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« Eloge du bien-être au travail », par Dominique Steiler, John Sadowsky et Loïc Roche

« Eloge du bien-être au travail », par Dominique Steiler, John Sadowsky et Loïc Roche
En s'inspirant des essais de nombreux théoriciens comme Robert Owen ou Mary Parker Follet, les trois auteurs de cet ouvrage, Dominique Steiler, John Sadowsky et Loïc Roche, spécialistes de l'entreprise, s'efforcent de montrer comment une entreprise peut agir pour le bien-être de ses salariés et ce qu'elle y gagne. De même que St-Just proclamait à la chambre, en 1794, que le bonheur était une idée neuve en Europe, les auteurs démontrent que le bonheur - pas uniquement d'un point de vue matériel - est une idée neuve au sein de l'entreprise. Cependant, à la fois le titre et le sujet font question : en effet, dans un climat de qui incite de plus en plus à la compétition, considérer l'entreprise comme un lieu d'épanouissement ne relève-t-il pas de l'utopie ? Pourquoi les salariés se suicident-ils ? Tout d'abord, le stress explique le suicide mais il n'est pas seul coupable et des milliers de raisons peuvent expliquer le passage à l'acte. Anne Grandazzi

S'émerveiller d'un rien - Un antidote au désenchantement Autant la vie blesse, autant elle nous pourfend chaque jour, autant elle nous tend la perche, nous fournit d'occasions de s'émerveiller malgré les malgré. Une vitrine de Noël, une chorale de centre commercial, une nappe blanche se posant en surprise par milliards de flocons duveteux, un «pestacle de Nowel» d'enfants rempli de maladresses et de nervosité, une mitaine orpheline oubliée derrière, dernier témoin du pêle-mêle, autant d'occasions de s'attendrir encore et de décrocher une étoile à la cime du sapin. Le mot «encore» n'est pas vain devant le désenchantement du monde qui s'offre à nous à chaque Cancún (Copenhague, Bali...), à chaque conflit qui s'éternise, à chaque enfant-soldat qu'on recrute, à chaque anniversaire de Polytechnique remémoré. Tiens, ce matin, j'apprends qu'un enfant de 13 ans et un ado de 16 ans ont choisi la mort la semaine dernière, chacun de son côté et sans explications. «Il faut aimer la vie pour s'émerveiller. Honte à celui qui va bien cherejoblo@ledevoir.com

Plus de 3 millions de Français au bord du burn-out Plus de 3 millions d'actifs courraient un risque élevé d'épuisement professionnel. Faut-il mieux reconnaître cette dépression liée au travail ? Plus de 3 millions d'actifs ont un risque élevé de faire un burn-out, selon une étude publiée mercredi 22 janvier par le cabinet Technologia. A l'occasion de cette étude, ce cabinet de prévention des risques professionnels lance un appel pour la reconnaissance par les autorités de ce syndrome d'épuisement professionnel. Lire notre enquête (édition abonnés) : L'inquiétante banalisation du dopage des cadres Technologia s'est fondé sur un sondage mené auprès de 1 000 actifs. Le cabinet d'experts, qui est notamment intervenu chez France Télécom après la vague de suicides de 2008-2009, relève que le risque de burn-out, caractérisé par un travail excessif et compulsif, est particulièrement élevé chez les agriculteurs (23,5 %), devant les artisans, commerçants et chefs d'entreprise (19,7 %) et les cadres (19 %).

Le travailleur victime de burn-out pourra être indemnisé Cette loi est saluée comme une bonne chose. Désormais le stress, le burn-out les tensions relationnelles pourront être indemnisées au même titre que le harcèlement moral, sexuel ou les faits de violences. Ces indemnités peuvent aller de 3 à 6 mois de salaire. Pierre Firket, fondateur de la Clinique du stress à Liège réagit à cette avancée législative : "Je pense que l'évolution est là. Pour Pierre Firket, "c'est un point de départ parce qu'on est dans des considérations très complexes où la causalité travail-souffrance psychologique n'est pas facile à faire.

