La contraception.. La contraception et l'IVG en France, en Europe et dans le monde - Contraception et IVG, 25 ans après la loi Veil - Dossiers En France La France se caractérise par une large utilisation de la pilule contraceptive, complétée par un recours relativement fréquent (chez les femmes de plus de 35 ans) au stérilet. Utilisation des différentes méthodes de contraception par tranche d'âge (en %) Source : Ined, 1994 in Conférence de Pékin, cinq ans après (mise en œuvre par la France des recommandations de la 4e conférence mondiale sur les femmes), Secrétariat d'État aux droits des femmes et à la formation professionnelle, La Documentation française, 2000. La loi de 1975 relative à l'IVG stipule, dans son article 4, que : "toute interruption de grossesse doit faire l'objet d'une déclaration établie par le médecin et adressée par l'établissement où elle est pratiquée au médecin inspecteur régional de la santé". Situation des femmes ayant recours à l'IVG en 1996 en France (en %) Carte du taux d'interruptions de grossesse par département en 1996 En Europe Dans le monde
Contragestion: tout sur la contraception féminine et les progestatifs Écrit par les experts Ooreka | La contraception masculine ou féminine permet d'éviter une grossesse. Chez la femme, la contraception hormonale joue sur le cycle menstruel féminin. Certains contraceptifs contiennent des progestatifs, ce qui permet d'empêcher que l'utérus soit prêt à accueillir un embryon, et éviter donc une gestation. On parle alors de contragestion. Contragestion : agir sur le cycle menstruel féminin Pour agir, les contraceptifs féminins court-circuitent une ou plusieurs étapes du cycle menstruel : Ovulation Fécondation Gestation Les contraceptifs hormonaux agissent soit sur l'ovulation, soit sur la gestation, et le plus souvent sur les deux en même temps. Contragestion et progestatif : principe de la gestation Une fois l'ovulation provoquée, l'ovocyte peut être fécondé par un spermatozoïde. Si la muqueuse de l'utérus est épaisse et bien irriguée, ce qui est le cas à certains moments du cycle, l'embryon pourra s'y accrocher. Contragestion et progestatif : empêcher la nidation
Le Planning et la contraception Entre contrainte et liberté Pour des générations de femmes et de couples, l’accès à une contraception fiable a signifié liberté, plaisir et autonomie. Pourtant, malgré un accès facilité, la contraception peut être vécue comme une contrainte à laquelle il est difficile de se plier. La contraception est encore trop souvent réduite à une approche médicalisée et normative laissant peu de place à une réelle liberté. This content is hosted by an external site By displaying it you accept the possible cookies from this site Manage your cookies Que défend Le Planning ? Toute personne a droit à une information globale qui lui permet de s’approprier la démarche contraceptive et de choisir la méthode qui lui convient le mieux en fonction de sa situation personnelle, sociale et relationnelle pour vivre une sexualité épanouie. Si l’appropriation de la contraception passe par l’information, force est de constater un réel déficit en direction du grand public. Je soutiens le Planning
1 - Pilule : Planningfamilial-npdc Chaque semaine, chaque jour presque, sont mis avant les dangers d’une pilule puis d’une autre… sans que jamais ne soient évoquées les conséquences d’un arrêt brutal de contraception, en l’occurrence une grossesse non prévue ! Résultats : peur et méfiance ! On en oublierait presque que la pilule est d’abord un moyen de contraception efficace, et qu’à ce titre, c’est un vrai progrès pour les femmes et les hommes qui choisissent de vivre une sexualité libre et épanouie ! Que c’est le choix des femmes de maîtriser leur fécondité, de décider si et quand elles veulent être mères ou pas ! Sans vouloir minimiser les situations dramatiques et douloureuses vécues par les familles qui déposent plainte, Le Planning Familial s’interroge sur la façon dont se fait l’information aujourd’hui. Qui se soucie aujourd’hui de l’inapplication de la loi française de 2001 ? L’accès à une information claire, complète et en toute transparence est une responsabilité de l’Etat.
