"Frotteurs" : elles témoignent de cette agression qui n'a rien de normal et banal 267.000 personnes. C'est "au moins" le nombre de personnes - "essentiellement des femmes" - ayant été victimes d'atteintes sexuelles en 2014 et 2015 dans les transports en commun, selon une étude de l'Observatoire nationale de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP). Parmi ces atteintes sexuelles : des "gestes déplacés" (comme des "baisers forcés ou des caresses"), des "exhibitions", des "attouchements sexuels" ou encore des "rapports sexuels ou tentatives de rapports sexuels non désirés", indiquait l'Observatoire. Interpellées par cette affirmation, nous avons donc demandé à des femmes harcelées ou agressées sexuellement dans les transports en commun de nous raconter comment elles avaient vécu ce "non-événement", qualifié dans la loi française d'agression sexuelle, comme le rappelait Marlène Schiappa, secrétaire d'État en charge de l'égalité entre les femmes et les hommes dans un message posté sur Twitter jeudi 11 janvier. Stéphanie (*), 26 ans "C'était en 2012. Aline, 26 ans
Mort d'Adama Traoré : «Si on se tait, c’est toute notre société qui se salit» Nous, artistes, sportifs-tives, comédien-nes, écrivain-es […] considérons que la mort d’Adama Traoré n’engage pas seulement ses proches mais l’ensemble de notre pays, de notre société. Cet été, à Beaumont-sur-Oise, un jeune Français est mort entre les mains des forces de l’ordre, le jour de ses 24 ans. Et, depuis six mois, ce qui aurait pu n’être qu’une énième «bavure» meurtrière illustre jour après jour l’impunité de certains gendarmes et policiers en France, telle qu’elle est depuis longtemps dénoncée par les organisations des quartiers populaires et les comités de soutien aux victimes, et par Amnesty International depuis 2009. À lire aussi La lettre d'un élu de la République à l'avenir, par Steevy Gustave, ex-maire adjoint de Brétigny-sur-Orge, cosigné par des dizaines de personnalités Ce 19 juillet 2016, Adama Traoré tente d’échapper à un contrôle d’identité parce qu’il n’avait pas ses papiers sur lui et qu’il connaissait la violence susceptible d’en découler. Autres signataires:
Catherine Deneuve, laissez-moi vous expliquer en quoi le mouvement #metoo n’a rien d’une chasse aux sorcières. – TRADFEM Par Van Badham, The Guardian Australia Catherine Deneuve, surtout connue pour son personnage de Belle de Jour, une femme incapable de distinguer les fantasmes sexuels de la réalité, s’en est prise cette semaine au mouvement #metoo. Cette semaine nous a une fois de plus rappelé – merci, chers États-Unis ! – que si les vedettes du cinéma et les icônes de la culture populaire sont sans égales pour enrichir nos divertissements collectifs, une politique responsable pour nos États-nations exige des compétences plus spécialisées. Catherine Deneuve est une actrice française légendaire, une interprète enchanteresse, une grande artiste et une beauté célèbre. Oui, dans le contexte des campagnes #metoo et #BalanceTonPorc, l’actrice, surtout connue pour son personnage de Belle de Jour, une femme incapable de distinguer les fantasmes sexuels de la réalité, a déclaré : « Je pense que ce n’est pas la bonne méthode pour changer les choses, c’est excessif. » Oh mon Dieu, mesdames, moi aussi ! WordPress:
Joan Scott : «La séduction comme trait d’identité nationale française est un mythe» Joan Scott : «La séduction comme trait d’identité nationale française est un mythe» Smms-ns n trn d prdr c dx cmmrc ntr ls sxs, ctt glntr l frnçs q l mvmnt #Blnctnprc nntrt ? Smms-ns n trn d vvr n mvmnt hstrq, dps l’ffr Wnstn jsq’ l trbn csgn pr Cthrn Dnv ? Pr trr ls prmèrs cnclsns d’n mvmnt ndt q trvrs l’tlntq, Jn Sctt n qdrpl cmptnc : ll st hstrnn, mrcn, spclst d l Frnc, t d gnr. C’st mêm n pnnèr dns l dmn. C’st ll q, dès 1988, thrs l gnr cmm tl d’nlys dns ls rchrchs hstrqs. Gitan, je me sentais différent à l'école Ferrailleur, voleur, consanguin, ces insultes ont bercé mon enfance : j’ai vécu en caravane avec mes parents, de mes 5 à mes 10 ans. Dans le nord de la France, on avait posé notre caravane sur un petit terrain vague. Le reste de la famille était restée en Espagne, vers Grenade. On était isolés, au milieu des champs, on n’avait pas de voisins. Dans notre caravane, il y avait mes parents et mon petit frère d’1 an. Je dormais dans un grand lit avec mon petit frère. Mes parents avaient une voiture. Quand j’avais 10 ans, la caravane a commencé à être trop délabrée : elle n’était plus imperméable, il y avait de l’eau qui coulait du plafond. Mes parents m’ont inscrit à l’école Paul Bert, à Stains. Tout le monde sait que les Gitans et les Roms ne s’aiment pas du tout. À l’âge de 12 ans, je suis entré en Sixième dans un collège privé catholique. Pour l’année de Troisième, je me suis inscrit à Saint-Nicolas, à Paris. Nils, 17 ans, lycéen Montreuil
Catherine Deneuve, let me explain why #metoo is nothing like a witch-hunt | Van Badham This week has brought yet another reminder – O, America – that while film stars and pop icons have matchless gifts to bestow on our collective entertainment, responsible policymaking for our nation-states demands more specialised qualifications. Catherine Deneuve is a legendary French actor, an enchanting performer, a great artist and a famous beauty. She’s also in the news on Wednesday deploring “the wave of denunciations that has followed claims that the Hollywood producer Harvey Weinstein raped and sexually assaulted women”. Yes, in the context of #metoo, and its French equivalent #BalanceTonPorc (Call out your pig), the actor – most famous for her Belle de Jour role as a woman who cannot distinguish sexual fantasy from reality – has stated: “I don’t think it is the right method to change things, it is excessive.” OMG, ladies: me, too! “Sexual liberty” is the right to determine your own sexual behaviour, without coercion. Van Badham is a Guardian Australia columnist
'Sous la ceinture' : un collectif à l'assaut de la culture du viol | Médium large Société Sous la ceinture : un collectif à l'assaut de la culture du viol Le mercredi 19 octobre 2016 Un nouvel ouvrage dirigé par Nancy B. Créer un compte
Affaire Théo: les jeunes de banlieue ne mangent toujours pas les enfants mais ils ont faim de justice La société française a un curieux problème d’amnésie collective, peut-être volontaire. Elle semble en effet oublier que le phénomène des révoltes urbaines dans nos quartiers périphériques pauvres, dites «émeutes de banlieue», n’a pas commencé en 2005. En 2019, cela fera quarante ans que cette situation perdure et va s’aggravant. Il y a eu notamment Vénissieux en 1981 et 1983, Rouen en 1994, Garges-lès-Gonesse la même année, Dammarie-les-Lys en 1997, Toulouse en 1998, pour ne citer que quelques exemples. Encore et encore, le processus est toujours le même. D’abord un incident violent très grave survient entre des policiers et des jeunes de banlieue: en règle générale, un jeune de banlieue meurt ou a été grièvement blessé. De la répétition de l’engrenage La réaction violente, bien qu’étant le fait d’une infime minorité, envahit l’espace audiovisuel et donc notre représentation collective de la réalité. La justice comme exigence Thomas Guénolé Politologue.
Pierre Boyer - Je lis ce matin sur ma TL, majoritairement...