France : Université: le boom des cours gratuits sur Internet
Retraités, salariés… Plus besoin d'aller sur les bancs de la fac pour s'instruire. Toutes les universités ont désormais un site Web dédié à l'enseignement (www.universites-numeriques.fr). La plupart ont décidé de faire en sorte que leurs ressources pédagogiques soient de plus en plus souvent rendues publiques. Selon le ministère de l'Enseignement supérieur, qui a financé la formation de deux mille enseignants en la matière, le volume de cours disponibles en fichiers podcast numérisés, vidéo ou audio, a triplé entre 2009 et 2010, passant de 12.000 à 30.000 heures. «Ce chiffre a sans doute encore doublé depuis», assure le responsable des nouvelles technologies d'une université parisienne. Cette pratique de la mise à disposition des contenus pour tous est inspirée de la célèbre université américaine Massachusetts Institute of Technology (MIT), pionnier, il y a plus de vingt ans. Marché noir Les leçons rendues accessibles au grand public sont généralement adaptés. «Une aventure positive»
Les cours en ligne, plus efficaces que les salles de classe
« Les étudiants dont les cours ont lieu en tout ou partie « en ligne » obtiennent, en moyenne, de meilleurs résultats que ceux qui assistent aux mêmes cours, mais de façon traditionnelle, en face à face. » La conclusion de l’étude que vient de publier le ministère américain de l’éducation, a le mérite de la clarté. Le New York Times n’hésite d’ailleurs pas à titrer que « l’éducation en ligne bat la salle de classe« . Les auteurs, membres du Centre pour la technologie dans l’éducation de SRI International (l’ex Standford Research Institut), insistent en effet sur le fait que sur les 1132 études publiées entre 1996 et 2008 qu’ils ont analysées, seules cinq se penchaient de façon expérimentale et explicite sur les mérites comparés des cours en ligne et des classes traditionnelles auprès d’enfants et d’adolescents. CC Quang Minh (YILKA) L’éducation en ligne n’est pas supérieure en tant que médium, mais en terme d’attention
Usages, mésusages
C’est en lisant Paul Ariès (Wikipédia), rédacteur en chef du Sarkophage – notamment La simplicité volontaire contre le mythe de l’abondance -, que j’ai mieux compris les limites qui me chiffonnaient dans la consommation collaborative. Celle-ci nous est souvent présentée sous les atours du partage et du don, alors qu’elle n’en est pas toujours. Le covoiturage et l’autopartage ne sont pas inspirés par une vision altruiste, comme on l’entend trop souvent. Le premier moteur du covoiturage et de l’autopartage n’est pas le partage, mais l’économie. La consommation collaborative… c’est encore de la consommation Le moteur principal de leur motivation ne me semble pas être celui-là décroissance ou du développement durable, comme semblent nous le répéter les argumentaires de tous ces services, mais bien celui de l’hyperconsommation, comme le soulignait le philosophe Gilles Lipovetsky (Wikipédia) dans son essai éponyme. Le principe de partage des services du web 2.0 a bien plusieurs acceptions.
Infographic: In 80 Years, We Lost 93% Of Variety In Our Food Seeds
Seeds are tricky things. On one hand, we have the whole Omnivore’s Dilemma argument, that industrialized and genetically engineered food is probably bad. And on the other, we have strains of vegetables that can grow four times as much produce on the same plot of land as their heirloom counterparts—a successful, man-dictated genetics that we’ve actually been fueling for millennia. After all, we wouldn’t have the heirloom seeds of today if our grandfather’s grandfather’s grandfather hadn’t saved the seeds from the sweetest watermelons or the most drought-resistant cantaloupes. I don’t know that any of us can honestly assess the repercussions of our actions, but I do know one thing: This National Geographic infographic by John Tomanio is staggering. In 1903, we had almost 500 varieties of lettuce. Still, a lot has changed in the public consciousness since 1983. [Image: NixPhotography/Shutterstock]
Les jeunes, moteur du développement durable
Par Frédéric Bordage - 19/07/2011 Les jeunes veulent être un moteur du changement et amener une nouvelle vision du développement durable. C’est ce que révèle l’Enquête Mondiale sur les Modes de Vie Durables (Visions for Change: Recommendations for Effective Policies on Sustainable Lifestyles) menée par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) auprès de plus de 8 000 jeunes adultes de 18 à 35 ans, originaires de 20 pays différents. Première leçon de l’enquête : les rapports à l’environnement des jeunes du nord et du sud ne sont pas les mêmes. Deuxième leçon : globalement, tous pays confondus, les jeunes adultes sont très satisfaits de leurs vies. Troisième enseignement : Paradoxalement, les concepts de « bio », « local », de « commerce équitable » ne sont pas ancrés. Autre point important : la question de la confiance est un enjeu majeur pour les jeunes. Sources :
How Can We Measure Currencies like Sustainability & Corporate Social Responsibility
I came across a few cool projects today that made me wonder when we’ll have a currency for sustainability. I’ve written a bunch about how our conceptualization of “money” and “currency” is being expanded as we find new ways to measure and make transparent aspects of wealth that were previously hidden. For example, services like PeerIndex and Klout seek to measure influence, authority, trust, and how well your message resonates with an audience, hence establishing online reputation currencies.I’ve also read before about the weakness of GDP in determining the actual health or wealth of a nation, as it misses out on major indicators of human and environmental well-being – which are arguably more important than the measurement of consumption. So how do you begin to get these metrics? Reading through that project’s wiki led me to discover a lot of interesting resourcesfor other projects working to define the true cost of things. — other bits: Like this: Like Loading...
L’énergie renouvelable doit-elle être gratuite
Contrairement à ce qu’on a longtemps pensé, l’efficience énergétique serait un leurre. Elle ne suffirait pas à réduire la consommation énergétique. C’est le paradoxe de l’efficience énergétique, comme le soulignait récemment David Owen pour le New Yorker (sur abonnement). L’efficience énergétique est un leurre L’augmentation de l’efficience énergétique permet de réduire les consommations d’énergie, à service rendu égal. Pour l’automobile par exemple, elle consiste à réduire toujours plus la consommation énergétique au kilomètre. En d’autres termes, l’augmentation de l’efficience énergétique est profondément corrélée à la prospérité. Image : Le compteur CurrentCost qui mesure votre consommation électrique pour vous inciter à la réduire par Edinburgh Greens. « Regardez autour de vous et examinez comment une grande partie de la vie moderne dépend de l’énergie par rapport à il y a 100 ans. Il n’y a pas de 5e combustible ! « Nous ne sommes pas en train de réduire notre dépendance énergétique »
En entreprise, le développement durable passe par l'innovation
Plus de connexions entre les secteurs d'une société, une meilleure collaboration sur les stratégies innovantes, et l'intégration de technologies propres sont autant d'objectifs pour les équipes dirigeantes. L’innovation doit se situer au cœur des stratégies professionnelles mises en place pour consolider le développement durable d’une entreprise, juge le cabinet Arthur D. Little dans une étude. Les consultants préconisent du coup un certain nombre de mesures pour replacer les nouvelles technologies au centre du processus. Les équipes dirigeantes ont par exemple tout intérêt à repérer et intégrer des acteurs clés du développement durable au sein de l’entreprise. Des connexions renforcées Un risque à prendre en considération : le manque de collaboration entre les secteurs de l’entreprise. Trouver un équilibre entre le court et le long terme C’est-à-dire ne pas considérer que l’innovation en ce domaine n’est utile que pour effectuer des économies d’énergie, par exemple.