La contraception d'urgence 2 - Pilules de 3ème et 4ème générations : Marisol Touraine réaffirme l'importance de la contraception dans les meilleures conditions de sécurité Marisol Touraine, Ministre des Affaires sociales et de la Santé, a décidé de saisir l’Agence européenne du médicament (EMA) pour que les autorisations de mise sur le marché (AMM) des pilules contraceptives de 3ème et 4ème générations soient modifiées : l’objectif est que ces pilules ne soient plus prescrites aux femmes en première intention. La vidéo de la conférence de presse du jeudi 10 janvier 2013 : La Ministre vient également de demander à l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) de rendre systématiquement publiques les données de pharmacovigilance (suivi et surveillance des effets indésirables). Elle souhaite que le dispositif de pharmacovigilance soit amélioré et simplifié, afin que les professionnels de santé et les patients puissent plus facilement déclarer les effets indésirables des médicaments, et notamment de tous les contraceptifs oraux. Ces mesures complètent celles déjà annoncées par la ministre depuis l’automne dernier.
3 - Contraceptifs oraux estroprogestatifs et risque de thrombose veineuse Depuis l’introduction des contraceptifs oraux combinés (pilules) en 1961, le risque de thrombose veineuse est un effet indésirable bien connu, rare mais potentiellement grave. Ce risque fait l’objet d’une surveillance continue et d’une réévaluation constante, en particulier lors de chaque mise sur le marché d’un nouveau contraceptif oral. Dans le cadre de ce suivi, l’Afssaps a pris connaissance de la publication d’un nouvel article du British Medical Journal (BMJ) du 26 octobre 2011. Les résultats présentés ont déjà été étudiés et discutés au niveau européen. L’Agence européenne des médicaments (EMA) avait conclu en mai 2011 que le risque de thrombose veineuse avec les contraceptifs oraux dits de troisième ou quatrième génération est deux fois plus élevé que celui observé avec ceux de deuxième génération. Le rapport bénéfice/risque des contraceptifs oraux reste positif, quel que soit le progestatif utilisé.
4 - Avis favorable de l’Agence européenne du médicament pour les pilules de 3e et 4e génération Le Comité de pharmacovigilance et d’évaluation des risques (PRAC) de l’Agence européenne du médicament (EMA) vient de rendre un avis favorable sur l’utilisation de tous les COC (contraceptifs oraux combinés), confirmant que le rapport bénéfice/risque reste positif. La fin d’une polémique ? Après une actualité forte fin 2012 sur le risque thromboembolique veineux des COC, et notamment une augmentation du risque pour les COC de 3ème et 4ème génération, l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament) avait mis en garde les médecins et leur demandait de ne prescrire ces contraceptifs qu’en deuxième intention. Dans notre article du 29 avril, nous évoquions les dernières mises au point et recommandations des agences sanitaires sur la contraception. Les conclusions du PRAC étaient donc très attendues. Une meilleure information des patientes et des prescripteurs Conclusion ? Source : EMA Pour en savoir plus : Copyright (c) 123RF Stock Photos
Pilules de 3ème et 4ème générations (contraceptifs oraux combinés) Les contraceptifs oraux combinés (COC) dits de 2ème génération sont les pilules qui contiennent comme progestatif du lévonorgestrel ou du norgestrel. Elles ont été commercialisées depuis 1973. Les COC dits de 3ème génération sont les pilules qui contiennent comme progestatif du désogestrel, du gestodène ou du norgestimate. Classification des contraceptifs oraux selon la génération du progestatif (PDF - 94.9 ko) Pilules estroprogestatives et risque thrombotique La confiance des femmes dans la contraception est un enjeu majeur de santé publique. A la demande de la Ministre des Affaires Sociales et de la Santé, un plan d’actions visant à renforcer la sécurité des contraceptifs oraux est en cours de réalisation. Ainsi, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) Pour en savoir plus sur les différents modes de contraception :