Médias, ce n'est pas le moment d'abandonner les commentaires, ni l'interaction avec vos lecteurs ! Les commentaires et les interactions sur les sites d’information sont en voie de disparition. Mauvaise nouvelle pour les médias qui ne font ainsi qu’accentuer leurs difficultés, sur le long terme. Le mouvement est assez général, en France ou francophonie et dans le monde. De nombreux éditeurs, effrayés par la mauvaise qualité des interactions – grossièretés, insultes, fausses nouvelles… ont décidé depuis environ deux ans, de supprimer les commentaires de leurs sites. Une fois de plus, l’utopie Internet d’une société revitalisée par la technologie, en prend un coup. Tout comme le libre accès aux “autoroutes de l’information” n’a pas contribué à rendre les gens plus curieux, ni plus cultivés, ni plus solidaires, contrairement à ce que nous promettaient les opérateurs téléphoniques des années 1990-2000 (pour mieux nous vendre leurs abonnements). Les outils sans l’éducation sont inutiles, comme l’a appris Laurent Fabius.. Des commentaires coûteux et décevants Sans parler du coût humain.
Les médias sociaux à l’école : un atout pour l’éducation Les médias sociaux s’implantent en éducation. Ce dossier propose des pistes concrètes pour développer l’esprit critique des jeunes (et des moins jeunes!) dans leur utilisation. Un dossier conjoint École branchée et Carrefour éducation Les médias sociaux occupent aujourd’hui une place prépondérante dans le quotidien de chacun. Par exemple, selon l’infographie « 115 faits surprenants sur les réseaux sociaux », 92 % des ados disent aller tous les jours sur les réseaux sociaux et 71 % d’entre eux utilisent plusieurs réseaux sociaux. Élèves et enseignants n’y échappent pas, et on s’en passe parfois difficilement. Les plateformes d’interaction sociale présentent plusieurs dangers, dont la désinformation, mais aussi plusieurs avantages lorsqu’elles sont utilisées adéquatement. Or, ces outils interactifs s’implantent lentement dans le milieu de l’éducation. Ce dossier vise à aborder le sujet sous plusieurs angles. Sommaire Web 2.0 Médias sociaux 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. En informatique Français
Lutter contre l'homophobie - Prévenir l'homophobie Une politique interministérielle de lutte contre les LGBTphobies L'action du ministère de l'éducation nationale et de la jeunesse en matière de lutte contre l'homophobie et la transphobie s'inscrit dans un cadre interministériel coordonné par la Délégation Interministérielle à la Lutte Contre le Racisme, l'Antisémitisme et la Haine anti-LGBT (DILCRAH). Les objectifs du gouvernement sont développés dans le Plan de mobilisation contre la haine et les discriminations anti-LGBT qui définit l'« éducation contre la haine et les discriminations anti-LGBT » comme l'une des cinq priorités de l'action publique et invite à développer à la fois la prévention auprès des élèves et la formation des personnels d'éducation. Le rôle de l'École : protéger et faire réussir tous les élèves A l'école, du fait de leur orientation ou de leur identité sexuelles, des élèves ou des adultes peuvent être victimes d'actes à caractère discriminatoire et de violences qui tombent sous le coup de la loi.
Vaincre le cyberharcèlement en cinq étapes À l’heure où plusieurs rédactions sont en ébullition suite aux révélations sur les agissements de la « Ligue du LOL », nous republions l’analyse de Nadia Naffi, qui offre des solutions pour combattre le cyberharcèlement. Jamais le cyberharcèlement n’a été si inventif et donc destructeur. Les cyberharceleurs utilisent le Web sciemment et à répétition pour terroriser ou causer du tort à autrui. Ils harcèlent des personnes qu’ils jugent faibles et sans défense, les dénigrent ou entachent leur réputation, un comportement typique des propagateurs de discours haineux. Toutefois, bien que le cyberharcèlement semble incontrôlable, il existe des techniques pour le combattre. Pris d’un sentiment d’impuissance et d’isolement face à de cruels cyberharceleurs, Megan Meier, Amanda Todd, Todd Loik et de nombreux autres jeunes se sont donné la mort pour fuir la douleur émotionnelle inhumaine qu’ils éprouvaient. Ils ne sont pas les seuls. Ce chiffre est alarmant. Tentatives pour arrêter le cyberharcèlement
Twitter: quelques outils et astuces pour votre prochain événement Lorsque vous organisez un événement, les médias sociaux et en particulier Twitter sont une excellente façon de le faire rayonner. Encouragez vos participants à publier sur les médias sociaux leurs commentaires et réactions. Ainsi, après votre événement, vous pourrez analyser l’impact et reprendre les publications de vos participants. La journée de l’événement, Twitter est à mon avis l’application la plus intéressante. Je vous suggère donc quelques outils qui peuvent vous aider à propulser votre événement et ainsi le faire connaître aux réseaux de contacts de vos participants. Avant toute chose, créer un compte Twitter pour votre événement. Affichez les tweets des participants Prévoyez un projecteur multimédia qui diffusera les tweets de vos participants. Utilisez les codes QR Les codes QR vous permettent de préparer des messages que les participants pourront envoyer sur Twitter tout simplement en balayant le code QR. Inscrivez le hashtag sur les cocardes Vous me direz que c’est évident.
