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Oser la pédagogie numérique !

Oser la pédagogie numérique !
Au lieu de stigmatiser une profession compétente et de culpabiliser inutilement les élèves et les parents, ne faudrait-il pas, plutôt, revoir les modèles qui sous-tendent l'apprentissage ? Le Monde.fr | 12.10.2011 à 09h27 • Mis à jour le 12.10.2011 à 11h17 | Par Jean-Michel Fourgous, député-maire d'Elancourt Les mauvaises notes que notre pays engrange depuis de nombreuses années dans les différents classements internationaux ne résultent-elles pas plus de la manière d'enseigner, que de la capacité de nos élèves à apprendre ou encore de la bonne volonté de nos enseignants à vouloir gommer les inégalités ? Au lieu de stigmatiser une profession compétente et de culpabiliser inutilement les élèves et les parents, ne faudrait-il pas, plutôt, revoir les modèles qui sous-tendent l'apprentissage ? La question du socle commun de connaissances et de compétences à maîtriser prend ici toute sa dimension. Mais la question ne peut être déliée de la manière dont il faut s'approprier ce socle commun.

Apprendre par les réseaux sociaux, qu’est-ce qui change ? 1Le paradigme de l’apprentissage évolue en s’enrichissant de nouvelles configurations : avec l’usage généralisé des réseaux sociaux, l’apprenant est en position de diversifier ses sources d’information et de faire appel à ses pairs outre les échanges avec les enseignants s’ils sont aussi en ligne. Ceux-ci ne sont plus les seuls intervenants capables de valider les procédures d’acquisition de savoirs comme ceci est le cas dans la salle de classe présentielle. Les conséquences sur le modèle d’apprentissage sont observables dans trois domaines à savoir les compétences procédurales, la construction collective des connaissances et la redéfinition des rôles dans le triangle pédagogique. De nouveaux acteurs interviennent entre l’apprenant et l’enseignant, à savoir les pairs et les experts du domaine, choisis souvent par l’apprenant et sa communauté, pour faciliter le processus de découverte et de validation des savoirs, étape essentielle de l’acte d’apprentissage.

Des pratiques numériques à reconnaitre Les « digital natives », ces jeunes qui n’ont pas connu le monde sans Internet, constituent le nouveau public scolaire, entraînant de nombreux questionnements sur les modalités d’enseignement mais également sur les relations enseignants-enseignés à l’heure du numérique. C’est un fait : les adolescents aujourd’hui développent en dehors de l’école des pratiques numériques non formelles, souvent invisibles pour l’institution, et qui peuvent être perçues comme déstabilisantes pour cette École qui a longtemps eu le quasi-monopole de la transmission du savoir. Crispation autour des discours sur les jeunes et le numérique Les entretiens et observations que nous menons auprès des acteurs du monde scolaire témoignent de la prégnance des discours sociaux autour du numérique et de leur influence sur la conception que les jeunes ont de l’enseignement. Quand les « digital natives » se révoltent Des enseignants désorientés Conflits au sein de la classe La classe, lieu d’une circulation d’expertises

Le numérique à l’école : des outils au service de l’apprentissage des élèves, vraiment Tableau interactif, ordinateur, tablette : le numérique pénètre les écoles. Ces nouveaux outils servent-ils l’apprentissage et la pédagogie ? Ou les intérêts commerciaux des géants de l’Internet et de l’électronique ? Roberto Casati, philosophe spécialiste des sciences cognitives, s’interroge sur les conséquences de ces technologies. Selon lui, elles altèrent nos capacités à lire avec attention, à se concentrer. Basta ! Roberto Casati [1] : D’après des spécialistes de la lecture comme Maryanne Wolf [2], les enfants qui appartiennent à des familles qui les font lire ou leur lisent des livres ont un lexique presque double, vers leurs dix ans, par rapport aux enfants qui n’ont pas ce privilège. Les élèves qui utilisent les outils numérique dans l’apprentissage ont-ils de meilleurs résultats scolaires ? Il n’y a pas une réponse uniforme. Que l’innovation n’est pas une valeur en elle-même. Dès que vous considérez l’enseignant comme une courroie de transmission, les jeux sont faits.

Jeunes décrocheurs et numérique: un fossé à combler d'urgence En anglais, on les appelle les "Neet" : ni à l'école, ni en emploi, ni en formation (Not in education, employment or training). En France, ils sont presque 2 millions de jeunes de 15 à 29 ans à entrer dans cette catégorie. Chaque année, 140 000 jeunes sortent du système scolaire sans diplôme. Tous les jeunes ne sont pas des digital natives, contrairement à une idée reçue. C'est un euphémisme, ces jeunes ont besoin d'un accompagnement au numérique. Devenir "sujets et acteurs de leur orientation" Afin de contribuer à faire bouger les lignes en France, Emmaüs Connect lance à l'été 2015 un portail Web dédié au parcours d'insertion des jeunes. (1) Depuis 2010, Emmaüs Connect a développé avec SFR un programme de terrain, Connexions solidaires, et déploie en France des espaces d'accueil, où est mis en oeuvre un parcours personnalisé sur la base d'un diagnostic pour accompagner les personnes fragiles vers l'acquisition d'un bagage numérique minimal.

