Le téléphone : leur précieux ?
Le téléphone : leur précieux ? La relation avec le téléphone portable est-elle source de bonheur ? Les élèves de Collège ont souvent du mal à argumenter et à développer leurs idées. Comment dès lors les aider à mettre en ordre leur pensée et à envisager un problème sous différents angles ? Le sujet choisi est celui de la place du téléphone portable dans la vie des adolescents.
Bruno Devauchelle : Une charte éducative pour les smartphones ?
Le monde scolaire est aujourd'hui amené à faire face à l'impact des téléphones portables et des smartphones. Présents dans les cartables ou les poches d'un nombre de plus en plus grand d'élèves, mais aussi de la plupart de leurs enseignants, les échanges et les billets se multiplient sur internet et les réseaux sociaux pour inviter soit à la bienveillance, soit à l'opposition radicale. Bref les smartphones ne laissent pas indifférents.
Contenu : 12 formats innovants pour maximiser l'engagement
Sur Internet, les articles de 500 à 800 mots sont légion. De nombreux contenus sont calibrés ainsi : suffisamment de mots pour que Google les référence, mais pas trop non plus pour pouvoir en publier beaucoup. C’est sans doute efficace pour obtenir de bons résultats SEO, mais l’engagement obtenu n’est pas optimisé. Face à ce constat, Tristan Ferne (R&D à la BBC) a publié un article sur Medium, Beyond 800 words: new digital story formats for news. 12 formats innovants sont présentés, pour mieux capter l’attention et l’intérêt du lecteur.
Interdiction du portable au collège : est-ce réaliste ?
Partager cette info C’était l’une des promesses de campagne du candidat Macron : bannir les téléphones mobiles du collège. Le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer l’avait de nouveau martelé en septembre ; hier, il expliquait même à France Inter que les élèves faisaient moins de sport pendant les récréations parce qu’ils passaient leur temps sur leur smartphone.
BYOD : utilisez les appareils personnels des élèves.
Apparu au milieu des années 2000 dans les entreprises, le BYOD, « Bring Your Own Device » (ou AVAN en français pour « Apportez Votre Appareil Numérique ») fait aujourd’hui une percée spectaculaire dans les salles de classe. L’esprit du BYOD est de permettre à chaque utilisateur de travailler partout et à tout moment avec son appareil numérique personnel. Avec cette approche, un établissement scolaire dispose d’un moyen économique de favoriser l’apprentissage numérique des élèves et de leur permettre d’accéder à de nouvelles ressources pédagogiques au sein de la classe. Ainsi, l’apprenant choisi d’utiliser un outil : ordinateur portable, tablette, Smartphone…qu’il maitrise et qu’il peut utiliser à sa convenance en dehors des cours. Cette nouvelle pratique pose évidemment un certain nombre de questions, relatives à la gestion de la classe, à la planification des activités et soulève un réel problème d’équité (quid des élèves qui ne possèdent pas d’un appareil numérique ?). Commentaires
Des nouvelles toutes fraîches de l’école des Lumières
Voilà plus de vingt cinq ans que les collectivités locales, communes, départements, régions, chacune pour sa part, avec ses moyens propres et forcément inégaux, dans son domaine de compétences, équipent les salles de classe des écoles, collèges et lycées de matériels de communication numériques et les connectent à l’internet. Tout cela a coûté beaucoup, beaucoup d’argent. Au-delà du câblage actif ou passif, des dispositifs de connexion sans fil, des différents serveurs nécessaires à la pédagogie, quelquefois nombreux en lycée ou à l’université, ce sont des quantités massives d’ordinateurs fixes et mobiles, des tablettes plus souvent ces derniers temps avec le plan numérique à l’école et au collège, terminaux dont il est nécessaire de prévoir la garantie, la maintenance et le remplacement tous les quatre ou cinq ans, qui ont été livrés par les collectivités territoriales dans les salles de classe.
BYOD et contexte scolaire - Canopé - Mai 2017
A l'heure où le droit à la déconnexion fait son entrée dans la législation française pour les entreprises, le lien que nous entretenons avec nos équipements mobiles personnels dans la sphère privée autant que dans la sphère professionnelle est aisément mesurable. La peur d'être déconnecté en est devenue une réalité sociale qui porte un nom : la nomophobie. Ce néologisme n'est plus ni moins que la traduction d'une dépendance à notre smartphone. Les récentes études publiées sur l'équipement des foyers français en termes d'outils numériques ne manquent pas de confirmer ce ressenti général. Ainsi, 77 % des adolescents et jeunes adultes de 13 à 19 ans sont équipés d'un smartphone et 68 % d'un ordinateur. L'addictologue Laurent Karila recourt à l'expression “doudou virtuel” pour caractériser cette dépendance se manifestant par une angoisse de ne pas être alerté en temps réel d'une notification sur un réseau social ou d'un message manqué.
Téléphones en classe au collège : témoignage
Christian Westphal enseigne la physique-chimie au collège de Truchtersheim (67), dans un environnement socio-économique réputé plutôt favorisé. Il exerce également les fonctions de personne ressource pour le numérique (PRN) dans son établissement depuis plus de 15 ans et de formateur académique, en particulier autour des usages de la plateforme Moodle*. Il utilise les smartphones de ses élèves en classe. École de demain : Quels sont vos usages des smartphones avec les élèves ? Christian Westphal – Le premier usage du téléphone portable en classe a été pour l’appareil photo. Depuis quelques années je demandais aux élèves de rédiger les rapports de TP à la maison mais de façon collaborative sur un wiki** de Moodle.
Quelle place pour le BYOD à l’école ?
Qu’est-ce que le BYOD ? BYOD est l’abréviation de l’expression anglaise « Bring Your Own Device » que l’on traduit généralement par « Apporter votre Appareil Personnel ». En français, on emploie parfois les expressions AVAN (Apportez Votre Appareil Numérique » ou AVEC (Apportez Votre Equipement de Communication). Ce phénomène a d’abord concerné le monde du travail. Les plus jeunes, habitués à utiliser à tout moment de leur vie quotidienne leur équipement personnel (smartphone ou tablette…) tendent à continuer quand ils sont sur leurs lieux de travail, au détriment de l’équipement qui pourrait leur être fourni par leur entreprise.