Protection contre le hotlink des images À l’heure où de plus en plus de photographes ont leur espace web pour diffuser leurs images, il n’est pas rare de devoir « faire la police » avec les indésirables pompeurs et recopieurs de tous poils. L’une des pratiques les plus en vogue est le hotlink : elle consiste à afficher l’image sur un autre site, depuis votre site, directement ! Celles et ceux qui me suivent sur Facebook ont certainement pris connaissance de mes dernières sautes d’humeur sur cette pratique du hotlink… et les conséquences pour les pompeurs en herbe ! Voici quelques trucs et astuces pour s’en prémunir Comment fonctionne le hotlinking ? Il faut remonter au code HTML pour comprendre d’abord comment sont affichées les images sur les pages web. L’affichage classique d’une image se réalise grâce à la balise img avec ici une balise alt pour son descriptif, dans le code d’une page située sur le site www.aube-nature.com : Plus schématiquement, cela donne ceci : Détecter les hotlinks Méthode 1 : utiliser Google Images
Auteur-Photographes : Comment faire vos notes d'auteur ? - Xavier COULMIER Photographies Chouette, une entreprise aimerait utiliser l’une de vos images pour son calendrier de fin d’année ! Génial, vous allez gagner un peu d’argent avec vos photos ! Mais bon, avez-vous le droit de leur vendre ma photo. Et en plus, ils souhaitent une facture… Comment faire ?… Vous êtes ici dans un cas typique de cession de droits d’auteur (un tiers souhaite acheter vos droits sur une image existante et dans un cadre et une durée définis). Qui peut céder des droits d’auteur ? Tout le monde, dès lors que vous êtes l’auteur de l’œuvre en question. Une note d’auteurest un peu comme une « facture » et son édition pose comme préalable la déclaration de votre activité (secondaire ou non) auprès des services fiscaux. Vous pouvez télécharger ce formulaire via ce lien : Je n'entre pas dans les détails du remplissage de ce formulaire ; ce n'est pas trop l'objet. Les différentes situations possibles de l’Auteur-Photographe Comment réaliser sa note d’auteur ?
Note d'auteur - Facture - GPLA Maj : 21 juin 2017 Depuis le 1er juillet 2012 une cotisation sociale supplémentaire est venue s'ajouter. Il s'agit d'une contribution pour la formation continue des auteurs qui, désormais, auront la possibilité de se former pour developper ou perfectionner leur activité professionnelle ce qui ne leur étaient pas accordé auparavant. Il y a quatre possibilités de rédaction de note d'auteur en fonction de sa situation sociale et fiscale. Avec ou sans précompte et avec ou sans TVA. Pour les détails et descriptif des postes de la note de cession de droit, reportez vous aux exemples ci-dessous selon votre cas. La note d'auteur est une pièce comptable, à ce titre elle doit donc comporter les mêmes informations légales qu'une facture traditionnelle. A noter que la facture doit être établie en double exemplaire, un pour le vendeur et un pour l'acheteur. Quelques informations pour vous guider dans le mode de rédaction de vos notes d'auteur en fonction de votre situation sociale et fiscale.
PHOTOGRAPHES AUTEURS : SITES EN GREVE Elle est fraîche ma photo, elle est pas chère… Allez ma p’tite dame, vous m’en prendrez bien trois douzaines, pour le prix ? Dites, pas cher, 1 euro la photo libre de droits ! Quand les banques d’images promettent plus que ce qu’elles vendent. L’arrivée des banques d’images low-cost a révolutionné le marché de la photo d’illustration, fait fermer boutique à un certain nombre de photographes, et, plus grave, popularisé l’idée que l’image ne valait rien, à peine quelques euros. On est dans la droite ligne du billet précédent. Et encore heureux quand les webmasters payent. Et il est donc moins hypocrite que certaines banques d’images. Car clairement les banques d’images ne savent pas ce qu’elles vous vendent. En gros, en page d’accueil 3 569 721 images libres de droits. Dans le détail des conditions, on lit Images libres de droitsFotolia propose des images et photos libres de droits. Et plus loin, on voit que le photographe reçoit une commission sur les ventes faites sur Fotalia. Normal puisque j’achète des crédits. A mais…mais non ! Et hop….
La Grenouille A la bonne vôtre. Ce n’est pas tous les jours que je ponds une phrase d’une telle longueur, lourdeur. Elle contient tous les qualificatifs du langage commercial de la photographie mais dont bien peu maîtrisent le sens exact. Qualificatifs qui font perdre des heures d’explications inutiles car au bout du compte, c’est le « combien ça coûte » qui sera déterminant.Epuisant ! L’éthique du photographe:Oui, un photographe digne de ce nom obéit à une éthique. Le libre de droit, un argument commercial - « Bonjour Monsieur, c’est Valériiiiiie, je cherche une photo libre de droits pour faire une puuuuuuub. Voilà le truc, c’est tous les jours comme ça et c’est fatigant de rabâcher à des soi-disant iconos que le « libre de droit » c’est finalement n’importe quoi car chacun a sa propre définition.Que le libre droit n’est libre de rien du tout. « Daniel, Lorsqu’on achète du libre de droit, on achète les emmerdements qui vont avec. Libre de droit ne veut pas dire gratuit.
