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Bulletin officiel n° 38 du 25 octobre 2007

Bulletin officiel n° 38 du 25 octobre 2007
ÉLÈVES INTELLECTUELLEMENT PRÉCOCESParcours scolaire des élèves intellectuellement précoces ou manifestant des aptitudes particulières à l’école et au collègeNOR : MENE0701646CRLR : 501-9b CIRCULAIRE N°2007-158 DU 17-10-2007MENDGESCOA1-1/ A1-2 Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie, directrices et directeurs des services départementaux de l’éducation nationale ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie, inspectrices et inspecteurs pédagogiques régionaux ; aux inspectrices et inspecteurs chargés des circonscriptions du premier degré La loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école prévoit, dans son article 27 codifié 321-4, une meilleure prise en charge des élèves intellectuellement précoces ou manifestant des aptitudes particulières et qui montrent aisance et rapidité dans les activités scolaires, “notamment par des aménagements appropriés”. haut de page

Des pistes pour des réponses pédagogiques pertinentes Visant à aider ces élèves à passer du « désir de comprendre » au « désir d’apprendre ». Quatre types de réponses semblent pertinents dans le cadre des dispositifs possibles. a) Adapter les contenus d’apprentissage répondre au besoin d’apports supplémentaires : pour éviter ennui, distraction, décrochage On peut aller plus loin dans les programmes en cours d’étude, aborder des domaines hors-programme, traiter des problèmes plus difficiles, commencer par la complexité pour revenir ensuite seulement vers les savoirs et savoir-faire de base qu’il faut acquérir pour résoudre le problème. besoin de soutien et de compensation dans les domaines désinvestis On peut utiliser le temps scolaire et extrascolaire pour organiser des ateliers, des conférences, des projets visant les acquisitions dans les domaines où l’élève a des lacunes et des difficultés. Exemples : b) Adapter les rythmes d’apprentissage : possibilités maîtrisées d’accélération Exemples : - Un élève de CP sait très bien lire. Exemples :

ANPEIP - Édito Julien, 13 ans, 146 de QI et sept ans de calvaire à l'école La semaine dernière, l'Afev (Association de la fondation étudiante pour la ville) lançait un «pacte national contre l'échec scolaire», dénonçant un système français élitiste qui délaisse les moins bons. Mais il est aussi peu adapté pour les enfants intellectuellement précoces. Un tiers d'entre eux seraient en grande souffrance scolaire, allant parfois jusqu'au décrochage. Julien, 13 ans, a dû attendre des années avant d'être reconnu comme précoce. «Avant, l'école c'était ...» Julien peine à trouver ses mots. «Votre fils est idiot.» «J'étais tétanisé» Bénédicte Grimoux pense à l'époque que son fils souffre surtout de l'ennui. En CE2, Julien, distrait et maladroit, est harcelé par son institutrice. Engrenage Quelques mois plus tard, sa mère est convoquée à l'école par un remplaçant. Julien change alors d'école. Les fenêtres grillagées et les deux portes blindées de l'entrée ne rassurent pas Bénédicte Grimoux. Déscolarisation Cinq ans après, Julien va mieux. Marion Garreau

AFEP - Association Française pour les Enfants Précoces Accueil | IHP | Institut Henri Poincaré | CNRS | UPMC CDI et élèves à besoins éducatifs spécifiques Dossier réalisé pour SavoirsCDI par le CRDP de l'académie d'Aix-Marseille. Le sujet du CAPES interne de documentation de 2009 portait sur l'intégration des élèves en situation de handicap. C’est donc une question d’actualité, non seulement pour respecter les directives ministérielles, mais surtout pour faire valoir le CDI comme moteur des initiatives pédagogiques. Les textes proposés parlaient d'établissement, d'équipe éducative, sans préciser toutefois le rôle que pouvaient jouer les professeurs-documentalistes.

Enseignements adaptés - Les établissements régionaux d'enseignement adapté Les établissements d'enseignement adapté du second degré dispensent un enseignement général et professionnel adapté conduisant à des diplômes de niveau V - certificat d'aptitude professionnelle (CAP) -ou IV - baccalauréat professionnel. La dimension pédagogique et éducative de l'internat, constitue un aspect essentiel et singulier du fonctionnement de ces établissements. Le public Les EREA/LEA accueillent des élèves du second degré (à partir de la classe de 6ème) qui connaisent des difficultés scolaires importantes et persistantes, qui peuvent être accompagnées de difficultés sociales faisant obstacle à leur réussite. L'internat éducatif La spécificité des EREA/LEA est d'offrir, en complément de l'enseignement général adapté et de la formation professionnelle, un accompagnement pédagogique et éducatif en internat éducatif dont les particularités tiennent en partie au public accueilli et à l'intervention d'enseignants du premier degré et du second degré et d'assistants d'éducation.

