FEI10 : Christelle Lacroix fait lire les collègiens Et si l’on faisait de la lecture un événement, donc une activité collective et publique ? Et si on amenait les élèves à faire le storytelling de leur lecture : à raconter, en ligne et en réseau, leur appropriation de l’œuvre ? C’est l’invitation d’un projet mené en 3ème par Christelle Lacroix et Virginie Paresys au collège des Hauts de France à La Malassise. Tablettes numériques et réseaux sociaux sont utilisés pour explorer un roman contemporain par la créativité et la collaboration, échanger avec l’auteure, accompagner et restituer la séquence de travail, fixer les connaissances et les réflexions par leur publication. Christelle Lacroix a présenté au 10ème Forum des Enseignants Innovants ce projet qui fait du storytelling « l’occasion d’un méta apprentissage » et du texte littéraire « un vecteur de partage, de communication et de réflexion au cœur même de la société. » Explications … Dans quel contexte avez-vous mené ce projet ? Les élèves ont été répartis en six groupes de cinq.
Big earth data : une solution pour la planète ? À l'ère du numérique, nous disposons aujourd'hui de puissants outils informatiques pour informatiser toujours plus le monde qui nous entoure. Les mégadonnées – ou "big data" – nous offrent un éclairage nouveau et passionnant sur notre planète. Gérer leur flot sera l'un des défis majeurs du XXIe siècle, défi qui mobilise déjà une grande partie de la communauté scientifique – mathématiciens, physiciens, informaticiens et chercheurs de terrain.
Nos « données personnelles » nous appartiennent : monétisons-les ! Un collectif, parmi lesquelles la dirigeante d’entreprise Laurence Parisot et l’écrivain Alexandre Jardin, plaide dans une tribune au « Monde » pour que chaque personne puisse monnayer ses données personnelles qui, actuellement, enrichissent les géants de l’Internet. Le Monde | • Mis à jour le | Par Jaron Lanier (Informaticien, créateur de start-up), Gaspard Koenig (Philosophe), Bruno Bonnell (Député LRM), Manuel Carcassonne (Editeur), Alexandr... Tribune. Par quel étrange renoncement sommes-nous devenus de la chair à algorithmes ? Tous les jours, nous abandonnons une partie de nous-mêmes à des plates-formes numériques, appâtés par l’illusion de la gratuité. En cliquant sur des conditions d’utilisation léonines, que nous n’avons pas le temps ni la capacité de lire, encore moins de comprendre ou de négocier, nous courons vers notre servitude volontaire. Concevoir des contrats intelligents et adaptés
CASILLI - La domination des géants du numérique est-elle un nouveau colonialisme ? - Idées Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft… En offrant nos données personnelles à ces géants aussi puissants que des Etats, nous les laissons nous exploiter, selon le sociologue et chercheur italien Antonio Casilli, qui plaide pour un “tournant décolonial numérique”. On les dit plus puissants que certains Etats. Les géants de l’économie numérique – Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft en tête – n’ont qu’à jeter un œil par les fenêtres que nous leur ouvrons sur nos vies pour savoir ce que nous faisons, ce que nous consommons ou ce à quoi nous rêvons. Sans nous en rendre compte, nous produisons chaque jour, gratuitement, et parfois même avec délectation, des données personnelles monétisées et revendues à des entreprises tierces ou à des Etats. L’autonomie des utilisateurs vantée par les plateformes cache en réalité l’exploitation de cette production bénévole : nous travaillons tous gratuitement pour Facebook ou Google. Les tâcherons du clic Il y participent par omission.
