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Bataille de Stalingrad

Bataille de Stalingrad
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La bataille de Stalingrad désigne les combats du 17 juillet 1942 au 2 février 1943, pour le contrôle de la ville, aujourd'hui Volgograd, entre les forces de l'Union des républiques socialistes soviétiques et celles du Troisième Reich et de ses alliés. Ils incluent l'approche de la ville par les armées de l’Axe, les combats urbains pour sa conquête à partir de septembre, puis la contre-offensive soviétique, jusqu'à l'encerclement et la reddition des troupes allemandes. L'ensemble de ces combats, dans et hors de la ville, se sont étendus sur un peu plus de six mois et ont coûté la vie à environ 750 000 combattants[1] et à 250 000 civils parmi six nations, ce qui en fait une des batailles les plus meurtrières de l'histoire. Résumé[modifier | modifier le code] Le 28 juin 1942, l'Allemagne nazie lance sa deuxième grande offensive stratégique en URSS, l'opération Fall Blau, qui vise les pétroles du Caucase. Contexte[modifier | modifier le code] Related:  Stalingrad

Stalingrad battle data : units, commanders and men Armée rouge Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Un an après la fin de la Seconde Guerre mondiale, en 1946, cette armée, tout en gardant le surnom d'Armée rouge, prend le nom officiel d'Armée soviétique (Советская Армия, Sovetskaïa Armia), qu'elle conserve jusqu’à la dislocation de l'Union soviétique en décembre 1991. Les débuts pendant la guerre civile[modifier | modifier le code] 1919 - division de Taman. L'amélioration de l'armée par Trotsky[modifier | modifier le code] Cette nouvelle force armée n'est pour l'instant qu'une levée de volontaires, menée au combat par des officiers élus, certes motivée politiquement, mais dépourvue d'expérience militaire. Grâce à ce système et sa supériorité numérique, l'Armée rouge, prend définitivement l'ascendant sur les troupes blanches, malgré les interventions, parfois directes, des puissances étrangères et sa défaite contre la Pologne. La lutte durant la guerre civile[modifier | modifier le code] L’entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Wehrmacht Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La Wehrmacht (prononcé en allemand : [ˈveːɐ̯maxt] (littéralement « force de défense »)) est le nom porté par l’armée allemande dans le IIIe Reich d'Adolf Hitler à partir de la réforme de 1935 et jusqu'en août 1946, quand la capitulation allemande du dans le cadre de la Seconde Guerre mondiale est formellement reconnue. Elle est issue de la transformation de la Reichswehr, l'armée allemande créée par le traité de Versailles de 1919 consécutif à la défaite allemande dans la Première Guerre mondiale. De 1946 à 1955, il n'y a plus d'armée allemande ; elle est remplacée en Allemagne de l'Ouest par la Bundeswehr en 1955, et l'année suivante par la Nationale Volksarmee en Allemagne de l'Est. La Wehrmacht comporte trois armes : Elle est sous le commandement de l'Oberkommando der Wehrmacht (OKW), qui supervise les commandements suprêmes des trois armes. Organisation[modifier | modifier le code] Innovations tactiques[modifier | modifier le code]

Gueorgui Joukov Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Gueorgui Konstantinovitch Joukov (en russe : Георгий Константинович Жуков) ( CJ - ) est un militaire et homme politique russe, puis soviétique. Famille et jeunesse (1896-1914)[modifier | modifier le code] Famille[modifier | modifier le code] En 1891, à 50 ans, son père se remaria avec Oustinia Artemievna du village voisin de Tchernaïa Griaz, qui était très pauvre elle aussi. En 1901, Gueorgui eut un petit frère appelé Alekseï. Jeunesse[modifier | modifier le code] En 1903, Iegor, comme le surnomme son père, entre dans l'âge de raison : il doit commencer à travailler aux fenaisons et aux moissons ; maladroit, il se coupe à l'annulaire gauche (une cicatrice qu'il garde à vie). En 1904 il entre à l'école, et rejoint les chœurs. En 1905, les grèves se multiplient en Russie et à Moscou en particulier. Au printemps 1911 il rentre chez sa famille pour dix jours. Première Guerre mondiale (1914-1918)[modifier | modifier le code]