Haine, harcèlement, trolls : le web nous a-t-il rendus plus méchants ? Ayant écrit précédemment un livre sur les méchants des séries américaines[+] NoteFrançois JOST, Les Nouveaux méchants. Quand les séries américaines font bouger les lignes du Bien et du Mal, Bayard, 2015 [1], je me suis demandé s’il serait un acquis pour enquêter IRL (In Real Life). Pourquoi ? Tout cela n’apparaît pas dans la méchanceté numérique car elle ne s’incarne pas dans un caractère correspondant à une catégorisation psychologique, mais au travers d’actes identifiés comme méchants. Le terme méchanceté recouvre toute une gradation d’agression d’autrui (médisance, moquerie, cruauté, sadisme, haine, etc.). Quelles sont les composantes médiatiques de la méchanceté sur internet ?
slate Temps de lecture: 3 min — Repéré sur The Independent Images et vidéos violentes impliquant des enfants, propos haineux ou racistes... Facebook met parfois plus de temps à réagir face à ces cas que pour une malencontreuse paire de seins. Pour essayer de comprendre cette politique de modération, des journalistes se sont infiltrés dans un centre de modération sous-traitant du réseau social, au Royaume-Uni, et ont notamment filmé le processus de formation du personnel. Leur documentaire Facebook: Secrets of the Social Network, diffusé ce mardi soir sur Channel 4 et déjà visionné par The Independent, prouve que certaines pages ouvertement racistes ou islamophobes bénéficient d'une sorte de «protection spéciale». On apprend alors que les posts signalés ne sont pas immédiatement ou automatiquement retirés du site. Traitement spécial Ceux qui rapportent
Droits et devoirs liés à la publication Avec le développement des outils numériques, l’utilisation d’images, de photographies, de vidéos, et d’enregistrements audio s’est largement répandue dans la pratique professionnelle des enseignants. De plus en plus, nous assistons à leur publication au travers des sites de classe ou d’école, de blogs, de supports audiovisuels... Mais nous méconnaissons souvent les droits liés à cette utilisation. Les droits d’auteur Il faut distinguer : Droits à l’image et droit à la voix des personnes physiques En tant qu’attributs de la personnalité protégés par le droit à la vie privée (article 9 du Code Civil), on reconnaît à toute personne physique le droit de contrôler l’exploitation de son image ou de sa voix, dès lors que cette image ou cet enregistrement vocal permet d’identifier la personne. Devoirs liés à la diffusion Toute exploitation d’une image suppose l’accord de tous les titulaires de droits sur cette image. Les images "libres de droits" : Source des images de cette page Balance justice
Intervention au colloque « Réseaux sociaux, traces numériques et communication électronique », Le Havre, 6-8 juin 2018 Voici le diaporama et le résumé de mon intervention d’hier au 5ème colloque international « Réseaux sociaux, traces numériques et communication électronique » organisé par l’Université Le Havre Normandie : Traces numériques et lutte contre la cyberviolence scolaire. Voici également le programme et le sommaire des actes dans lesquels a été publiée la communication co-écrite avec Brigitte Simonnot : Programme_RSTNCE2018 / Sommaire_RSTNCE2018. STASSIN Bérengère, SIMONNOT Brigitte (2018). La cyberviolence entre pairs peut prendre différentes formes : exclusion sociale, usurpation d’identité, violence verbale (insultes, moqueries, menaces, rumeurs), violence sexuelle (envoi d’images choquantes, revenge porn), violence physique médiatisée par les outils numériques (happy slapping, challenges Facebook impliquant le corps). Concernant la définition du « cyberharcèlement » entre pairs, il n’existe pas de consensus dans la littérature scientifique.
Fallait pas ... publier. On parle beaucoup ces derniers temps du compte "Fallait pas supprimer" qui, sur Twitter, collecte et ressort de vieux tweets supprimés donc, par leurs auteurs, pour différentes raisons. On en parle beaucoup et j'ai répondu à quelques questions d'un journaliste de Ladn.eu et j'ai aussi lu (je vous invite à en faire de même) la tribune de Claude Askolovitch qui réclame son droit à l'oubli sur Twitter (en fait il réclame le droit à la suppression et à l'oubli de la suppression). A titre personnel et universitaire, je ne suis pas favorable à un "droit à l'oubli" pour plein de bonnes raisons détaillées notamment ici, et dont je retiens la suivante pour vous épargner la (re)lecture de toutes les autres : "Le droit à l’oubli pourrait alors rapidement encourager l’oubli du droit, et notamment du droit à l’image : tout pourrait être tenté parce que tout pourrait être effacé." (je précise que cette idée n'est pas de moi mais de Serge Tisseron) Confusion publique pour confessions privées. Bon.