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Et si on repensait le Street Art comme un bien commun

Et si on repensait le Street Art comme un bien commun
L’excellent site IPKat, dédié aux questions de propriété intellectuelle, a publié un article écrit par deux juristes italiens qui proposent de reconsidérer le Street Art comme un bien commun. Plus exactement, il s’agit de repenser le cadre juridique applicable aux oeuvres peintes ou dessinées sur les murs des villes par des artistes sans l’autorisation des propriétaires des bâtiments (Il ne s’agit donc pas du Street Art « officiel », issu de commandes passées à des graffeurs par une municipalité ou des commerçants). Le raisonnement qui les conduit à faire cette proposition est intéressant à dérouler, tout comme les conséquences qu’ils en tirent. Street Art : une condition juridique paradoxale… Ces deux juristes commencent par considérer que cette forme de création artistique se trouve dans une situation paradoxale, révélatrice de l’incapacité du cadre juridique actuel à la saisir de manière satisfaisante. Mais pour une oeuvre de Street Art, les choses sont sensiblement différentes. Related:  Communs et libre accès

Les communs urbains. L’invention du commun 1 L’auteur souhaite remercier Claude Raffestin pour ses relectures et ses précieuses recommandations (...) 2 Cette approche a pour origine le tournant spatial (Soja, 1989) qui a investi toutes les disciplines (...) 1La reprise du débat sur les communs (commons) est intimement liée au processus de développement du capital dans sa phase néolibérale actuelle1. En retournant à la logique du laissez-faire, le néolibéralisme ne se contente pas d’un recul de l’État par rapport aux acteurs économiques mais tend plutôt à étendre et diffuser les valeurs du marché à la politique sociale et à toutes les institutions (Brown, 2003). L’État et le marché ne sont plus considérés comme des sphères séparées et données mais plutôt comme des cadres construits, essentiellement voués à la création de profit. 2La ville et les dynamiques de gouvernance urbaine sont rapidement devenues un laboratoire pour le néolibéralisme (Brenner et Theodore, 2002). 3 Loi no 410 du 23 novembre 2001. Communs et espace public

Les communs, un projet ambigu, par Sébastien Broca (Le Monde diplomatique, décembre 2016) Le 11 janvier 2016, le secrétaire national du Parti communiste français Pierre Laurent présentait ses vœux pour l’année qui commençait et décrivait « la société que nous voulons » : « Un nouveau mode de développement où social et écologie se conjuguent pour l’humain et la planète, pour une société du bien-vivre et du bien commun. » « Bien commun » ? De l’autre côté de l’échiquier politique, le dirigeant du Mouvement pour la France, M. Philippe de Villiers, se réfère au même concept, mais pour justifier le recul de l’État auquel il souhaite œuvrer : « L’État n’existe plus comme fournisseur du bien commun. Il n’a aucun droit sur nous (1). » En mai 2016, quelques mois après l’annonce du Retour des communs par l’« économiste atterré » Benjamin Coriat (2), le libéral Jean Tirole publiait Économie du bien commun (3). Rarement concept se sera montré aussi malléable. Avril 1985, Annapolis (États-Unis). L’Italie en pointe (2) Benjamin Coriat (sous la dir. de), Le Retour des communs. (6) Cf.

Enjeux actuels : les biens communs de la connaissance suite de l’article « Accès aux écrits scientifiques (documentation, automatisation et informatisation) : repères clés » Jusqu’à janvier 2016, un chercheur français pouvait déposer librement ses écrits en « open access », à partir du moment où il n’était pas lié par un contrat avec un éditeur. La Loi sur la République numérique de janvier 2016, l’y autorise désormais, même dans le cas d’un contrat avec un éditeur. Il s’agit d’une exception à l’exclusivité pour l’éditeur, mais uniquement si le chercheur est financé au moins à 50% par des fonds publics. Le projet de Loi stipulait à l’origine que le dépôt des écrits scientifiques des chercheurs financés par fonds publics soit obligatoire, dans l’optique de faciliter l’Accès aux écrits scientifiques publics par le plus grand nombre. Mais cette possibilité est tout de même une avancée car elle autorise le dépôt gratuit d’un article scientifique simultanément à sa publication dans une revue ou un ouvrage scientifique payant.

Vikidia Les communs de la connaissance Entrer dans les communs par la prise en compte des pratiques des élèves L’avènement du Web 2.0 a vu un accroissement des pratiques informationnelles des élèves1. Parmi celles-ci, deux nous amènent à penser la notion de Commun : le copier-coller et la consultation de Wikipédia. Dès 2009, dans le sillon de... De la communication aux communs On pourrait s’attendre à ce que la problématique des Communs numériques attire d’emblée les publics d’étudiants, en particulier dans la filière des sciences de l’information et de la communication, où l’on peut supposer qu’ils... Bibliothèques et communs de la connaissance Les relations entre les bibliothèques et les Communs de la connaissance sont anciennes et profondes, même si la compréhension de ces liens reste relativement récente et encore à approfondir. À la source des communs de la connaissance La mise en place d’un dispositif de médiation numérique : la CDIBox