A qui confier notre portefeuille de données personnelles ? Alors que les réseaux sociaux, clouds et autres objets connectés rythment notre vie, les géants du net exploitent et font commerce de nos données personnelles. Que faire de ces données ? Doit-on les considérer comme une propriété privée ou comme le fruit d’un travail que l’on doit protéger ? Que Facebook cesse de pister les internautes sans leur consentement. Certes, l’entreprise de Marck Zuckerberg pourra s’en remettre. La question n’est pas seulement d’ordre juridique. "A qui confier notre portefeuille de données personnelles ?" Liens : Patrimonialité des données numériques "Mes Data sont à moi" : Rapport du Génération Libre, janvier 2018"Pour une protection sociale des données personnelles" : article du blog S.I.Lex du 5 février 2018Le Privacy Shield : Dossier sur le bouclier de protection des données personnelles par la CNIL, juin 2017"Comprendre le règlement européen" : Dossier sur le règlement européen sur la protection des données personnelles applicable en mai 2018 par la CNIL
L'innovation pédagogique dans le Café Mensuel N°180 Où en est l'innovation pédagogique ? Quelles nouvelles pratiques remarque t-on en classe ? Le Café mensuel de février rend compte du 10ème Forum des enseignants innovants. Le nuémro montre de nouvelles pratiques pédagogiques dans quasiment toutes les disciplines à coté des rubriques portant sur une actualité particulièrement riche. Qu'est ce qui a marqué l'actualité ce mois ci ? L'actualité ce sont aussi les grandes études publiées ce mois ci. "Comment améliorer l'école ?" Mais ce qui unifie ce numéro c'est le 10ème Forum des enseignants innovants. L'innovation pédagogique va aussi se rertouver dans les disciplines du second degré. En sciences, L Reynaud et sa classe coopérative, P Cosentino et son imprimante 3D, S Agniel et son Escape Game sont à l'honneur. Ce numéro particulièrement riche rend compte d'une école en tension entre des décisions stratégiques qui mettent à mal son fonctionnement et l'éternel renouvellement des pratqiues pédagogiques sur le terrain. François Jarraud
RGPD expliqué en vidéo GDPR / RGPD expliqué en émoji Dans cette vidéo, Cookie Connecté explique de manière ludique les tenants et aboutissants du nouveau texte de référence européen en matière de protection des données personnelles. Concrètement, qu’est ce que le GDR / RGPD ?Quels vont être les impacts ?Quels sont les principes à retenir ?Quelles sont les sanctions ? Et si vous avez encore des questions, c’est le moment de les poser. Pourquoi mes données personnelles ne peuvent pas être à vendre ! Permettre à chacun de vendre ses données personnelles a toujours été une réponse simpliste, plusieurs fois avancée, toujours repoussée. Quand on entend un minimum ce que sont les données personnelles, on comprendra très vite qu’en fait, cette marchandisation des données, cette « patrimonisation » comme on l’appelle, est impossible. La dernière tribune en date, qui fait suite au rapport du think tank libéral Génération Libre, estime que la meilleure réponse à l’exploitation de nos données personnelles consiste à en laisser la maîtrise à chacun leur permettant d’en vendre des accès comme bons leur semble. C’est bien mal comprendre ce que sont les données personnelles. Il est donc en fait impossible de ranger les données personnelles sous le sceau de la propriété. Hubert Guillaud Pour aller plus loin :
Facebook détecte notre classe sociale. Et déclenche la lutte (algorithmique) finale. Depuis le temps que j'attends ça :-) Marx réveille-toi, ils sont devenus fous. Depuis le temps ... Depuis le temps que je vous parle de ma petite théorie marxiste du document. Depuis le temps que je vous raconte que le projet des grandes plateformes de l'internet est avant tout un projet politique. Et depuis le temps ... Depuis le temps ... Depuis le temps que l'Uberisation de tout et la Start-Up Nation de n'importe quoi (et réciproquement) nous préparent une démocratie de clients. Là on y est. Voici venu le temps. Face à cela, la grande famille du libéralisme bas du front s'est trouvé un autre dada, faire accroire que nous pourrions revendre nos données personnelles aux GAFAM en nous enrichissant au passage. Mais où veut-il donc en venir ? J'y viens. Voici donc venu le temps de la lutte des classes, mise en algorithme. La lutte des classes. C'est un brevet permettant de prédire le "groupe socio-économique" d'un utilisateur. Karl Mar(x)k Zuckerberg. "Simplifier les antagonismes de classe".
