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Bardo Thödol : les états de conscience après la mort

Bardo Thödol : les états de conscience après la mort
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les thödols[modifier | modifier le code] Page d’un livre des morts bönpo Le nom de l’ouvrage, composé de bardo (état intermédiaire), de thö (entendre) et de dol (libérer), signifie libération par l’audition pendant les stades intermédiaires [entre la mort et la renaissance]. En 2005, une traduction plus complète est publiée en anglais[2],[3], laquelle est traduite en français en 2009[4],[5]. Origine[modifier | modifier le code] Cet ouvrage est lié à l’école nyingmapa, dont la tradition voit dans certains textes sacrés d'auteurs prestigieux des redécouvertes par des Tertöns d’ouvrages cachés dénommés terma. Contenu[modifier | modifier le code] L’ouvrage contient la description des transformations de la conscience et des perceptions au cours des trois états intermédiaires qui se succèdent de la mort à la renaissance, ainsi que des conseils pour échapper aux réincarnations, ou du moins obtenir une meilleure réincarnation[réf. nécessaire] :

Maha-satipatthana sutta Le Grand Discours sur l’instauration de l’attention de quatre manières Evam me suttam. Un jour le Bienheureux était parmi les Kurus[1], à Kammasadhamma, une ville marchande des Kurus. Là, l’Eveillé s’adressa aux bhikkhus ainsi : « Bhikkhus ! », et ils répondirent « Seigneur ! Ceci est le seul et unique moyen, bhikkhus, pour la purification des êtres, pour vaincre la peine et les lamentations, pour mettre fin à la souffrance et à la douleur, pour marcher sur le sentier de la vérité, pour la réalisation du Nibbana : c'est-à-dire l’instauration de l’attention de quatre manières. Et quelles sont ces quatre manières ? A. Modifier Et comment un bhikkhu demeure-t-il en observant le corps dans le corps? Ici, un bhikkhu, étant allé dans une forêt, ou au pied d’un arbre, ou dans une pièce vide, s’assoit jambes croisées, maintient son corps droit et fixe son attention sur le devant (la zone autour de la bouche). B. Modifier C. D. E. F. A. B. C.

Corps d'arc-en-ciel Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Lettre tibétaine "A", le symbole du corps de lumière Le corps d'arc-en-ciel (tib. : jalu, wyl. : ja' lus) est un concept du bouddhisme selon lequel la pratique de méditations spéciales réservées à des méditants accomplis, au moment de la mort, transformerait le corps physique en lumière et le ferait disparaître. Selon Alexandra David-Néel, ce corps d'arc-en-ciel serait analogue au « corps astral » des occultistes[1],[2]. Définition[modifier | modifier le code] Le corps d'arc-en-ciel, appelé aussi corps de lumière serait le résultat de la pratique de longdé (tib. : Klong-sde, skt. : Abhyantaravarga) et thögal (pratique faisant partie du mengakdé, Tib : Man-ngag-sde, Sk : Upadesavarga). Pratique[modifier | modifier le code] Le méditant se place à l'intérieur d'une tente cousue au moment de son trépas. Yogis[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code]

Abhidhamma : cosmologie, analyse psychologique, classification des phénomènes et de la métaphysique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'Abhidhamma Pitaka (pâli, sanskrit : Abhidharma) — littéralement « La corbeille des commentaires », « La doctrine spéciale » ou encore « au-dessus de l'enseignement » — est la section du canon pâli, le Tipitaka, consacrée aux exposés psychologiques et philosophiques de l’enseignement du Bouddha. Plus précisément, l'Abhidhamma traite de la cosmologie, de l'analyse psychologique, de la classification des phénomènes et de la métaphysique. L'approche historique fait penser qu'il a été rédigé après les deux premières corbeilles, contrairement à la vue traditionnelle qui date sa rédaction du premier concile. Composition[modifier | modifier le code] Abhidhamma du Theravada[modifier | modifier le code] L'abhidhamma theravadin se compose de sept traités : Abhidhamma Sarvastivadin[modifier | modifier le code] L'abhidhamma Pitaka de l'école Sarvastivada se compose également de sept traités. Voir aussi[modifier | modifier le code] Portail du bouddhisme

Le Jardin du Dzogchen Sutra : écrits spéculatifs ou philosophiques rédigés sous forme d'aphorismes Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cette page contient des caractères spéciaux. Si certains caractères de cet article s’affichent mal (carrés vides, points d’interrogation, etc.), consultez la page d’aide Unicode. Un sūtra[1] (prononciation soutra— sanskrit सूत्र / sūtra signifiant « fil ») est ce qu'on nomme en Occident un « classique », un « canon » voire, simplement, un « livre ». Enfin, par extension, le terme en vient à désigner toutes sortes de traités, grammaires, analyses. Le sūtra comme texte[modifier | modifier le code] Dans l'hindouisme, les sūtras font partie de la smṛti. Dans le Yoga, le livre de référence de cette technique s'appelle les Yoga Sutras, en 195 sutras il décrit la technique et la voie spirituelle du yoga. Le sūtra comme type de livre[modifier | modifier le code] Voici à titre d'illustration un sūtra chinois : Dimensions : 3, 6 cm × 7 cm ; c'est une version réduite ; les sūtra chinois sont généralement bien plus grands.

