Algérie, nos mémoires, avec Benjamin Stora Benjamin Stora est notre « Monsieur Algérie ». Spécialiste de l’histoire du Maghreb contemporain, professeur à l’Université Paris 13 et à l’INALCO, il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur l’Algérie La gangrène et l’oubli, la mémoire de la guerre d’Algérie (La Découverte, 1991), et d’essais plus personnels comme Les guerres sans fin. Un historien, la France et l’Algérie en 2008 ou Les clés retrouvées en 2015 chez Stock. Les racines de l'idéologie nazie L'OBS. Comment peut-on définir la révolution culturelle nazie? Johann Chapoutot.
Convoi 77, dernier convoi de déportés Drancy - Auschwitz Une vidéo amateur a été réalisée pendant ce colloque, pour donner un aperçu des échanges, elle est consultable au-dessous du compte-rendu. Cette rencontre, initiée et préparée par l’équipe projet France de Sciences Po Paris, qui accompagne la direction de l’association pour la gestion du projet, et tenue dans ses locaux parisiens rue St Guillaume, a été un réel succès. Des enseignants responsables de projet sont venus exposer leur travail, pour certains accompagnés de quelques élèves. Après une présentation de l’association par Serge Jacubert, les élèves de Sciences Po ont remercié tous les participants pour le temps consacré à ce projet et leur investissement. « Heidegger n’a jamais cessé de participer à la mise en œuvre de la politique nazie » Dans une tribune au « Monde », la philosophe Sidonie Kellerer revient sur une récente découverte qui démontre que le penseur était toujours membre, en avril 1942, de la Commission pour la philosophie du droit, une instance nazie dirigée par Hans Frank, « le boucher de la Pologne ». LE MONDE | • Mis à jour le | Par Sidonie Kellerer (Professeur de philosophie à l’université de Cologne) Tribune. Les Cahiers noirs, les carnets du philosophe, dont quatre volumes ont été publiés depuis 2014, montrent que Heidegger n’a pas hésité, durant les années du nazisme, à justifier « philosophiquement » ses propos antisémites. Pourtant, nombreux sont les chercheurs qui soutiennent que cet antisémitisme irait de pair avec une critique croissante du régime nazi. Ainsi, dans une tribune parue le 12 octobre dans Libération, Jean-Luc Nancy affirme-t-il – sans preuves – que Heidegger aurait « accablé » les nazis avec la dernière « virulence », dans ses textes des années 1930.
L'expérience combattante - Apocalypse 10 destins À la fin du XXe siècle, les historiens du Centre de recherche de l’Historial de la Grande Guerre, créé en 1992 à Péronne, s’intéressent à l’expérience culturelle du conflit et reprennent également l’idée de l’avènement d’une violence nouvelle dans l’affrontement entre nations, défendant l’idée « d’un consentement » des combattants dans ce conflit. Selon eux, « les soldats ont, comme le reste de la population, largement accepté l’effort de guerre, dans un consentement qui participe de la culture de guerre[14] ». C’est certainement le cas du Canada, dont la partie principale de l’effort militaire est constituée de volontaires. Les Canadiens, après le printemps 1915 et l’arrivée au pays de centaines de blessés des premiers combats, ne pouvaient ignorer la violence et la brutalité du champ de bataille.
Rendre accessible l'Histoire : Rosa Amelia Plumelle Uribe Dans les émissions n°21 et 22 nous vous proposions un entretien avec Rosa Amelia Plumelle Uribe. Avocate, et historienne – bien qu’elle ne revendique pas ce titre de spécialiste – elle s’attache à faire de ses livres des outils radicaux et largement partageables contre l’aliénation raciale et la domination coloniale. Nous avions déjà parlé de « La Férocité blanche », un livre essentiel dans l’émission n°5. Avec « Traite des blancs, traite des noirs » paru en 2008 et « Victimes des esclavagistes musulmans, chrétiens et juifs » paru en 2012, cet ouvrage inaugurait une trilogie exigeante dont le but avoué est non seulement de faire toute la lumière sur l’esclavage des noir-e-s mais aussi de mettre en évidence toute une culture occidentale raciste de déshumanisation et d’anéantissement. CASES REBELLES : Comment expliquez-vous la méconnaissance globale, voire l’invisibilisation, qu’il y a de la présence noire en Amérique latine, en Argentine par exemple ?
KL-Natzweiler : le Struthof - Archives départementales du Bas-Rhin Année de réalisation : 2015 Niveau : 3e, 1ère et Terminale Matières : histoire, EMC Programme en vigueur : 2016 Le 1er mai 1941, au lieu-dit « le Struthof », les nazis ouvrent un camp de concentration, le KL-Natzweiler. La décision d’implanter un camp à proximité d’une carrière de pierres, repérée par l’ingénieur Blumberg, date en fait de septembre 1940. Seul camp de concentration sur le territoire de la France actuelle, le camp du Struthof est implanté dans une Alsace annexée de fait par l’Allemagne hitlérienne, à la suite de la défaite de la France en mai-juin 1940. La région et ses habitants sont germanisés et nazifiés.
Stéphane Courtois : «C'est bien Lénine qui a inventé le totalitarisme» FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Il y a cent ans, les bolcheviques prenaient le pouvoir, en Russie, sous la direction de Lénine. Dans la biographie qu'il lui consacre, Stéphane Courtois montre que c'est le leader révolutionnaire qui a voulu la guerre civile, la terreur et la dictature du parti communiste érigé en parti unique. Un système dont héritera Staline, disciple et continuateur de Lénine. «Au moins 300 familles ont réclamé le soldat inconnu vivant» L 1r fvrr 1918, n sldt frnçs rr sr ls qs d l gr d Lyn-Brttx. mnsq, hbt, l n s rppll n d'ù l vnt n prq l st l, ps dvntg ls prvs q'l trvrss. Sn hstr tt tmb dns l'bl. n jn hstrn d l Prmèr Grr mndl, Jn-Yvs L Nr, l' rdcvrt t cnscr n lvr nthlm Mngn, «l sldt ncnn vvnt» (1), dnt l cs fscn n pnn trmts pr l grnd msscr d 1914-18. Jn-Yvs L Nr, tr d'n thès nvtrc sr ls mrs sxlls ds Frnçs drnt l Grnd Grr (2), rvnt sr ctt hstr trgq. Q tt nthlm Mngn ? Qnd l t dcvrt, rrnt Lyn, l fst prt d'n cnv d prsnnrs q rrvnt d'llmgn.
« Il est parti réparer la climatisation ». Quand le colonialisme de Macron refait surface Crédit photo : Reuters « Je suis d’une génération qui n’a jamais connu l’Afrique coloniale ». C’est en débutant son discours ainsi que Macron, en visite à l’université Joseph Ki-Zerbo à Ouagadougou, entendait rompre une bonne fois pour toute avec la Françafrique.