Organiser des ateliers autour de la protection des données personnelles Cela fait quelques temps que j’organise des ateliers pour aider les usagers qui le souhaitent à reprendre le contrôle sur leurs données personnelles. Ça fonctionne un peu, beaucoup voire pas du tout. Cela dépend essentiellement des raisons qui motivent les individus à participer à ces ateliers. Dans le cadre de mon activité à Noisy-le-Grand, cela se présente sous deux formes : des ateliers en groupe ou de l’accompagnement individuel. La dame qui vient à un rdv ordi-malin pour te dire qu’elle veut apprendre à protéger des photos intimes #Privacy #OnATousQuelqueChoseACacher— Fourmeux Thomas (@fourmeux) 18 novembre 2017 Suite à un échange sur le groupe Facebook Ateliers informatiques en bibliothèque et EPN, je me suis dit que ça pouvait peut-être être utile de partager mon expérience et les contenus que j’aborde dans le cadre de ces ateliers. Pour commencer doucement Configurer son navigateur Durée : 1h30 Public : tout public Les mots de passe Durée : 2h Chiffrement, les bases Pour les ados
RGPD | Ce que cela change pour les professionnels Le texte adopté est un règlement européen, ce qui signifie que, contrairement à une directive, il est directement applicable dans l’ensemble de l’Union sans nécessiter de transposition dans les différents États membres. Le même texte s’applique donc à partir du 25 mai 2018 dans toute l’Union. Dès lors, les traitements déjà mis en œuvre à cette date doivent d’ici là être mis en conformité avec les dispositions du règlement. Un champ d’application étendu Le critère du ciblage Le règlement s’applique dès lors que le responsable de traitement ou le sous-traitant est établi sur le territoire de l’Union européenne ou que le responsable de traitement ou le sous-traitant met en œuvre des traitements visant à fournir des biens et des services aux résidents européens ou à les « cibler » (en anglais monitor). En pratique, le droit européen s’applique chaque fois qu’un résident européen est directement visé par un traitement de données, y compris par Internet. La responsabilité des sous-traitants
« Les internautes réclament un usage moins opaque et une maîtrise de leurs données personnelles » Dans une tribune au « Monde », un collectif de signataires, parmi lesquelles la députée (LRM) Paula Forteza, explique que ne regarder les données qu’au simple prisme économique, c’est oublier qu’elles sont d’abord le fruit de nos interactions avec des services, avec des objets connectés et de nos sociabilités liées à nos échanges. Par Judith Rochfeld (Professeur à Paris-I), Joëlle Farchy (Professeur à Paris-I), Paula Forteza (Députée LRM, rapporteure pour la commission des lois sur le projet de loi sur la protection des données personnelles) et Valérie Peugeot (Chercheuse et présidente de l’association Vecam) Tribune. Sur la base du constat largement partagé de l’importance des données personnelles dans une économie numérique en pleine transformation, l’idée, ancienne, d’un droit de propriété accordé aux individus a fait récemment l’objet d’un regain d’attention médiatique. Propriété de personne Qui serait propriétaire de mes « likes » sur le mur de mes amis sur Facebook, eux ou moi ?
Quand les mots valent de l’or, par Frédéric Kaplan (Le Monde diplomatique, novembre 2011) Le succès de Google tient en deux algorithmes : l’un, qui permet de trouver des pages répondant à certains mots, l’a rendu populaire ; l’autre, qui affecte à ces mots une valeur marchande, l’a rendu riche. La première de ces méthodes de calcul, élaborée par MM. Larry Page et Sergey Brin alors qu’ils étaient encore étudiants en thèse à l’université Stanford (Californie), consistait en une nouvelle définition de la pertinence d’une page Web en réponse à une requête donnée. En 1998, les moteurs de recherche étaient certes déjà capables de répertorier les pages contenant le ou les mots demandés. Alors que bien des observateurs se demandaient comment la société californienne allait pouvoir monétiser ses services, c’est l’invention d’un second algorithme qui a fait d’elle l’une des entreprises les plus riches du monde. — L’enchère sur un mot-clé. — Le calcul du score de qualité de la publicité. — Le calcul du rang. Le marché linguistique ainsi créé par Google est déjà global et multilingue.