Repères historiques - Éducation prioritaire Sommaire Les origines La massification de l’enseignement par la prolongation de la scolarité obligatoire à 16 ans (1959) et par la création du collège unique (1977) visait l’élévation du niveau de formation des nouvelles générations. Elle avait également pour objectif la réduction des inégalités des destins scolaires. Ces espoirs de démocratisation ayant été déçus, il a fallu penser autrement les causes de l’échec scolaire. Des travaux de sociologie ont ainsi révélé l’importance de l’origine sociale des élèves, en insistant notamment sur le rôle joué par « l’environnement familial et social », et plus particulièrement par le niveau d’instruction des parents, sur la réussite scolaire. Ces constats ont abouti à la création de politiques d’éducation prioritaire dans certains pays d’Europe. Retour au sommaire La chronologie 1981 : Création des zones prioritaires par Alain Savary, ministre de l’Éducation nationale. 1990 : Première relance de l’éducation prioritaire. Programme ÉCLAIR.

Les projets personnalisés : PPRE, PAI, PAS, PPS Le Projet Personnalisé de Scolarisation - PPS Il est défini par une loi, des décrets, des circulaires. Une loi 2 En fonction des résultats de l'évaluation, il est proposé à chaque enfant handicapé un parcours de formation qui fait l'objet d'un projet personnalisé de scolarisation assorti des ajustements nécessaires en favorisant, chaque fois que possible, la formation en milieu scolaire ordinaire. Un décret sur les dispositifs d’aide et de soutien pour la réussite des élèves à l’école3 Le projet personnalisé de scolarisation de l’élève est élaboré à l’issue d’une évaluation de ses compétences et de ses besoins par l’équipe pluridisciplinaire d’évaluation de la MDPH à partir des propositions de la famille, et des équipes pédagogique, éducative et thérapeutique ; il aboutit à des mesures effectivement mises en œuvre. Un décret sur le parcours de formation des élèves présentant un handicap4 1.

Comment choisir entre un PPS, un PAP, un PPRE, ou un PAI ? Pour qui ? Le PPS s’adresse aux élèves reconnus « handicapés » par la CDA ( Commission des Droits et de l’Autonomie relevant de la MDPH Maison Départementale des Personnes Handicapées). Selon sa sévérité, la dyslexie peut être reconnue comme handicap par la CDA selon ce guide barème Le PAP concerne les élèves atteints de troubles des apprentissages évoluant sur une longue période sans reconnaissance du handicap : trouble spécifique du langage (dyslexie, dysphasie, dyspraxie …) Le PPRE peut être établi pour des élèves dont les connaissances et les compétences scolaires spécifiques ne sont pas maîtrisées ou qui risquent de ne pas être maîtrisées. Le PPRE est obligatoire en cas de redoublement Le PAI concerne les élèves atteints de troubles de la santé évoluant sur une longue période sans reconnaissance du handicap : pathologies chroniques, allergies, intolérance alimentaire… Qui solliciter ? C’est la famille qui sollicite le PPS auprès de la MDPH. L’enseignant référent est chargé :

Vers une école inclusive | Besoins éducatifs particuliers et éducation inclusive : actualités, réflexions et recherche L’école inclusive : un défi pour l’école. Repères pratiques pour la scolarisation La loi de refondation de l’école du 8 juillet 2013 a posé les fondements de l’école inclusive en ces termes : « Le service public reconnait que tous les enfants partagent la capacité d’apprendre et de progresser. Il veille à l’inclusion scolaire de tous les enfants, sans distinction. » Le vocable « inclusif » est souvent réservé en France aux personnes handicapées, et c’est de la scolarisation des élèves en situation de handicap dont il est question dans ce livre écrit par des deux formateurs ASH (adaptation scolaire et scolarisation des élèves handicapés), et non de l’inclusion scolaire des élèves allophones nouvellement arrivés et des enfants issus de familles itinérantes et de voyageurs. La question de la norme sociale et scolaire que bousculent les handicaps est effleurée en conclusion de l’ouvrage. On aurait aimé que cette problématique y soit davantage développée. Évelyne Clavier Questions à Pascal Bataille et Julie Midelet Vous prônez l’école inclusive.

Dix ans de la Loi du 11 février 2005 : l'école inclusive, une dynamique qui s'amplifie Dix ans après l’adoption de la loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, Najat Vallaud-Belkacem tient à souligner l’engagement du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en faveur de la scolarisation des élèves et des étudiants en situation de handicap. La loi d’orientation et de programmation pour la Refondation de l’école de la République du 8 juillet 2013 a reconnu le principe d’une école inclusive. De récents textes réglementaires permettent une meilleure prise en compte des besoins spécifiques des élèves et des étudiants en situation de handicap. La forte progression du nombre d’enfants scolarisés - de 126 000 en 2006 à 260 000 en 2015 - illustre pleinement l’engagement du ministère. Parmi ces 260 000 élèves, certains sont accompagnés par près de 70 000 personnes qui assurent les missions d’auxiliaire de vie scolaire.

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