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Chômage: la face cachée du "miracle économique allemand"

Chômage: la face cachée du "miracle économique allemand"
Les derniers chiffres du chômage en Allemagne sont tombés, et ils sont époustouflants. Avec officiellement 2,8 millions de chômeurs, soit 6,9% de sa population active, l’Allemagne a battu un nouveau record depuis la réunification. Une baisse spectaculaire depuis le pic historique atteint en janvier 2005, quand le nombre de demandeurs d’emplois atteignait 5,1 millions. Mieux encore: Frank Weise, le directeur général de la Bundesagentur für Arbeit [l'équivalent du Pôle-emploi], assure que le marché du travail ne montre pas de signes d’essoufflement: Le niveau du chômage est à son plus bas niveau depuis 1992 (…) la demande de main d’œuvre reste forte. Au sens du Bureau international du travail (BIT), ce taux s'inscrivait même à 6,1% en juillet [dernier mois disponible pour des comparaisons], contre 9,9% en France ou 9,1% aux Etats-Unis. Le "Japon de l'Europe" En 2001, le Chancelier socialiste Schröder, qui voit se profiler la prochaine élection, décide de prendre le problème à bras le corps.

Ces retraités allemands obligés de retourner au travail Ils distribuent des journaux, rangent les étagères dans les supermarchés, font des sondages par téléphones… Plus de 660 000 retraités allemands doivent travailler à temps partiel pour compléter leur pension. Un nombre en hausse constante: la multiplication des mini-jobs et des faibles salaires donne nécessairement des retraites de misère. Troisième volet de notre série sur "les failles et les défis du modèle allemand". Wolgang, 57 ans, sert des parts de gâteau à la cafétéria d’un centre de soins au coeur de Berlin. Cet homme jovial est pourtant à la retraite depuis plus de deux ans. En tant que retraité je touche 525 euros par mois. Wolgang travaille donc 20 heures par semaine dans ce centre, et cela pour 390 euros par mois. Paupérisation Depuis, ils n’ont cessés de se développer dans tout le pays. Alors certes, 660 000 retraités qui travaillent, cela ne représente que 3,3% des personnes âgées de plus de 65 ans. Baisse déguisée du niveau des prestations précise la présidente de VdK.

La compétitivité allemande? 20% de travailleurs pauvres L’économie sociale de marché: Bismarck en avait jeté les premières bases, Konrad Adenauer l’avait institutionnalisé et Gerhard Schröder a cherché à l’adapter… Jusqu’à la tuer ? La "Sozial Markt Wirtschaft", basée sur le principe de cogestion, un syndicalisme de concertation, un système de hauts salaires et une redistribution forte des ressources a longtemps été un facteur d’intégration professionnelle et sociale en Allemagne. Son empreinte est encore présente, en témoigne les 1,5 millions d’emplois sauvés lors de la récession de 2009. Au plus fort de la crise, l’Etat, les entreprises et les salariés avaient joints leurs efforts pour instaurer le système de chômage partiel et permettre ainsi à l’Allemagne de ne pas tomber de la récession à la dépression économique. Un euro de l'heure Pourtant depuis la mise en place des lois Hartz, au début des années 2000, la machine semble s’être enrayée. La réforme Hartz s’appuyait sur le slogan "Fördern und fordern" ["promouvoir et exiger"].

Merkel: la femme qui valait 5.000 milliards de dette publique Angela Merkel et Georges Papandréou Du même auteur « Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais ! ». Le proverbe s’applique parfaitement aux relations paradoxales que l’Allemagne de Merkel entretient avec la Grèce de Papandréou. Pendant que la chancelière allemande donne des leçons de rigueur permanente au gouvernement grec, qu'elle se fait tirer les oreilles pour augmenter la contribution allemande au Fonds européen de solidarité financière, sur fond de vives tensions politiques internes, le quotidien économique allemand Handelsblatt, lâchait la semaine dernière une bombe. La rigueur allemande, vantée par tous les éditorialistes de la place, citée imparablement en exemple par tous les politiques en manque d’inspiration, autant de moutons-postulants au poste suprême, ne serait que pur fantasme. Le grand mensonge allemand La dette publique allemande "officielle"

Ce n'est pas la Grèce qu'il faut exclure, c'est l'Allemagne ! - La proposition allemande d’exclure la Grèce de l’Union monétaire européenne n’est finalement que le couronnement logique d’une longue suite de manifestations de mépris, entamée dans les années 90 avec le thème du « Club Med », alias les pays du Sud de l’Europe, incapables de se tenir à des règles de gestion macroéconomique rigoureuses (« allemandes »), poursuivies avec la proposition, entourée de rires gras, de vendre quelques îles grecques, et maintenant arrivées à leur terme avec la perspective finale de l’exclusion pure et simple. Mais l’Allemagne perçoit-elle exactement jusqu’où aller trop loin ? Et pour l’instant the winner is : l’Allemagne. L’Allemagne, elle le répète assez, s’est saignée aux quatre veines et imposé des disciplines suffisamment douloureuses – rappelons-le, d’abord sous direction social-démocrate – pour que l’idée d’en abandonner maintenant les bénéfices lui semble juste une mauvaise plaisanterie. D’un certain point de vue, on peut la comprendre.

