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Analyse d'un passage à l'antenne, par Pierre Bourdieu (Le Monde diplomatique, avril 1996)

J’ai écrit ces notes dans les jours qui ont suivi mon passage à l’émission « Arrêt sur images ». J’avais, dès ce moment-là, le sentiment que ma confiance avait été abusée, mais je n’envisageais pas de les rendre publiques, pensant qu’il y aurait eu là quelque chose de déloyal. Or voilà qu’une nouvelle émission de la même série revient à quatre reprises — quel acharnement ! — sur des extraits de mes interventions, et présente ce règlement de comptes rétrospectif comme un audacieux retour critique de l’émission sur elle-même. Beau courage en effet : on ne s’est guère inquiété, en ce cas, d’opposer des « contradicteurs » aux trois spadassins chargés de l’exécution critique des propos présentés. La récidive a valeur d’aveu : devant une rupture aussi évidente du contrat de confiance qui devrait unir l’invitant et l’invité, je me sens libre de publier ces observations, que chacun pourra aisément vérifier en visionnant l’enregistrement des deux émissions (1). Ce que j’aurais voulu dire

https://www.monde-diplomatique.fr/1996/04/BOURDIEU/5425

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Petit guide de l’insurrection en milieu urbain – Eunomia Petit guide pratique à destination des manifestant·e·s qui convergeront samedi : Étudiant·e·s, lycéen·ne·s, gilets jaunes, travailleur·se·s, syndicats, quartiers populaires, écolo, fonctionnaires, anarchistes, communistes etc. Connaître ses droits Il est impératif, face à la police de bien connaître ses droits et donc les limites légales de leur pouvoir de répression. Compter les manifestants : la vérité en sous-traitance, par Pierre Rimbert (Le Monde diplomatique, décembre 2017) Pour rétablir le crédit du journalisme, il fallait un électrochoc. Lancer un mouvement pour soustraire la presse aux griffes des oligarques ? Décupler les budgets consacrés à l’international et aux enquêtes sociales ? Thomas Legrand, éditorialiste politique à France Inter, a son idée.

L'Équipe relie l'improbable dans sa nouvelle campagne Du karaoké au football en un print. L’Équipe est depuis plus de 70 ans le média sportif de référence en France. Le quotidien revient avec DDB Paris, pour une campagne de marque inaugurant la nouvelle signature du média « tous unis par le sport ». Les visuels montrent comment toutes les associations d’idées, même les plus improbables, conduisent au sport, et donc à l’Équipe. Saviez-vous par exemple qu’il n’y avait que deux idées intermédiaires entre le fait de croiser son ex et le média ? Au fil des ans, l’humour bon enfant est devenu l’une des marques de fabrique des campagnes de l’Équipe. Pour chaque personne à la rue, la France compte trois logements vacants En France métropolitaine, 2,9 millions de logements restent vacants, dont 346 000 à Paris, selon l’institut national des statistiques (Insee), qui a publié ce 2 octobre les chiffres du parc de logements [1]. Presque un logement sur dix – 8 % – sont donc vides (les résidences secondaires, même inoccupées une large partie de l’année, ne sont pas considérées comme des logements vacants). C’est un million de logement vacants en plus qu’en 1998, où leur nombre s’élevait déjà à 1,8 million. « Depuis 2006, le nombre de logements vacants s’accroît dans l’ensemble des unités urbaines, mais de façon plus contenue dans celle de Paris. Cette hausse concerne à la fois les logements individuels et collectifs », signale l’Insee.

Jean Stern La presse va mal en France parce que les patrons du CAC 40 ont mis la main dessus : telle est l’idée centrale de ce livre. À la Libération, on ne parlait que de mettre les journaux à l’abri des puissances d’argent, de protéger leur indépendance. Mais au fil des années, cette louable ambition s’est effilochée. Aujourd’hui, les Arnault, les Dassault les Pigasse, les Lagardère, les Pinault, les Bolloré et autres seigneurs contrôlent la presse nationale via leurs holdings aussi opaques que rémunératrices. Jean Stern, homme de presse s’il en est, montre comment les “journalistes-managers” – July, Colombani – ont conduit Libération et Le Monde à leur perte avant d’en être éjectés sans égard. Les 5 meilleurs sites pour télécharger des torrents Le système de partage de fichiers torrents ne connait pas la crise. Toujours très populaire parmi les internautes du monde entier, il bénéficie d’une aura croissante grâce à des logiciels clients qui se sont simplifiés et des annuaires faciles d’accès pour trouver et télécharger des torrents. Voici une liste des 5 meilleurs sites où trouver et télécharger des torrents.

