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Chômage: la face cachée du "miracle économique allemand"

Chômage: la face cachée du "miracle économique allemand"
Les derniers chiffres du chômage en Allemagne sont tombés, et ils sont époustouflants. Avec officiellement 2,8 millions de chômeurs, soit 6,9% de sa population active, l’Allemagne a battu un nouveau record depuis la réunification. Une baisse spectaculaire depuis le pic historique atteint en janvier 2005, quand le nombre de demandeurs d’emplois atteignait 5,1 millions. Mieux encore: Frank Weise, le directeur général de la Bundesagentur für Arbeit [l'équivalent du Pôle-emploi], assure que le marché du travail ne montre pas de signes d’essoufflement: Le niveau du chômage est à son plus bas niveau depuis 1992 (…) la demande de main d’œuvre reste forte. Au sens du Bureau international du travail (BIT), ce taux s'inscrivait même à 6,1% en juillet [dernier mois disponible pour des comparaisons], contre 9,9% en France ou 9,1% aux Etats-Unis. Le "Japon de l'Europe" En 2001, le Chancelier socialiste Schröder, qui voit se profiler la prochaine élection, décide de prendre le problème à bras le corps.

Crise : arrêtons avec l'éternelle référence au "modèle allemand" Angela Merkel le 18/11/11 à Berlin (HANNIBAL HANSCHKE GERMANY OUT/AFP) Dans son édition de dimanche 20 novembre 2011, le plus gros tirage quotidien de la presse française a consacré une page entière à Jean-Louis Thiériot, l'un des co-auteurs du livre "France-Allemagne, l'heure de vérité" sorti chez Tallandier. Son comparse Bernard de Montferrand, ambassadeur à la retraite, coule des jours heureux loin des journalistes de "Ouest-France". Après avoir terminé sa carrière de diplomate à Berlin, Bernard de Montferrand gère depuis l'automne 2010 un organisme public à l'objectif ambitieux, Platform, qui réunit les Fonds Régionaux d'Art Contemporain. La compétitivité c'est bien, l'Allemagne c'est mieux "Pourquoi la France a décroché de l'Allemagne" est le titre choisi par "Ouest-France". L'interviewé de "Ouest-France" - "avocat et historien" si j'en crois sa notice bibliographique - ne s'intéresse pas vraiment à la question posée. Tout n'est pas parfait en Allemagne Le piège du catastrophisme

La compétitivité allemande? 20% de travailleurs pauvres L’économie sociale de marché: Bismarck en avait jeté les premières bases, Konrad Adenauer l’avait institutionnalisé et Gerhard Schröder a cherché à l’adapter… Jusqu’à la tuer ? La "Sozial Markt Wirtschaft", basée sur le principe de cogestion, un syndicalisme de concertation, un système de hauts salaires et une redistribution forte des ressources a longtemps été un facteur d’intégration professionnelle et sociale en Allemagne. Son empreinte est encore présente, en témoigne les 1,5 millions d’emplois sauvés lors de la récession de 2009. Au plus fort de la crise, l’Etat, les entreprises et les salariés avaient joints leurs efforts pour instaurer le système de chômage partiel et permettre ainsi à l’Allemagne de ne pas tomber de la récession à la dépression économique. Un euro de l'heure Pourtant depuis la mise en place des lois Hartz, au début des années 2000, la machine semble s’être enrayée. La réforme Hartz s’appuyait sur le slogan "Fördern und fordern" ["promouvoir et exiger"].

Ich bin kein Berliner ! C’est la mode depuis quelques mois : pour bien faire, la France devrait tout faire comme l’Allemagne. C’est simple : la France fait tout mal : nos salaires sont trop élevés (que Sarkozy et Fillon aillent l’expliquer en face à une famille de smicards), on ne travaille pas assez, on part en retraite trop tôt et on refuse la “TVA Sociale”. Résultat, pas de croissance, plein de chômage, une dette épouvantable, un triple A qui part en couilles, un commerce extérieur en déficit abyssal… Merde alors. Tout ça à cause des 35 heures et de la retraite à 60 ans. L’Allemagne, elle, n’a pas fait ce choix. Mais au fait, examinons un peu la situation chiffrée de ce fabuleux pays où tout marche tellement mieux que chez nous : Considérons d’abord la population : 81 millions d’habitants contre 65 en France. Ah oui, mais l’Allemagne, c’est le plein emploi… Mouais. Mais le chômage est tout de même le symbole de l’échec du système. Il y a aussi un truc : il n’y a pas de SMIC en Allemagne. Encore raté !