Entre « communautés des contributeurs » et « société des usagers », les communs de masse 1Mis en ligne au début des années 2000, Wikipédia est aujourd’hui l’un des sites web les plus consultés du web. Né dans une relative confidentialité, le wiki a rapidement fait l’objet d’un processus de massification. Massification, d’abord, de ses contributeurs qui ont participé en nombre à la rédaction d’un corpus encyclopédique aujourd’hui devenu aussi populaire que contesté (Moatti, 2015 ; Sahut, 2014). 2Récompensée du prix de la banque de Suède en l’honneur d’Alfred Nobel en 2009, Elinor Ostrom a ouvert un sillage dans les sciences sociales en proposant un cadre analytique pour l’analyse des « biens communs » (Ostrom, 1990). 3La distinction entre les « communs fonciers », sur lesquels Ostrom (1990) a d’abord construit son cadre d’analyse, et les « communs de la connaissance » - dont les « communs numériques » sont un cas particulier - sur lesquels elle a travaillé ensuite (Hess & Ostrom, 2007) repose habituellement sur une différence entre les propriétés de la ressource commune.

« Rien n’est à nous ! » : Grandeur et misère du domaine public volontaire « Rien n’est à nous« , c’est le titre de ce court poème écrit par Henri-Frédéric Amiel en 1880 et paru dans le recueil « Jour à jour, poésies intimes » : Ces quelques vers pourraient paraître anodins, mais ils font écho à des questions fondamentales, comme celle de l’originalité, véritable clé de voûte de l’édifice du droit d’auteur, qui devient pourtant de plus en plus problématique à l’heure du retweet, du like, de la curation, de l’agrégation, du remix et du mashup. Plus encore, l’expression « domaine commun » employée par le poète est intéressante, car elle renvoie à la fois au domaine public et aux biens communs, deux catégories essentielles pour penser la création et la diffusion de la connaissance aujourd’hui. L’hypothèse pourrait sembler purement théorique, mais en cherchant bien , on trouve plusieurs exemples de telles manifestations de générosité de la part de créateurs, parfois prestigieux. Léon Tolstoï : testament libre Jean Giono : l’homme qui libérait son oeuvre WordPress:

Les data, comment s'en emparer pour le « bien commun » - CLEMI Data et biens communs Avec les technologies numériques, les connaissances, les savoirs et les ressources peuvent être diffusés et copiés rapidement. Les municipalités, les institutions, les gouvernements mettent à dispo­sition des données publiques (« open data ») pour permettre : une modernisation des services publics en utilisant le numérique, l'émergence de nouveaux services et de créer de la richesse par le développement de l'économie numérique,l'amélioration de la connaissance et de la visibilité d'un terri­toire par le recoupement des données produites par les différents acteurs de ce territoire afin de le valoriser,l'accès à des sources d'informations fiables pour les journalistes, les chercheurs, les étudiants et tous les citoyens dans une pers­pective démocratique. www.data.gouv.fr/fr Les biens communs sont des ressources gérées collectivement par une communauté dans une logique de coopération et de partage, notamment par le biais des logiciels libres.

Un petit pas pour l’auteur, un grand pas pour le domaine public volontaire Je vous avais parlé, il y a quinze jours, du projet un peu fou de l’auteur Pouhiou, qui a lancé sur Ulule un crowdfunding pour faire en sorte que ces romans deviennent non seulement libres, mais gratuits. Seulement à la mi-parcours, l’opération est déjà un succès ! Un grand bravo à Pouhiou et merci à tous ceux qui l’ont soutenu. Je m’étais engagé à faire passer S.I.Lex sous licence CC0 (Creative Commons Zéro) si Pouhiou réussissait son pari, ce qui équivaut à un versement dans le domaine public volontaire. Les mentions légales du blog ont été modifiées et c’est à présent chose faite. Pouhiou m’a posé quelques questions à propos de cette décision, qui ont été publiées sur le Framablog et que je reprends ci-dessous. Et n’oubliez pas qu’il vous reste encore plus de deux semaines pour soutenir le projet de Pouhiou ! (Pouhiou speaking ) En lançant le blog de mon roman feuilleton, j’ai eu d’instinct l’envie que cette histoire appartienne à ses lecteurs. Le pari est réussi. Merci ! WordPress:

Le logiciel libre est-il un #Commun ? | Makina Corpus Qu'est-ce qu'un « Commun » ? On parle de commun dans le cas d'un système qui se veut le plus ouvert possible avec au centre une ou plusieurs ressources partagées, gérées collectivement par une communauté, celle-ci établit des règles et une gouvernance dans le but de préserver et pérenniser cette ressource. Cette notion de res communis existe en réalité depuis les Romains, et a perduré en occident durant le moyen-âge, avec par exemple la gestion commune des forêts, et dans le reste du monde avant sa colonisation par les européens. La théorie de la tragédie des communs par Garett Hardin en 1968, selon laquelle les humains sont incapables de gérer une ressource collectivement sans la détruire, contribue à mettre le concept des communs en sommeil pendant un moment dans nos sociétés occidentales. En réponse Elinor Ostrom, prix Nobel d'économie en 2009, explique que les ressources qui sont mentionnées dans la "tragédie des communs" ne sont pas des biens communs, mais des biens non gérés. "6.

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