Nouvelle pointe de stress pour les cadres La situation est de plus en plus lourde pour les cadres en entreprises. Selon le dernier baromètre Opinionway pour la CFE-CGC, publié le 14 février, 74% des cadres estiment que leur charge de travail est un peu ou beaucoup plus lourde que les années précédentes. Ils sont près d’un tiers à donner une note supérieure à 7 sur l’échelle du stress dans l’entreprise. Viennent ensuite les inquiétudes sur les conditions générales de la situation professionnelle (58%) et les difficultés à concilier vie privée et emploi (56%). 56% des personnes pensent aussi que des consignes contradictoires dans leur situation professionnelle amplifient leur anxiété. Ils sont 74% à se plaindre d’avoir des charges de travail plus lourdes que les années précédentes. 89% estiment qu’ils travaillent trop vite (contre 86% précédemment) et 52% que leurs responsabilités dépassent souvent ou parfois leur fiche de poste. BJ7803 CFE CGC StressV17 Presse

L’orientation au travail des générations : le cas de la génération X au Québec 1Les discours sur la jeunesse laissent souvent entendre que les valeurs des jeunes se distinguent de celles des générations précédentes. Ces discours sont particulièrement fréquents lorsqu’il s’agit du rapport que les jeunes entretiennent avec le travail. On les accuse régulièrement de ne pas vouloir travailler, d’être peu consciencieux et d’être plus attachés au salaire qu’à l’entreprise qui les embauche. L’époque actuelle ne fait pas exception. Les discours du moment laissent entendre que les jeunes, habitués de tout avoir sans effort, ne seraient pas disposés à accepter autant de contraintes que leurs prédécesseurs et seraient prêts à tout abandonner si leurs besoins ne sont pas satisfaits (Allain, 2008). 2Dans les années 1980 et au début des années 1990, c’était le rapport au travail des derniers-nés du baby-boom qui suscitait de multiples interrogations. 4Au Québec et au Canada, les discours entourant cette cohorte de jeunes n’étaient pas véritablement différents.

Génération Y : les 5 futures révolutions de l'entreprise - "Le Prix de la Confiance" Crédits photo : Shutterstock.com Extraits du livre "Le prix de la confiance, une révolution humaine au coeur de l'entreprise" (Eyrolles, décembre 2012) Livres RH : la sélection de l'été Tout l'été, des experts RH et des DRH vous recommandent des ouvrages incontournables publiés depuis un an.Jean-Michel Garrigues, DRH BLB &Associés, a choisi "Le prix de la confiance" de Didier Pitelet (Editions Eyrolles).> Que dit ce livre ? La révolution humaine en marche, portée par les réseaux sociaux, va imposer cinq grands chantiers aux entreprises : le devoir moral d’insertion des jeunes, réinventer le leadership, gérer leur réputation et développer une Marque Employeur pilier de son identité corporate, inventer un nouveau communautarisme. 1 / Le devoir moral d’insertion des jeunes (...) La confiance des futurs salariés en jeu 2 / Réinventer le leadership Crédits photo : Droits réservés Didier Pitelet, fondateur de Moons'Factory, auteur du « Le Prix de la confiance ». 3 / La réputation de l’entreprise

"Le Monde Magazine" : Au secours ! Tout va trop vite ! L'accélération affecte aussi les actualités, les événements et même, dites-vous, la mémoire. Il est frappant de constater combien des successions d'événements du mois précédent, ou de quelques jours auparavant, parfois même de quelques heures, auxquels nous donnions tant d'importance, qui nous semblaient chargés de signification, disparaissent de notre mémoire. Parfois, ils ne semblent même pas laisser de trace. Tous ces événements nous apparaissent déjà comme voilés par la brume de l'histoire accélérée. Notre époque se montre extrêmement riche en événements éphémères et très pauvre en expériences collectives porteuses de sens. Si les premiers journaux quotidiens s'étaient donné pour objectif de nous offrir les "nouvelles du jour", ils ne suffisent plus aujourd'hui. Ici encore, l'accélération technique contribue à celle du changement social. L'accélération touche donc aussi notre capacité de comprendre notre époque en profondeur. Car les images vont vite, les arguments lentement.

Slow management : l'éloge de la lenteur À la tête de l'imprimerie Coquand de 45 salariés, qu'il a reprise en 2000, Sylvain Bouteiller a vite appris à manager en zone de tempête. "Nous sommes victimes de la crise de l'écrit et de la concurrence de pays à faible coût de main-d'oeuvre, qui se traduit depuis plusieurs années par une baisse de notre chiffre d'affaires." Pourtant ce chef d'entreprise isérois n'a pas choisi de rendre les armes. Sa force ? "Pouvoir s'appuyer sur les compétences techniques de mes collaborateurs qui, de par la connaissance de leur métier, savent trouver des solutions innovantes pour nous permettre de continuer à décrocher des contrats." Écouter pour mieux décider. En plus d'une visite quasiment quotidienne à la machine à café où se retrouvent les équipes, tous les mercredis matins, entre 10 heures et midi, la porte de son bureau reste grande ouverte. Jouer collectif Fédérer autour d'un intérêt commun. Un concept qui se développe Reconnecter le sommet et la base...

voir le JT 20h sur France2 du 19/12/2011... by tamjattiot Dec 21

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