Le prix de vente d'une photo... À l’heure où la photo à quelques centimes se démocratise auprès de certaines entreprises peu scrupuleuses appelées microstocks, déstabilisant un marché déjà bien fragile où les acheteurs historiques profitent d’une situation précaire pour les photographes illustrateurs, il devient de plus en plus difficile de fixer le prix de vente des photographies. Cet article fait suite à l’excellent billet de Didier Vereeck sur son blog : La photo a-t-elle un prix, et si oui, lequel ? Calculer un prix de revient pour ses photos L’arrivée du numérique, le niveau technique et artistique grandissant d’une population de photographes amateurs toujours plus nombreuse, ont fait que des acteurs du marché professionnel ont profité de la situation, promettant la gloire éternelle contre des parutions gratuites. La finalité dans tout ça ? De fait, je ne répondrai pas à la question posée en titre de ce billet, car il n’y a pas de réponse unique. ! Quel prix minimal pour une photo ? Comment fixer ses tarifs ?
La vérité sur les microstocks... ou le miroir aux alouettes En France, l’activité d’auteur photographe s’appuie en intégralité sur le Code de la Propriété Intellectuelle, qui délimite de manière précise les droits inhérents aux images et photographies produites… Ces droits, mis à mal par l’ère du « tout gratuit » sur le web, ne sont pas seulement bafoués par certains internautes pour qui tout semble acquis, mais aussi désormais par des entreprises ayant pignon sur rue : les microstocks. Un microstock est une entreprise proposant généralement en ligne une banque d’images, qui sont cédées à prix discount. La vérité est tout autre, et plutôt que de disserter sur le sujet, je vous invite à en partager la savoureuse analyse de Didier Vereeck [ site web ], au travers d’un point de vue exprimé sur Pixburger, le dernier venu en France ^_^ J’ai espoir que dans les mois à venir, le législateur avancera sur ce point qui me hérisse le poil et qui sans doute aucun, fait de ces discounteurs de la photo, des concurrents déloyaux et irrespectueux !
[Humeur] Lettre ouverte à la presse magazine Plongé dans la photo « professionnelle » depuis mars 2005, j’ai depuis cette date collaboré de nombreuses fois avec divers magazines, que ce soit par le biais des agences avec lesquelles j’ai travaillé ou je travaille encore, ou que ce soit en direct (ce qui arrive de plus en plus souvent d’ailleurs). Je n’ai pas la prétention de me classer parmi les meilleurs, ni de faire des photographies extraordinaires, mais j’aime à ce que mon travail soit un tant soi peu respecté. Cependant, deux « événements » liés à la presse magazine m’ont poussé à écrire aujourd’hui ce petit coup de gueule, qui je l’espère sera lu par quelques rédacteurs en chef et autres iconographes, afin de leur faire prendre conscience qu’ils sont légèrement en train de scier la branche sur laquelle ils sont assis ! Un contenu très bien balancé, intéressant, avec de précieux renseignements pour tous les photographes naturalistes en herbe (ou expérimentés !) ) qui me sollicite, concernant une photo de rapace nocturne.
Pour une photo équitable L’agence BIOS PHOTO, emmenée par Catherine Deulofeu, lance un appel aux photographes, pour une photographie équitable. Un texte direct, simple, qui résume parfaitement une triste réalité et que toutes et tous les passionnés de photographie se doivent de comprendre et d’appliquer… Pour la survie de la photo de qualité, des photographes et des supports qui font vivre l’image ! Chaque année le prix des photos baisse, inexorablement. Un appel à la raison à tous les photographes, qu’ils soient amateurs ou professionnels : ne sombrez pas dans la facilité et les promesses d’une gloriole éphémère ou d’une fortune établie sur la quantité des ventes : un prix juste pour un travail de qualité, pour tous ! Je rêve désormais d’un label Photographie équitable qui garantirait l’origine des photographies chez les diffuseurs… et qui montrerait aussi du doigt ceux qui cautionnent le doux rêve du « tout gratuit ou presque » et qui condamnent à terme notre activité !
Avril 2010 A la bonne vôtre. Ce n’est pas tous les jours que je ponds une phrase d’une telle longueur, lourdeur. Elle contient tous les qualificatifs du langage commercial de la photographie mais dont bien peu maîtrisent le sens exact. Qualificatifs qui font perdre des heures d’explications inutiles car au bout du compte, c’est le « combien ça coûte » qui sera déterminant.Epuisant ! L’éthique du photographe:Oui, un photographe digne de ce nom obéit à une éthique. Le libre de droit, un argument commercial - « Bonjour Monsieur, c’est Valériiiiiie, je cherche une photo libre de droits pour faire une puuuuuuub. Voilà le truc, c’est tous les jours comme ça et c’est fatigant de rabâcher à des soi-disant iconos que le « libre de droit » c’est finalement n’importe quoi car chacun a sa propre définition.Que le libre droit n’est libre de rien du tout. « Daniel, Lorsqu’on achète du libre de droit, on achète les emmerdements qui vont avec. Libre de droit ne veut pas dire gratuit.
Février 2011 C’est à la palombière des « Trois Glands » que j’ai cogité cette Grenouille.Il faut être fou, diront certains, pour passer quinze jours dans les bois par moins dix degrés.Il faisait froid, certes, mais quelle explosion solaire !Fou mais heureux !Heureux les simples d’esprit ...... Au menu:Paté de chevreuil.Bécasse au capucin.Daube de sanglier.Tourte.Café et Bas Armagnac.Je ne dirai rien du vin pour vous épargner des larmes de dépit. C’est donc en pleine forme que j’ai quitté les pins du Gers pour retrouver les pins de Fontainebleau, avec de la tension en moins et du cholestérol en plus. Photo: Daniel Castets - REGARDS DU SPORT- Sharon STONE - Cannes 1997.LE PIEGE A CONS ! Vous en connaissez, vous, des photographes professionnels qui publient sur un microstock les photos d’un mannequin sans avoir obtenu son autorisation écrite ? Vous en connaissez, vous, des photographes professionnels qui vont mettre des photos à 14 cts ou 14 € sur un microstock pour faire de la pub ? INCH ALLAH !