Effet Streisand L’effet Streisand désigne un phénomène médiatique à savoir que la volonté d’empêcher la divulgation d’une information que l'on aimerait celer — qu'il s'agisse d'une simple rumeur ou d'un fait véridique — déclenche le résultat inverse. Par ses efforts, la victime de l'effet Streisand encourage malgré elle l'exposition d'une publication qu'elle souhaitait voir ignorée. Il s'agit donc à proprement parler d'un effet pervers[1]. Précisions sur l’expression[modifier | modifier le code] L'expression « effet Streisand » fait référence à un incident, survenu en 2003, au cours duquel l'actrice et chanteuse Barbra Streisand avait poursuivi en justice l'auteur et le diffuseur d'une photographie aérienne de son domaine privé, Kenneth Adelman et pictopia.com, afin d'empêcher sa propagation[2],[3]. Kenneth Adelman disait avoir pris des photographies de propriétés privées aux fins d'étude de l'érosion du littoral dans le cadre d'un autre projet[4]. Exemples notables[modifier | modifier le code]
Fake news : le vrai du faux de Frédéric Lordon « Rien de plus idéologique que d’annoncer la fin des idéologies. » Frédéric Lordon Un an après son investiture, Donald Trump, toujours en guerre contre les médias, a lancé mercredi ses premières Fake News Awards, qui consacrent les médias les plus mensongers selon lui. En fin de soirée, il avait fait connaître son palmarès : le lauréat est le Nobel d'économie Paul Krugman, tandis que CNN est couronné quatre fois. Pendant que le président américain les consacre, le président français, lui, veut lutter contre. lors de ses vœux à la presse, Emmanuel Macron a annoncé un futur projet de loi ciblant les fake news. Pour en parler, le philosophe et économiste Frédéric Lordon. « Tout le discours de la politique Macron fonctionne selon les schèmes de la fake news. » Frédéric Lordon
Théories du complot : « Croire à des bêtises, ce n’est pas être conspirationniste » Pour l’historien Emmanuel Kreis, l’étude montrant que des Français adhèrent à des théories complotistes pose de nombreux problèmes. Un sondage IFOP-Fondation Jean-Jaurès, publié lundi 8 janvier, montre une forte prégnance des théories du complot au sein de la population française en général, et des plus jeunes en particulier. Un Français sur cinq douterait par exemple encore des résultats de l’enquête sur l’attentat du 7 janvier 2015, et près de huit Français sur dix croiraient à au moins une théorie du complot. Pour l’historien Emmanuel Kreis, spécialiste du conspirationnisme, cette étude pose de nombreux problèmes. Que pensez-vous de l’enquête, qui présente une adhésion importante aux théories du complot dans la population ? Emmanuel Kreis : Ce sondage pose pas mal de problèmes. Ensuite, je suis surpris que seuls 6 % de la population pense que les Etats-Unis sont responsables des attentats du 11 septembre 2001. Justement, qu’entend-on exactement par « théorie du complot » ?
INFO FRANCEINFO. Près de huit Français sur 10 croient à au moins une "théorie du complot", selon une étude Le sujet est au cœur de l'actualité politique du moment. Moins d'une semaine après qu'Emmanuel Macron a annoncé son intention de légiférer contre les "fake news" en période électorale, une étude inédite vient éclairer la sensibilité des Français à propos de ces fausses nouvelles ou rumeurs. Selon cette enquête de la Fondation Jean-Jaurès et du site Conspiracy Watch, "l'Observatoire du conspirationnisme", en lien avec l'Ifop et dévoilée par franceinfo, dimanche 7 janvier, 79% des Français croient à au moins une "théorie complotiste". Dans le détail, ils sont 18% à croire à une seule théorie du complot, 14% à deux théories, 13% à trois, 9% à quatre et 25% à plus de cinq. De quoi s'agit-il exactement ? "Le plus inquiétant dans cette étude, c'est de voir que c'est un phénomène majeur", commente Rudy Reichstadt, également membre de l'Observatoire des radicalités politiques à la Fondation Jean-Jaurès. L'effet générationel est très fort.
Les fake news, miroir grossissant de luttes d’influences Quel que soit l’angle sous lequel on les observe, c’est sur l’énigme du médium[+] NoteLes travaux de Louise Merzeau s’inscrivent dans le courant de pensée de la médiologie . [1] que ces fausses nouvelles conduisent notre regard. Corps conducteur, milieu, organe : comment les idées se propagent-elles, comment leur circulation transforme-t-elle la réalité, comment le pouvoir s’incarne-t-il dans cette puissance de propagation ? Il est utile de rappeler que tout régime de vérité implique un système de falsification en miroir Sans faire l’anamnèse des pratiques de désinformation — dont l’histoire est logiquement aussi longue que celle de l’information elle-même —, il est utile de rappeler que tout régime de vérité implique un système de falsification en miroir, qu’on peut interpréter comme l’expression simultanée de son autorité et de ses dérèglements plus ou moins intentionnels. Nos actuelles fake news ne dérogent pas à la règle.
