15 | 2018 Régimes de la propriété, entre l'ancien et le nouveau The idea of this special issue is to broaden our thinking about property in the revolutionary era by drawing together a variety of approaches. When property is reorganised, its effects are felt in many arenas. Property connects the ideal and the physical, and in doing so it is a centre where we find layered law and institutions, social relationships, as well as economic and political ones. Arc de triomphe de l'Étoile Arc de triomphe de l'Étoile L'arc de triomphe de l'Étoile, souvent appelé simplement l'Arc de Triomphe, est un monument de type tétrapyle situé à Paris, en un point haut à la jonction des territoires des 8e, 16e et 17e arrondissements, notamment au sommet de l'avenue des Champs-Élysées et de l'avenue de la Grande-Armée, lesquelles constituent un grand axe est-ouest parisien partant de la pyramide du Louvre, passant par l'obélisque de La Concorde, l'Arc de Triomphe lui-même et se terminant au loin par l'arche de la Défense. Sa construction, décidée par l'empereur Napoléon Ier, débute en 1806 et s'achève en 1836 sous le règne de Louis-Philippe. Place de l'Étoile[modifier | modifier le code] L'Arc de Triomphe s'élève au centre de la place Charles-de-Gaulle (anciennement place de l’Étoile) dans les 8e, 16e, et 17e arrondissements de Paris[1]. Histoire[modifier | modifier le code] Symbole historique[modifier | modifier le code] Détails des sculptures[modifier | modifier le code] Pilier nord.
Napoléon à Sainte-Hélène - La fin d'un règne, le début d'une légende Que serait Napoléon Ier sans l’exil à Sainte-Hélène ? Un conquérant et un dictateur défait après quinze années de campagnes militaires. Cet exil et la manière dont l’Empereur a su le magnifier à travers les confidences à ses proches ont élevé sa courte vie à la dimension d’une épopée incomparable, la « Légende des Siècles » (Victor Hugo). Jean Tulard raconte Sainte-Hélène Jean Tulard, grand historien de Napoléon et membre de l'Institut, nous raconte ci-dessous cette transfiguration romanesque, dans un entretien exclusif avec Richard Fremder. Si lointaine Sainte-Hélène C’est au soir de Waterloo que le règne finit et la légende commence. L’Empereur prend à cheval la route de Paris. Mais il s'aperçoit alors qu’un navire anglais, le Bellérophon, bloque le port. Il espère encore que les Anglais le laisseront gagner l’autre bord de l’Atlantique. Il n’y a plus d’autre issue que de se rendre. Le proscrit se voit autorisé à emmener avec lui trois officiers, douze serviteurs et son chirurgien.
les cahiers de doléances Extrait du Cahier de doléances de Soulangis, Baillage de Bourges, 1789 : Quatre-vingt-douze feux composent toute notre paroisse ; 700 personnes de tout sexe, de tout âge : voilà à peu près le nombre de ses habitants qui sont tous attachés à la glèbe. Situés à sept lieues de la rivière, éloignés des grandes routes et de la ville de plus de 3 lieues, ne pouvant avoir de communications que par des chemins impraticables, rien ne peut exciter leur industrie... Plus affligeante encore est la condition du manoeuvre pour qui chaque jour de pluie est un jour de disette; qui, courbé vers la terre du lever au coucher, ne peut arracher de son sein que le morceau de pain noir qui le soutient jusqu'au lendemain. Tel est le sort des suppliants. Le "soleil" d'Austerlitz ou la bataille des trois Empereurs 2 décembre 1805 Le 2 décembre 1805, au petit matin, quand le brouillard qui entourait le plateau de Pratzen se dissipa et quand parut dans le ciel dégagé un soleil éclatant, « Napoléon, raconte Tolstoï dans La guerre et la paix, comme s’il n’avait attendu que ce moment, déganta une de ses belles mains blanches, fit de son gant un geste aux maréchaux et donna l’ordre d’engager la bataille. Les