La vie secrète des SDF de Roissy Aéroport Roissy Charles-de-Gaulle, Tremblay-en-France (95) – Assise sur un banc du terminal 2F, Céline crochète. Entre ses doigts, les fils bleus, blancs et verts deviennent une écharpe. Avec son chariot rempli de bagages, ses écouteurs dans les oreilles, elle pourrait être confondue avec le reste des voyageurs. Sauf que Céline vit ici, à l’aéroport. Cette Vietnamienne a atterri à Roissy en janvier 2016, au terminal 1. A Noël, de la caillasse pour la presse indé ! Les liens ci dessous renvoient directement aux offres d’abonnements, de dons ou de parrainage. Liste en cours. [1] Si vous voyez des manques, n’hésitez pas à me les signaler. Presse et enquêtes Acrimed, le toujours sémillant critique des médias AOC, pour une appellation socio-critique non contrôlée BastaMag, le radicalement indépendant Disclose, les enquêteurs à but non lucratif Frustration, les socio-critiques Le Vent Se Lève, la jeune garde Les Jours, le talent en série Lundi Matin, l’hebdomadaire de la joie Mediacités, l’investigation façon OK Corral Mediapart, le tri-quotidien des sales affaires Next INpact, pour les nerds et les énervés Rapports de force, l’info pour les mouvements sociaux Reflets, les as de l’information‑hacking Reporterre, le quotidien de l’écologie StreetPress, l’info de la rue

Fil d’actualité vs enquête - Vidéo - Je suis Elise Lucet, je présente Envoyé Spécial et Cash Investigation sur France 2. - Moi c’est Axel Lattuada, et j’incarne Lexa pour la chaîne “Et tout le monde s’en fout”. Mais ce dont on ne se fout pas, c’est la marée d’infos dans laquelle on se noie tous les jours...

Je suis… – Madjid Ben Chikh, Tôkyô Je suis le juif des juifs, je suis le noir des noirs, je suis l’hérétique des hérétiques, je suis la pute des putes, je suis le toxico des toxicos, je suis la femme des femmes, je suis le musulman des musulmans, je suis l’indigène des indigènes, je suis le paria, je suis le souffre douleur, je suis l’insulte, je suis le crachat, je suis le complot des complots, je suis génétique ou pervers à moins que je ne sois fou c’est au choix, je suis ce que j’ai voulu ou je suis une victime qu’il convient de protéger à moins que je ne sois cool ou monstrueux c’est au choix. Je suis persécuté. Je suis dans des vieux livres européens du 19ème siècle, photographié, compilé, étudié, disséqué, j’y suis nu, j’y suis le poids de mes testicules étalé sur des centaines de pages, j’y suis la longueur et l’épaisseur de mon pénis étalés sur des centaines de pages, j’y suis réduit à un doigté anal censé percer mon mystère et raconté sur des centaines de pages. Je suis ton père.

Comment la pensée devint unique, par Susan George (Le Monde diplomatique, août 1996) Si les néolibéraux (1) et la pensée unique (2) semblent maîtres du terrain idéologique, il n’en fut pas toujours ainsi. Dans les années qui suivirent la seconde guerre mondiale, le néolibéralisme était partout ultra-minoritaire. Si, aux Etats-Unis, ses pères fondateurs disposaient de peu d’atouts au départ, ils avaient cependant assimilé un principe essentiel : les idées ont des conséquences. En 1948, Richard Weaver avait donné cette maxime pour titre à un livre qui allait connaître une longue carrière et un grand retentissement outre-Atlantique (3).

De l’information au piège à clics, par Sophie Eustache & Jessica Trochet (Le Monde diplomatique, août 2017) Usiner en quelques minutes des articles insolites sur le dernier sujet qui agite les réseaux sociaux, y glisser des références flatteuses aux annonceurs publicitaires, saupoudrer l’ensemble de vidéos amusantes qui feront le tour d’Internet : la recette a porté à des sommets l’audience des sites d’info-divertissement Melty, Konbini ou encore BuzzFeed. La presse traditionnelle porte sur ces jeunes concurrents un regard ambivalent fait de mépris pour un journalisme ouvertement bâclé et de fascination pour le nombre de visites qu’il génère. Cofondateur de Melty et président de l’entreprise jusqu’en mars dernier, M. Car derrière les décors acidulés se cache un univers de forçats. Melty fonctionne en partie grâce au « contenu » fourni par des autoentrepreneurs payés en fonction du nombre de clics qu’a généré l’article : 4 euros au minimum, et un maximum de 30 euros quand le texte atteint les dix mille vues en vingt-quatre heures.

Julie C. éducatrice face à l'exclusion et la violence sociale : ce qu'on ne m'a pas appris, ce que j'ai appris... - Ecrire Pour et sur le Travail Social Face à la situation catastrophique de l’hébergement d’urgence, à la flambée des fins de prise en charge hôtelière pour les familles, avec des enfants en situation de handicap qui dorment dehors, des taux de refus qui explosent à nouveau sur le 115 …, un nouveau collectif s’est organisé à Toulouse rassemblant des travailleurs sociaux, des militants, bénévoles et personnes accueillies ou hébergées. Ce groupe de militants a organisé un nouveau campement devant la préfecture. Le collectif a créé un compte facebook. C’est là que j’ai pu découvrir sans doute comme certains d’entre vous ce témoignage chargé d’émotions et de révolte d’une éducatrice spécialisée Julie C.

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