Ces retraités allemands obligés de retourner au travail Ils distribuent des journaux, rangent les étagères dans les supermarchés, font des sondages par téléphones… Plus de 660 000 retraités allemands doivent travailler à temps partiel pour compléter leur pension. Un nombre en hausse constante: la multiplication des mini-jobs et des faibles salaires donne nécessairement des retraites de misère. Troisième volet de notre série sur "les failles et les défis du modèle allemand". Wolgang, 57 ans, sert des parts de gâteau à la cafétéria d’un centre de soins au coeur de Berlin. Cet homme jovial est pourtant à la retraite depuis plus de deux ans. En tant que retraité je touche 525 euros par mois. Wolgang travaille donc 20 heures par semaine dans ce centre, et cela pour 390 euros par mois. Paupérisation Depuis, ils n’ont cessés de se développer dans tout le pays. Alors certes, 660 000 retraités qui travaillent, cela ne représente que 3,3% des personnes âgées de plus de 65 ans. Baisse déguisée du niveau des prestations précise la présidente de VdK.

Rexecode et le temps de travail : la doxa sarkozienne… Depuis ce matin, nos braves médias passent en boucle cette étude de l’Institut Rexecode selon laquelle, nous infames français travaillons 6 semaines de moins que les vertueux et courageux Allemands… 6 semaines… rien que ça… C’est la première étude du genre qui conduit à cette conclusion, jusqu’à présent l’OCDE (repère de Keynesiens marxisants) et Eurostat (repère de guévaristes notoires) étaient beaucoup plus mesurés…. limite même si nous, paresseux avérés, ne travaillons pas plus… mais je voudrais pas mal interpréter certaines données disant que notre labeur chaque semaine est un d’un peu plus de 2h que nos collègues d’outre-Rhin… De même, je ne peux imaginer que le courageux teuton aurait 6 semaine de vacances contre 5 en France… Je vous l’accorde, 6 semaines comme le note le patronat allemand, c’est bien trop . Pour tout vous dire, , c’est vous dire le sérieux de l’étude au doigt mouillé bien libéral.

L'Allemagne tente sans succès d'attirer les ingénieurs étrangers L’Allemagne manque de main d’œuvre qualifiée à tel point que sa compétitivité est en danger. La solution du gouvernement: attirer les diplômés étrangers. Mais la République Fédérale peine à se rendre attrative. Cinquième volet de notre série sur "les failles et les défis du modèle allemand". Avis aux ingénieurs: l’Allemagne est en manque. Le problème est encore plus présent dans l’ancienne Allemagne de l’Est. Manque à gagner pour les PME : 33 milliards Et la situation ne risque pas de s’arranger : la CCI estime que l’Allemagne manquera de presque 5 millions de travailleurs dans quinze ans. Selon un récent rapport de l’OCDE, la République Fédérale ne produit pas assez de travailleurs qualifiés. De quoi provoquer l'inquiétude des entrepreneurs allemands. A la recherche des diplômés étrangers Où donc trouver des diplômés ? Mais en Allemagne, on lorgne surtout sur les diplômés étrangers. Nous avons besoin de 200 000 immigrés par an, en comptant également les membres de la famille.