maréchaux et leurs aides de camp galopèrent dans différentes directions et, au bout de quelques minutes, les forces principales de l’armée française se -portèrent rapidement vers le plateau de Pratzen que les troupes russes abandonnaient de plus en plus pour gagner vers la gauche le ravin. » Ainsi débuta, le jour anniversaire du sacre, la plus belle des batailles livrées par Napoléon. Mais l’ennemi était dans une position dominante et inexpugnable, occupant le plateau de Pratzen et disposant d’un avantage numérique qui risquait de se renforcer si l’archiduc Charles arrivait à temps. Coignet raconte :
19 mai 1804 - Des maréchaux pour la gloire de l'Empire Le 18 mai 1804, l'Empire est proclamé par le sénatus-consulte du 28 floréal An XII et Napoléon Bonaparte devient l'empereur des Français. Cette restauration monarchique s'accompagne du rétablissement de certains attributs et fonctions de l'Ancien Régime. Le même jour, le Sénat proclame ainsi l'instauration de la dignité de « Maréchal d'Empire », supprimée onze ans plus tôt le 21 février 1793 par la Convention. C'est l'acte de naissance de ce corps prestigieux dont les membres seront engagés aux quatre coins de l'Europe dans tous les faits d'armes de l'Empire. La légende napoléonienne lui doit beaucoup. Prestige et honneurs Dès le lendemain 19 mai, une première promotion de dix-huit maréchaux est proclamée. Cette première promotion est donc composée de quatorze généraux : Berthier, Murat, Moncey, Jourdan, Masséna, Augereau, Bernadotte, Soult, Brune, Lannes, Mortier, Ney, Davout, Bessières. Au total, ce sont vingt-deux maréchaux qui seront nommés durant l'Empire. Gloire et trahisons
«L’Asie a vu naître des traditions cartographiques plus anciennes que l’Europe» A la fois livre et exposition, le Monde vu d’Asie (Seuil) désoriente. Au musée Guimet, les cartes sont présentées pour la première fois comme des œuvres d’art, des reliques religieuses (jusqu’au 10 septembre). La plupart de ces œuvres n’ont jamais été montrées au public. Pourquoi voir le monde depuis l’Asie est-il d’actualité ? P.S. et F.A. : L’Asie constitue jusqu’au XIXe siècle «l’ailleurs» par excellence des Européens, le berceau de la civilisation mais aussi l’envers de l’Europe. Cette cartographie est-elle très présente dans la vie quotidienne ? Jusqu’au XXe siècle, les cartes étaient souvent l’apanage des autorités impériales et des aristocrates. Certaines œuvres asiatiques, comme la Carte générale de tous les pays de la Terre(voir ci-dessus), peuvent s’avérer plus précises que les cartes occidentales… L’auteur japonais de la Carte générale de tous les pays de la Terre n’ignore nullement la réalité du monde, mais, pour lui, l’enjeu est ailleurs. Catherine Calvet
Histoire par l'image : La bataille d'Austerlitz Contexte historique Chef-d’œuvre de stratégie militaire, la bataille d’Austerlitz, dite aussi « des Trois empereurs » (Napoléon, Alexandre Ier de Russie et François II d’Autriche), demeure la plus célèbre des victoires napoléoniennes. Craignant un débarquement sur ses côtes alors que la Grande Armée était réunie à Boulogne, l’Angleterre parvint à former sur le continent une nouvelle coalition contre la France (la troisième depuis 1792). L’armée française accourut en Bavière, encercla à Ulm les troupes autrichiennes qui capitulèrent le 20 octobre 1805 et écrasa les Russes de Koutouzov à Austerlitz le 2 décembre, jour du premier anniversaire du sacre de Napoléon. Par un froid glacial, le soleil s’étant levé (le fameux soleil d’Austerlitz dans lequel on vit un signe du destin divin de l’Empereur), les troupes ennemies attaquèrent les Français sur le plateau de Pratzen avant d’être repoussées comme prévu dans les étangs gelés de Satschan où elles se noyèrent. Analyse des images Bibliographie