Les transformations du travail à l’ère numérique
[Publication] Synthèse du programme Digiwork En 2013, l’association Fing lançait le programme « Digiwork - Repenser la place de l’individu au travail dans une société numérique ». A l’époque, le sujet peinait à se faire entendre, la Direction générale du travail venait de publier le rapport « Impacts des TIC sur les conditions de travail ».
Que deviennent nos données personnelles sur Internet
25 000 personnes, à Vienne, en Autriche, ont déposé plainte contre Facebook. Que reprochent-elles à ce réseau social américain ? D’utiliser illégalement leurs données personnelles. C’est vrai, que deviennent toutes nos informations personnelles, toutes les photos et les vidéos de nous, que nous postons sur Internet ?
Portail de veille sur les conditions de travail
La civilisation du numérique annonciatrice de grands bouleversements De tous les défis auxquels l’humanité est confrontée, la nouvelle révolution industrielle est sans conteste celle qui aura un impact majeur. Elle est à la fois porteuse d’espoir et de crainte. Comme le souligne Klaus Schwab dans son ouvrage La quatrième révolution industrielle : « la convergence des nouvelles technologies couvre d’immenses domaines : l’intelligence artificielle, la robotique, l’Internet des objets, les véhicules autonome, l’impression en 3D, les nanotechnologies, les biotechnologies, les sciences et matériaux, le stockage de l’énergie et l’informatique quantique (…). Celles-ci entraînent "une recomposition de tous les secteurs industriels avec l’émergence de nouveaux business models, la disruption des acteurs en place et restructuration des systèmes de production, consommation, transport et livraison.
Revendre ses données "personnelles", la fausse bonne idée
En quelques années, nos données personnelles ont été transformées en monnaie d’échange contre une boîte mail, un espace de stockage en ligne ou encore un réseau d’ « amis ». Considérant la richesse accumulée par les sociétés pourvoyeuses de ces services, nous avons compris à quel point cette relation était asymétrique. Aujourd’hui, certains en appellent au « partage des richesses » en proposant que nous puissions tirer quelque chose de ces données en les vendant plutôt qu’en les cédant gratuitement. Cette idée qui fait son chemin relève d’une idéologie libérale assumée (voire le rapport du Think-tank Génération Libre) qui ne va pas sans poser quelques questions de fond.
Microentreprise, une machine à fabriquer des pauvres, par Jean-Philippe Martin (Le Monde diplomatique, décembre 2017)
Au cœur de l’été 2017, le 11 août, en début de soirée, de gros sacs isothermes vert et gris s’entassent au pied de la statue de la République à Paris. À côté de leur barricade improvisée, plusieurs dizaines de livreurs de repas à vélo, travaillant en tant qu’autoentrepreneurs sous les couleurs de la multinationale britannique Deliveroo, s’accoudent à leurs guidons. Juridiquement parlant, comme ils sont travailleurs indépendants et non salariés, ils ne sont pas en grève : ils sont « déconnectés ». « C’est qui, les patrons ?
L’open data, c’est quoi ?
L’open data permet une plus grande transparence pour les gouvernements. Il peut aider à prouver que les fonds publics sont dépensés à bon escient et que les politiques sont bien implémentées. Ainsi, selon un militant pour le gouvernement ouvert (« open government activist ») David Eaves, l’open data a permis aux citoyens canadiens d’économiser 3, 2 milliards de dollars en dons frauduleux aux associations caritatives en 2010.Lien vers l’article de David Eaves
Comment Internet nous met au travail Rencontre avec Antonio Casilli
Non, les robots ne vont pas remplacer les hommes. En tout cas pas à moyen terme. C’est pourquoi il est temps de réfléchir aux nouvelles formes de travail, souvent précaires, qui se développent aujourd’hui dans l’univers numérique. À 12 ans, il tapait ses premières lignes de code informatique tout en jouant à Donjons & Dragons. Aujourd’hui, il est un spécialiste reconnu de la sociologie du numérique.
Google récupère dix fois plus d’informations avec Android qu’Apple avec iOS
Une étude universitaire publiée le mois dernier montre qu’un smartphone Android inutilisé envoie dix fois plus de données en moyenne qu’un iPhone dans les mêmes conditions. Dans les deux cas, les appareils ont été surveillés pendant 24 heures alors qu’ils n’étaient pas utilisés. Sur les deux, le navigateur par défaut était ouvert, mais à l’arrière-plan, sans charger une page en boucle.
Pourquoi le travail est-il devenu absurde ?
L’anthropologue américain David Graeber (@davidgraeber) dans son livre Bullshit Jobs (Les Liens qui libèrent, 2018) nous rappelait combien la société moderne reposait sur notre propre aliénation. Il énumérait ces emplois à la con qui conduisent nombre d’entre nous à dédier notre vie à des tâches inutiles et sans intérêts. Une colonisation du vide, dont le seul but ne semble que d’asseoir chaque jour un peu plus le pouvoir financier… « La répartition du travail telle que nous la connaissons aujourd’hui n’a donc rien à voir avec de quelconques facteurs économiques, ni même avec la nature humaine. Elle répond exclusivement à des considérations politiques. »
Données, comment les manipuler ? - Vidéo Sciences numériques et technologie
Musique : comment créer automatiquement des playlists thématiques ? L'informatique sert à faire du traitement automatique de l'information. L'ordinateur ne traite pas de la musique, mais des données. Une donnée est une valeur décrivant un objet.
« Les open spaces altèrent notre concentration mais aussi la qualité de nos interactions »
Tribune. Selon une étude récente conduite par l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS), l’insatisfaction des salariés en open space viendrait à 25 % du bruit, qui arrive en tête des nuisances citées. Et pour cause. Bien que notre cerveau soit un organe extrêmement puissant, notre attention, qui lui permet de traiter en priorité les informations les plus pertinentes, demeure très fragile : au moindre bruit, elle peut se retrouver « capturée », nous conduisant à changer d’activité en permanence – toutes les trois minutes en moyenne selon les conclusions d’une étude publiée en 2004 par deux chercheurs de l’Université de Californie.
Données personnelles et réseaux sociaux - Vidéo Sciences numériques et technologie
- Je suis Laurent Bignolas, je présente "Télématin" sur France 2. - Et je suis Aude GG, comédienne et créatrice du programme “Virago” sur Youtube. - Voilà, ça ce sont nos identités réelles. Mais nous avons, et vous aussi, une identité numérique, composée des traces que nous laissons sur Internet. Par exemple ce que nous diffusons, comme les partages de photos et de vidéos.