Sarkozy trébuche en allemand Dimanche soir, dans la bouche du Président Nicolas Sarkozy, l’Allemagne avait valeur d’exemple pour illustrer la plupart des propositions qu’il a annoncées. Bases de données à l'appui, nous avons vérifié ses références allemandes. Dans la majorité des cas, celles-ci se révèlent très éloignées de la réalité. Elles tracent les contours d'un pays certes enviable. L’Allemagne prise pour exemple par Nicolas Sarkozy lors de son interview d’hier n’existe pas vraiment. La défense des emplois industriels, au premier rang des priorités économiques annoncées par Nicolas Sarkozy, s’appuie grandement – à l’entendre – sur les enseignements fournis par l’économie d’outre-Rhin. Le seul pays d’Europe qui, non seulement a gardé ses emplois industriels mais les a développés. Baisse continue Une tendance partagée par l’ensemble des pays européens, même ceux ayant connu une embellie d’avant-crise, comme la Pologne. Les Allemands n’ont eu aucune augmentation des prix. Sauf la France

L’Allemagne, un donneur de leçons loin d'être irréprochable Dette publique fortement minorée, banques fragilisées, financement du déficit pas toujours évident, la première puissance économique d'Europe n'est pas à l'abri de la crise financière qui secoue l'Europe. Et n'est pas forcément, pour cette dernière, le modèle à suivre. Les donneurs de leçons pourraient bientôt se voir coiffer d’un bonnet d’âne. Dans un article au vitriol intitulé "La vérité", le très conservateur et libéral quotidien financier Handelsblatt expliquait le mois dernier que la République fédérale serait endettée à hauteur de 185 % de son produit intérieur brut alors que les chiffres gouvernementaux avancent un beaucoup plus présentable 83%. Une dette un peu trop light Pourquoi cette différence ? Il est vrai que ce sont des futures dettes et que les comptes publics ne ressemblent pas à des bilans d'entreprise. Mais les banques allemandes seraient, elles aussi, passées maître dans l’art de maquiller leurs comptes. Le groupe le plus fragile est sans aucun doute Commerzbank.

l'envers du décor Le candidat sortant a eu beau vouloir jouer le "soldat Ryan" de la 5ème république, à coup de spots de propagande vantant son prétendu courage,... le peuple ne le considère plus. Le candidat sortant a eu beau atteindre 16 millions de téléspectateurs, en squattant 8 chaines de télévision comme au temps de l'ORTF, ... le peuple a définitivement cessé de l’écouter. Le candidat sortant a eu beau multiplier les annonces de réformes intempestives, qui cette fois-ci "il le jure" porteront leurs fruits, ... le peuple ne croit plus en lui depuis trop longtemps ! Enfin, le candidat sortant a voulu prendre le modèle allemand comme exemple, sa croissance insolente, son déficit taille fine, son coût du travail tout riquiqui et sa balance commerciale débordante, ... mais sans jamais parler de l'envers du décor bien sûr, pourtant tout n'est pas si rose au pays de la bundesliga :

Le modèle allemand est mité Des deux côtés du Rhin, il est admis que, en ce qui concerne la discipline budgétaire, l’Allemagne est vertueuse et la France frivole. Cette vision a le mérite de conforter les préjugés ethniques qui servent de mode de raisonnement, mais elle a l’inconvénient de ne pas correspondre à la réalité. Si l’on classe les 27 pays de l’Union Européenne en fonction de la taille de leur dette publique (en pourcentage du PIB), l’Allemagne occupe la 8e position, juste derrière la Grande-Bretagne et la France, mais ces trois pays arrivent dans un mouchoir de poche. Ils sont effectivement ex æquo en 6e position. Ce n’est pas nouveau, donc, et ça continue. Du point de vue européen, le fait que l’Allemagne fasse partie des pays les plus indisciplinés fiscalement a de nombreuses et importantes implications. Ensuite, les dirigeants allemands savent bien que leur situation est précaire. Comme la France, l’Allemagne est malade de ses grandes banques. © Telos.