La coopération entre élèves c'est efficace ? "La recherche montre que les élèves qui bénéficient de dispositifs de coopération entre pairs vont avoir de meilleurs apprentissages et que les apprentissages se transfèreront quand ils travaillent de façon individuelle". Invités par le Cnesco et l'IFé dans le cadre d'une conférence virtuelle, Céline Buchs et Yann Volpé (Université de Genève) ont fait le point sur les dispositifs d'apprentissage entre pairs. S'ils s'avèrent efficaces et s'ils préparent les élèves aux "compétences du 21ème siècle", ils demandent aussi aux enseignants des compétences et un travail d'organisation important. Une réponse à l'hétérogénéité Qu'entend on par coopération entre élèves ? Céline Buchs a d'abord présenté ce que l'on sait des travaux de groupe. Comment composer les groupes ? Comment composer les groupes ? Céline Buchs met l'accent sur le fonctionnement du groupe. Yann Volpé est intervenu sur le tutorat entre élèves, une pratique encore assez rare. Enseigner la coopération explicitement François Jarraud
Dans leur bulle (de filtres), les internautes? Pas si simple… | Slate.fr Temps de lecture: 8 min En 2011, alors que Facebook et Google ne cessaient de gagner en importance, Eli Pariser, militant progressiste et entrepreneur, écrivit un best-seller dans lequel il développait un concept qui a depuis été beaucoup repris: la bulle de filtres. La personnalisation des fils d’informations et des résultats de recherches risquaient, selon lui, de nuire au débat politique en dirigeant les gens vers des informations correspondant à leurs préconceptions personnelles. Cinq années plus tard, le travail de Pariser est revenu sous les feux des projecteurs. Pourtant, si les bulles de filtres sont en train de détruire la démocratie… cela ne se passe pas exactement de la manière dont on pourrait l’imaginer, ni dans la mesure que l’on pourrait envisager. La polarisation, un des effets présumés de la «bulle de filtres» Il a déjà été établi que l’électorat américain s’est beaucoup polarisé durant ces dernières décennies, et ce de multiples façons.
Théorie du complot : les jeunes en première ligne VIDÉO - Une enquête de l'Ifop pour la Fondation Jean Jaurès et l'observatoire Conspiracy Watch, publiée dimanche 7 janvier, révèle que huit Français sur dix croient aux théories du complot. Trois ans après les attentats commis contre Charlie Hebdo et à l'Hyper Cacher, 19% des Français considèrent que des «zones d'ombre subsistent» et qu'il «n'est pas vraiment certain que ces attentats aient été planifiés et réalisés uniquement par des terroristes islamistes». Voici un des éléments qui ressort du sondage sur le «conspirationnisme dans l'opinion publique Française» de la Fondation Jean Jaurès et de Conspiracy Watch en lien avec l'Ifop, réalisé en ligne entre le 19 et 20 décembre 2017 sur un échantillon de 1252 personnes et publiée dimanche 7 janvier, jour d'hommage aux victimes des attentats de 2015. Les jeunes sont plus sensibles aux théories du complot Un des points remarquables de cette étude tient au fait que les jeunes semblent plus perméables aux théories du complot.
Pourquoi les faits ne suffisent pas à convaincre les gens qu'ils ont tort Avez-vous déjà rencontré des gens qui changent d’avis quand vous leur exposez des faits qui sont contraires à leurs convictions ? Moi jamais. Pire, les gens semblent renforcer leurs croyances et les défendre avec acharnement quand il y a des preuves accablantes contre elles. L’explication est liée au fait que notre vision du monde nous semble menacée par des preuves factuelles qui ne vont pas dans son sens. Les créationnistes, par exemple, contestent les preuves de l'évolution comme les fossiles ou la génétique parce qu'ils s'inquiètent que des forces séculières empiètent sur la foi religieuse. Dans ces exemples, les conceptions du monde profondes de ces partisans sont perçues comme étant menacées par les rationnalistes, ce qui fait de ces derniers « l'ennemi à abattre ». Dans leur livre Les erreurs des autres. Si les corrections factuelles ne font qu'empirer les choses, que pouvons-nous faire pour convaincre les gens que leurs croyances sont erronées ?
Former à l’esprit critique : une arme efficace contre les fake news Devant la recrudescence des fake news sur les réseaux sociaux, la Commission européenne a lancé une consultation publique sur les fausses nouvelles et la désinformation visant à mobiliser citoyens, acteurs privés et publics sur la question. Former aux médias et à l’information en développant l’esprit critique constitue un enjeu éducatif essentiel pour les jeunes générations. La pensée critique : une idée ancienne La question de la formation à l’esprit critique chez les jeunes n’est pas nouvelle dans le système d’enseignement français car l’école a toujours cherché à accroître la part du rationnel et du raisonnable dans la société. « […] Il ne s’agit pas de soumettre, chaque génération aux opinions comme à la volonté de celle qui la précède, mais de les éclairer de plus en plus, afin que chacun devienne de plus en plus digne de se gouverner par sa propre raison […] ». Un contexte institutionnel renouvelé En 2007, dans leur rapport L’éducation aux médias.
La culture manga change d’ère À l'occasion du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême, Cécile Sakai, directrice de l'institut français de recherche sur le Japon, fait le point depuis Tokyo sur l'influence internationale du manga, et notamment sur son succès en France. Pour la première fois, le Festival d’Angoulême verra décerner un prix de la traduction de manga1. Un indice de l’importance croissante, en France et dans le monde, de cet art japonais ? Le personnage d'Astro Boy, adapté en dessin animé en 1963, est tiré d'un manga d'Osamu Tezuka, reconnu comme un maître précurseur du manga moderne au Japon comme en Occident. L’une des caractéristiques du manga, c’est que les dialogues sont rythmés par un système d’onomatopées, dont certaines ont intégré le vocabulaire courant. Au Japon, les séquences des mangas sont compilées et publiées en hebdomadaire (ici, les couvertures de l'hebdomadaire Shonen Jump, présentées à Paris lors du Japan Expo 2008). Au Japon, ces ventes en prépublication sont en baisse.