L'Allemagne, un modèle pour l'Europe ? Peut-on considérer l'Allemagne comme un modèle de compétitivité? Oui, si l'on choisit comme le seul critère les parts du marché mondial. Non, si l'on considère la capacité d'un pays à augmenter durablement le niveau de vie et de bien-être de ses habitants. Par Arnaud Lechevalier, chercheur au Centre Marc Bloch à Berlin (voir son blog consacré à l'actualité économique et politique allemande). Comme toujours, c'est un choc externe, les attaques spéculatives contre la Grèce, qui oblige l'Union Européenne et plus encore la zone euro, à repenser ses mécanismes de fonctionnement, à défaut d'en interroger les finalités. Quelques constats montrent combien la proximité et l'interdépendance entre les deux pays sont grandes. L'économie allemande : si proche de l'économie française… Les deux pays partagent la même monnaie, à l'origine de laquelle ils ont été ; ils ont des cycles économiques parallèles et des taux d'inflation proches[2]. Trois clés d'explication Arnaud Lechevalier Notes Commentaires

Le Monde – Économie, lundi 8 – mardi 9 fév La dette est-elle un boulet ou un prétexte ? Les déclarations officielles sur la dette publique sont pleines de bon sens : le déficit public est une très mauvaise chose et la dette publique, qui constitue la mémoire accumulée de tous les déficits passés, tolérés au fil des ans, est encore une bien plus mauvaise chose. Réduisons donc le déficit. Mieux : réduisons la dette et tout ira beaucoup mieux. Que reprocher à ce raisonnement ? S’ajoutent à cela les consignes européennes du pacte de stabilité et de croissance : Bruxelles s’impatiente et n’a donné à la France qu’un sursis : il faudra qu’à l’horizon 2013, elle se conforme à la norme des 3 % maximum de déficit annuel et d’une dette publique ne dépassant pas 60 % de son PIB. Il n’empêche : l’empressement actuel à vouloir résoudre à l’instant une situation existant depuis une dizaine années déjà est éminemment suspect. Ou bien y aurait-il là comme une arrière-pensée ?

La dette publique, c’est quoi après tout ? Sur cette question de la dette publique, il faut prendre de la hauteur, s’interroger sur son cadre général et se demander, par exemple : Pourquoi y a-t-il de la dette publique ? Autrefois, l’État n’était en déficit que quand il entreprenait une guerre coûteuse ; pourquoi les États sont-ils désormais en déficit permanent ? Pourquoi un État doit-il verser des intérêts quand il a besoin d’argent ? À qui paie-t-il des intérêts ? À qui l’État verse-t-il des intérêts en France ? Pourquoi ne se pose-t-on jamais ce genre de questions ? PS : L’actualité est en train de confirmer rapidement ce que j’ai dit hier soir sur France 24 : Il y a à nouveau un petit jeu sur les Credit-default swaps (CDS). Ce que font en ce moment les marchés financiers n’est pas sans rappeler l’opération de George Soros qui coula la livre britannique en 1992 (quand on pense que le renouveau de la « science » économique est entre ses mains !)

Deux questions simplistes sur la dette Ce texte est un « article presslib’ » (*) Je vais raisonner à grands coups de serpe, on ne m’en voudra pas : la question que j’essaie de résoudre est une question très générale où les détails importent peu. Monsieur X gagne tant d’argent. Mr. Les actions qu’il possède lui donnent droit à des dividendes. Question 1 : ne voudrait-il pas mieux, d’un point de vue de ce qui est « socialement utile » (petit hommage en passant à Lord Turner !) Les obligations que possède Mr. L’argent que Mr. Question 2 : ne vaudrait-il pas mieux pour tout le monde que ces sommes que Mr. (*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite.

econoclaste - Le blog d'econoclaste Le 9 janvier dernier, James Buchanan est décédé à l'âge de 93 ans. Il était le leader de l'école du Public choice. Récemment, Dani Rodrik a publié un article (version anglaise ici ) sur le site Project Syndicate, qui s'interroge sur ce que les économistes ont finalement fait des années de recherche en économie politique. Le 23 juin prochain, un concert de David Guetta, subventionné par la Mairie, est programmé à Marseille, dans le cadre des festivités de Marseille, capitale de la culture européenne 2013 . Ce billet est l'occasion de rendre hommage à Buchanan et, par la médiation de l'article de Rodrik, de faire du Public choice appliqué. Rédiger en une seule fois ce que je veux écrire sur le sujet serait indigeste. La corrélation Catwoman Stéphane Ménia jeudi 21 février 2013 Lies, damn lies and statistics Je suis tombé sur cet article paru l'été dernier. On reprend nos vieux réflexes et on cherche la causalité possible dans la population des femmes : 1. Deux remarques : 1. EcoBlabla Hum.

Critères agence de notation Les agences de notation sont de plus en plus sévères avec les Etats comme la France, les Etats-Unis, ou le Royaume-Uni. Explications avec Brian Coulton, chef économiste chez Fitch Ratings. Brian Coulton. (DR) lefigaro.fr/jdf.com - Selon quels critères attribuez-vous une note aux Etats ? Nous regardons la situation économique du pays, le taux de croissance, le niveau de la dette publique. Ce risque ne concerne pas les pays riches, comme la France ou les Etats-Unis. Un Etat ne peut théoriquement pas faire faillite. C'est vrai, un Etat ne peut pas faire totalement faillite. Côté investisseur, nous mesurons donc le risque de ne pas être remboursé dans les temps impartis ou en totalité. Que reflète la note de la Grèce, dont la note a été dégradée ? La Grèce est protégée des risques de change grâce à l'euro. Il faut cependant remettre les choses dans leur contexte : la Grèce bénéficie toujours d'une note traduisant un risque faible («investment grade»). Lire aussi:

Alexandre Delaigue: @Mancioday les déficits et... Alexandre Delaigue: @Mancioday d'autre part pe... Réaction d'Econoclastes Apocalypse now ?

ah mais je veux bien être "de gauche" si la "gauche" veut bien être libérale ! :p by stanjourdan Oct 6

ô comme c'est étrange ! toi z'aussi tu as pearlé ces articles ? ;-) décidémment....(tu vas finir à gauche, attention ^^) by laetsgo Oct 6

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