Chômage : les chiffres sont truqués en Allemagne comme en France (Dessin de Louison) Du même auteur En utilisant deux méthodes différentes, on peut évaluer le taux de chômage en France entre 16 et 20% de la population en âge de travailler. L’Allemagne serait à 15%. En lisant les quatre articles en annexe et en fouillant longtemps dans les statistiques, je me suis rendu compte que les chiffres allemands semblent faussés. Il faut dire que les chiffres français du chômage ne sont pas réalistes non plus. Méthode pour vérifier le taux de chômage : retraiter des RSA socle et autre chômeurs cachés Le nombre de chômeurs en Allemagne et en France semblent en train de diverger, bilan très flatteur, remarquée et encensée en France par presque tous les commentateurs. En revanche, la comparaison évolue quand on suit le nombre de personnes au chômage ou touchant le RSA socle en France, la loi Hartz en Allemagne. Le taux de chômage des deux pays est à 21% en France et 16% en Allemagne. Comment expliquer ces différences ? L’emploi industriel

Profiting from Pain: Europe's Crisis Is Germany's Blessing - SPIEGEL ONLINE - News - International It's every debtor's dream. When asked for a loan, the bank not only agrees, but actually pays the borrower for their patronage. It sounds like a fairy tale, as though the laws of the market economy had been suspended. The debtor in this case was the German government, which borrowed €3.9 billion ($5 billion) for the next six months at the unbelievable interest rate of -0.01 percent. The Finance Ministry should be pleased. The reason for the windfall? Half of Europe Suffers While Germany Profits Other countries can only fantasize about such a bonanza. It has become a rule of the euro crisis: While a number of euro-zone countries suffer, Germany profits. A recent projection by the Munich-based Ifo Institute for Economic Research found that the economies of France, Spain, Italy, Belgium, Greece, Portugal and Cyprus would likely shrink in 2012. The imbalance between Germany and many other euro-zone countries is most apparent on the job market, though. German Firms Profit from Weak Euro

Victoire à la Pyrrhus pour l’économie allemande, par Till Van Treeck Sociaux-démocrates ou conservateurs, les dirigeants allemands affichent une confiance inébranlable en la robustesse de leur économie. Ils se félicitent d’avoir mené au cours des dix dernières années les réformes structurelles qui auraient propulsé le pays au rang de « champion du monde de l’exportation » — un titre ravi en 2009 par la Chine, désormais premier exportateur mondial en valeur. Pourtant, l’économie allemande a subi de plein fouet la crise financière de 2008 et l’effondrement du commerce mondial qui s’est ensuivi. Le produit intérieur brut (PIB) a décroché de 5 % en 2009, alors que celui des autres pays européens ne reculait « que » de 3,7 %. Malgré cela, l’Allemagne est toujours considérée comme un modèle de stabilité au sein de l’Union européenne, notamment par rapport aux pays périphériques (Portugal, Italie, Grèce, Espagne, Irlande). Cette lecture de la crise, dominante outre-Rhin, ne résiste pas à l’examen. Taille de l’article complet : 2 327 mots. Vous êtes abonné(e) ?

Un «modèle allemand»… en carton-pâte Vendredi, 01 Avril 2011 01:41 Le chômage continue de reculer en Allemagne, lit-on un peu partout. En mars, il s'est établi à 7,1%, «le taux le plus bas enregistré depuis la réunification du pays». Augmenter les salaires en Europe «serait la dernière des bêtises à faire», sermonnait M. Comme le rappelle Dominique Vidal en ouverture de la nouvelle livraison de "Manière de voir", «43% des emplois créés en 2010 étaient intérimaires, 42% à durée déterminée (CDD) et 15% à durée indéterminée (CDI). Deuxième pays exportateur, l’Allemagne ne vend pas seulement des voitures, mais aussi le carburant idéologique qui alimente la dérégulation à l’échelle européenne. Pour remettre en perspective les ingrédients de ce «modèle», il n’est pas inutile d’en revenir à la chute du Mur. Olivier Cyran pour Le Monde Diplomatique

ah mais je veux bien être "de gauche" si la "gauche" veut bien être libérale ! :p by stanjourdan Oct 6

ô comme c'est étrange ! toi z'aussi tu as pearlé ces articles ? ;-) décidémment....(tu vas finir à gauche, attention ^^) by laetsgo Oct 6

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