vasectomie, slip chauffant, pilule... Pourquoi la contraception masculine n'excite pas les hommes Pierre Colin garde un souvenir précis de ces "groupes de parole" masculins, organisés pour discuter de leur corps, de leur fertilité et de leur rapport à la paternité. Il y avait, se souvient le septuagénaire, une nette "volonté d'assumer aussi la contraception". Venus des milieux féministes "et d'autres horizons", ces hommes "trouvaient tout naturel" d'avoir, eux aussi, leur pilule quotidienne. Ces réunions, pionnières en France, ont eu lieu dans le courant des années 1970, relate Pierre Colin. Le co-fondateur de l'Association pour la recherche et le développement de la contraception masculine (Ardecom) est l'un des premiers, en 1978, à avoir testé une "pilule pour hommes" dans le pays. Ce médicament "bloquait la production de testostérone" et un gel s'appliquant sur la peau permettait d'y relever le niveau de l'hormone. La vasectomie, une pratique peu réversible qui fait encore peur C'est une méthode autorisée et pratiquée depuis 2001. La contraception hormonale, une affaire de femmes
Les filles, les garçons et les jouets genrés La sociologue Elizabeth Sweet a analysé plus de 7 300 jouets proposés dans les catalogues de la chaîne américaine de magasins Sears, depuis un siècle. Elle a constaté que les plus anciens jouets genrés renforçaient les rôles traditionnels - tels que « la petite ménagère » ou le « jeune bricoleur ». À la fin du siècle, les personnages étaient plus fantastiques : la ménagère était devenue une princesse ; le charpentier, un super-héros. Cette évolution n'a pas été linéaire. Cibler les jouets selon le genre a des conséquences. Par exemple, la gamme Lego Friends, qui vise les filles, se concentrer sur le jeu de rôle, et non sur la construction. Les garçons semblent aussi jouer différemment. Ces distinctions peuvent façonner la construction sociale de ces enfants : « Les compétences spatiales sont une partie de l'explication de la sous-représentation des femmes dans la science et la technologie », explique Jamie Jirout. Les choses peuvent évoluer.
Le clitoris au fil des siècles, de sa découverte à sa mauvaise réputation Attention, dans cet article, présence d’illustrations à caractère sexuel, avec des poils. Si tu es mineur, tu peux quand même regarder. Surtout si tu veux voir un clitoris chanter du Claude François. Les personnes peu à l’aise avec leur corps et l’humour peuvent connaitre quelques difficultés. Je me dégage de toute responsabilité. Le clitoris existe depuis toujours, enfin, depuis l’humain quoi (et certains animaux, oui oui), mais si on en croit les scientifiques… C’est pas si vieux. En -300 Hippocrate a bien compris que c’est l’organe du plaisir féminin, il l’appelle « le serviteur qui invite ses hôtes ». Avant le XVIème siècle, on a pas de trace du clitoris, ça ne veut pas dire qu’il n’existe pas, non, ça veut dire qu’on ne s’y intéresse pas. Bien ouej mec ! Malheureusement, au fil des siècles, ça va foirer. Au XVIIème siècle, la médecine signale le clitoris sur de nombreux dessins anatomiques, c’est une belle avancée. *Je crois que je n’ai jamais été aussi fière d’un sous-titre.
Il était une fois... le sexe ! Près de 95% des espèces animales se reproduisent par le biais de la sexualité. Pourtant le sexe n'est pas la méthode la plus efficace sur un plan évolutif. Sur Terre, on transmet la vie en transmettant ses gènes, et pour l'évolution la meilleure méthode est celle qui permet de transmettre le maximum de gènes. Par La rédaction d'Allodocteurs.fr Rédigé le 25/06/2015, mis à jour le 19/08/2015 à 14:53 La reproduction sexuée ne permet de transmettre que 50% de ses gènes. Trop de gaspillage de gamètes chez les humains Chez les humains, on gaspille aussi beaucoup de gamètes. Pour la reproduction, le sexe est beaucoup trop cher, mieux vaut se cloner. Pourquoi le clonage n'a-t-il pas été favorisé ? Il faut remonter le cours du temps jusqu'à l'origine de la sexualité. À un moment donné, ces bulles ont été un peu trop libertines et elles ont incorporé trop d'ADN, et cela n'est pas bon. Notre sexualité découle-t-elle des bulles libertines ? Voir aussi sur Allodocteurs.fr Sponsorisé par Ligatus