Nyingmapa Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le courant nyingma ou nyingmapa (wylie. rNying-ma-pa) est la plus ancienne des traditions du bouddhisme tibétain, comme l'indique son nom (nyingma : ancien ; pa : courant). Ses différentes lignées remontent à Padmasambhava qui apporta le bouddhisme au Tibet, le « Pays des neiges », et se basent sur la première vague de traductions du sanscrit en tibétain des tantras et des sutras. Les autres courants (principalement kagyüpa, sakyapa et gelugpa), basés sur des traductions ultérieures, sont parfois regroupés sous le terme sarmapa (nouvelle tradition). Les nyingmapa sont parfois appelés bonnets rouges, terme qui peut aussi s'appliquer aux sakya et aux kagyu, les gelugpa étant les seuls à porter des bonnets jaunes[2]. Origines[modifier | modifier le code] Samyé, premier monastère bouddhiste au Tibet Sous les règnes des rois Mouné Tsenpo, Moutik Tsenpo et Tri Relpasen (règne: 815–838), le bouddhisme se développa.

Sūtra Avatamsaka : décrit la Réalité Ultime, le Dharmadhatu. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cette page contient des caractères spéciaux. Si certains caractères de cet article s’affichent mal (carrés vides, points d’interrogation, etc.), consultez la page d’aide Unicode. Le Sūtra Avatamsaka, Soutra de l'ornementation fleurie ou Soutra de la guirlande (de fleurs), (ch. Huáyánjīng 《華嚴經》 ; jap. Versions[modifier | modifier le code] Exceptionnellement long, il serait issu du regroupement au IIIe siècle en Asie Centrale de différents textes, dont seuls quelques fragments en sanscrit subsistent de nos jours, l'intégralité étant disponible en chinois. Version dite "en 60 rouleaux" (《六十華嚴》), traduite aux alentours de 420, Jin Orientaux, sous la direction de Bouddhabhadra (佛陀跋陀羅 359- 429). Deux parties du Sūtra Avatamsaka existent également sous forme de soutras individuels : Le Soutra des dix terres (sanscrit : Daśabhūmikasūtra-śāstra ; chinois : Shidijing 十地經). Influence sur la pensée[modifier | modifier le code]

Zhang Zhung Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Thangka Bön décrivant le mont Kailash, centre spirituel du Zhang Zhung Dans les sources historiques et les légendes tibétaines médiévales, Zhang Zhung, Shang Shoung ou Shang Shung est le nom d’un royaume occupant l’actuel Tibet occidental (Ngari), absorbé par l’empire tibétain au VIIe siècle. Il est appelé Yangtong (羊同) ou Xiangxiong (象雄) dans les sources chinoises. La tradition de l’école Bonpo prétend que c’est de là que vint le Bön Yungdrung, précurseur du bouddhisme tibétain après syncrétisme avec le bouddhisme. En raison d’obstacles géographiques, culturels et politiques, l’exploration archéologique du Tibet occidental a démarré timidement il y a moins de vingt ans. Sources tibétaines[modifier | modifier le code] Les griefs de la sœur du roi Songtsen Gampo contre son mari, roi du Zhang Zhung, auraient servi de prétexte à son annexion par le Tibet en 645. Archéologie[modifier | modifier le code] Langue[modifier | modifier le code]

Le Tipitaka en Français Le Tipitaka est divisé en trois parties : Vinaya Pitaka Modifier Le Vinaya Pitaka traite des règles de discipline monastique définies par le Buddha. Il comprend cinq livres : Le Parajika explique les règles les plus importantes Le Pacittiya explique les autres règles de la vie monastique Le Mahavagga raconte les premiers pas de la sangha, et donne d'autres précisions sur l'organisation de la communauté Le Culavagga contient diverses autres information, notamment comment les femmes ont été acceptées dans la sangha Le Parivara est une sorte de manuel expliquant les quatre premiers livres Suttanta Pitaka Le Suttanta Pitaka regroupe les discours (suttas) faits par le Buddha en diverses occasions (82 000 en tout). Le Suttanta Pitaka est divisé en cinq sections, appelées nikayas : Digha Nikaya Modifier Le Digha Nikaya comporte 34 longs discours faits par le Buddha. Majjhima Nikaya Le Majjhima Nikaya comporte 152 discours de taille moyenne. Samyutta Nikaya Anguttara Nikaya Khuddaka Nikaya

Conscience sans objet non dualisme Sans allées, ni venues, il embrasse toutes choses. Grande félicité, suprême doctrine immuable, Semblable au ciel, liberté absolue sans oripeaux, Sans origine ni support, Sans lieu ni prise, grand phénomène Libre depuis l'origine, immensité s'étendant à l'infini, Sans entraves, il n'a pas à être libéré; Immensité de l'espace céleste, Grand phénomène flamboyant, mandala du soleil et de la lune, Il manifeste la présence spontanée : Montagne de diamant, vaste lotus, Lion solaire, chant de la sagesse, Grand son, mélodie sans pareil, Plénitude de qualités jusqu'aux confins de l'espace, Eveil parfait, champ où s'égalisent tous les Eveil parfaits, Vaste Samantabhadra, cime de l'enseignement, Et, dans la matrice spacieuse du ciel de Samantabhadri, Clarté spatiale, Présence spontanée, Grande Perfection de toujours Non né Continuant pourtant sans interruption N'allant ni ne venant Omniprésent Dharma suprême Espace immuable, non défini Autolibération spontanée État parfaitement sans obstacle Existant depuis l'origine

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