Konstantin Rokossovski Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Konstantin Konstantinovitch Rokossovski (en russe : Константин Константинович Рокоссовский ; en polonais : Konstanty Rokossowski), né le 21 décembre 1896 à Varsovie (selon le recensement de 1920) ou à Velikié Louki (selon son autobiographie), mort le 3 août 1968, est un officier supérieur soviétique qui fut commandant dans l'Armée rouge pendant la Seconde Guerre mondiale et ministre de la Défense en Pologne. Biographie[modifier | modifier le code] Fils de Josef Xavier Rokossovski (1853-1902), inspecteur des chemins de fer, et de Antonina Ovsyannikov (?-1911) enseignante, il est issu d'une famille polonaise ayant perdu ses titres de noblesse au milieu du XIXe siècle mais d'où sont issus plusieurs officiers de Cavalerie. Orphelin à 14 ans, Konstantin commence à travailler dans la construction[1]. Première Guerre mondiale et Révolution russe[modifier | modifier le code] Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Alexandre Vassilievski Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Alexandre Mikhaïlovitch Vassilievski (en russe : Александр Михайлович Василевский) ( - ), est un chef militaire soviétique. Il fut notamment responsable de l'invasion de la Mandchourie dans le cadre de l'attaque de l'URSS contre l'Empire du Japon en 1945 pendant la Seconde Guerre mondiale ; il fut nommé maréchal de l'Union soviétique et, plus tard, ministre de la Défense. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse[modifier | modifier le code] Vasilevsky est né le 30 septembre 1895 à Novaïa Golchikha dans le uyezd Kinechma (qui fait maintenant partie de la ville de Vichuga dans le Ivanovo Oblast ). Première Guerre mondiale et guerre civile[modifier | modifier le code] Après avoir terminé ses études au séminaire et avoir passé quelques années à travailler comme professeur, Vassilievski se destine à devenir un ingénieur agronome, mais le déclenchement de la Première Guerre mondiale change ses plans. Vassilievski en 1928

Stavka Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La Stavka (en russe : Ставка) est l'état-major des forces armées de la Russie impériale et de l'Union soviétique. STAVKA est parfois écrit en majuscules dans la littérature occidentale, comme un acronyme. Ce terme désigne autant le personnel que l'emplacement. La Stavka russe pendant la Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code] Au début de la Première Guerre mondiale, le commandant en chef de l'armée impériale russe est le grand-duc Nicolas Nikolaïevitch, petit-fils du tsar Nicolas Ier. Le camp de la Stavka est d'abord établi à Baranovitchi, une ville de Russie Blanche (appelée aujourd'hui Biélorussie), alors dans la partie polonaise de l'Empire russe. La Stavka soviétique pendant la Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code] Peu de temps après, Meretskov, adjoint du ministre de la Défense, est arrêté sous de fausses accusations par Beria et Merkoulov.

Front du Don Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Formation[modifier | modifier le code] Il s’agit du nom donné à l’ancien front de Stalingrad à partir du , c'est un des trois fronts qui participent à la contre offensive soviétique lors de la bataille de Stalingrad. Initialement les positions du front barrent l'Isthme Don - Volga et comprennent une tête de pont sur la rive droite du Don. Lors de sa formation il a pour commandant le général Constantin Rokossovski, qui remplace Gordov ancien chef du front de Stalingrad, et pour chef d'état major Mikhail Malinin. Historique opérationnel[modifier | modifier le code] Les offensives de Kotluban[modifier | modifier le code] L'opération Uranus[modifier | modifier le code] L'opération Koltso[modifier | modifier le code] Le , quelques jours après la reconquête de Stalingrad, le front du Don devient le front central. Composition[modifier | modifier le code] Soutenues par la 16e Armée aérienne (S. Toujours soutenues par que la 16e armée aérienne.

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