Digital natives (1) : démythifier le mythe des « natifs vs immigrants » du numérique Le mythe du « natif du numérique » (digital native) émerge en 2001 sous la plume du chercheur américain Marc Prensky dans un article publié en deux volets intitulé « Digital Natives, Digital Immigrants) ». Il se fonde sur une idée principale polarisante : les jeunes nés après 1980 sont des indigènes du numérique de par leurs usages et ils apprécient les contenus « du futur » (future content) plutôt que ceux du « patrimoine » (legacy content). Leur style d’apprentissage et leur façon de traiter l’information sont radicalement différents de la génération des « immigrants du numérique » (digital immigrants). Celle-ci se trouve confrontée au défi d’un langage obsolète pour former une population de natifs à la fois aux contenus du patrimoine et du futur… dans le langage des natifs. Un mythe en lien avec le vécu américain Une société du risque et une panique médiatique Les « 4 D » de la panique médiatique Le rôle structurant de la panique

L'Agence des Usages Quand on souhaite examiner la place que peut prendre la vidéo comme support d’apprentissage ou activité de communication et d’expression, la première des préoccupations doit d’abord être de penser à la dimension éducative de cette relation. En effet, l’enfant, le jeune est en permanence pris dans une relation forte aux écrans et cette relation porte en elle des dangers qu’il ne faut pas négliger (Académie des sciences, 2013). Il s’agit donc de former le jeune à un usage raisonné des écrans et de montrer que les autres supports d’écriture, d’images, de sons ont leur utilité. La règle des 3-6-9-12 (pas d’écran avant 3 ans, une heure par jour entre 3 et 6 ans, 2 heures entre 6 et 9 ans et 3 heures au-delà) proposée par l’Académie des sciences est en ce sens utile à rappeler aux jeunes et aux parents. 10 % de ce qu’ils lisent ;20 % de ce qu’ils entendent ;30 % de ce qu’ils voient ;50 % de ce qu’ils voient et entendent.

Dossier : Le numérique et l’école quels enjeux? Témoignage-expérience d’une professeure des écoles / blogueuse, Delphine Guichard (Charivari !) Cette galerie contient 2 photos. Delphine Guichard, alias Charivari, blogueuse bien connue des enseignants du premier degré, témoigne de son expérience du numérique à l’école. « Le numérique nous oblige à revenir à quelques fondamentaux de nos métiers ». Entretien avec Geneviève Lameul, enseignante-chercheure en Sciences de l’éducation à Rennes 2 – CREAD et experte près de la MIPNES (mission Pédagogie et Numérique pour l’enseignement supérieur – DGESIP). Coopérer 2.0, (r)évolution numérique et pédagogique L’OCCE (Office Central de la Coopération à l’Ecole) organise son Université d’été à Chaumont (52), du 7 au 9 juillet, sur le thème : Coopérer 2.0, (r)évolution numérique et pédagogique. Un socle écrit par des Digital Immigrants… L’École est-elle mûre pour entrer dans l’ère numérique ? Quel numérique pour quelle école ? Les jeunes, la toile et l’Éducation nationale Éditorial

Les enjeux du numérique à l'école A l'occasion de la 2ème Journée du numérique, le 1er octobre 2015 La deuxième journée du numérique à l’école se tiendra le premier octobre. Ah le numérique ! Avec : Axelle Lemaire , secrétaire d'Etat chargée du numérique ; Emmanuel Davidenkoff , journaliste, auteur de "Le tsunami numérique" (Stock) et Mathieu Jeandron , directeur du numérique pour l'éducation au ministère de l'Education nationale et Alexandre Acou , professeur des écoles, formateur au Clemi et co-auteur avec Katrin Acou-Bouaziz, journaliste, du guide "Internet à l'école, lancez-vous !" Quel impact sur la réussite scolaire ? Réussir l'école numériqueRapport de la mission parlementaire de Jean-Michel Fourgous, député des Yvelines, sur la modernisation de l'école par le numérique. Remis le 15 février 2010. La mission Fourgous propose 12 priorités concrètes déclinées en 70 mesures pour réussir l’école numérique en 2012.Sur le site de la Documentation françaiseVersion téléchargeable PDF, 328 p. La mesure 28 concerne la baladodiffusionGénéraliser la baladodiffusion et la visioconférence pour favoriser la pratique orale des langues en cohérence avec les objectifs du Socle commun, du brevet informatique et internet (B2i) et du cadre européen commun de référence des langues (CECRL). Le rapport souligne les avantages de la baladodiffusion, en se référant à différents travaux de recherche La baladodiffusion comme démultiplicateur du temps de parole Le numérique permet un apprentissage individualisé et plus performant L’interactivité pour apprendre à l’élève à s’autoévaluer Source : New Scientist ActuaLitté,27-02-2009

Leaders au niveau systémique | EDU - Pédagogie numérique en action Leaders au niveau systémique Les leaders au niveau systémique agissent comme une clé déterminante dans l’intégration des TIC, la transformation des pratiques pédagogiques et les influences à l’égard du virage au sein d’un établissement. Dans son ouvrage, Stratosphere (2013, p. 66, traduction libre)97, Fullan énumère les éléments importants qu’un conseil scolaire pourrait considérer pour réussir un changement. motiver le personnel à s’engager, même dans le cas où il est réticent à l’idée de changer ses habitudes de travail ;être ouvert à prendre des risques ;faire participer le plus grand nombre de personnes possible dans les discussions et prises de décision à l’égard du changement ;effectuer le changement, en même temps, au sein de l’ensemble du conseil scolaire. Il importe d’ajouter que l’introduction des technologies et des nouvelles approches pédagogiques pourrait être considérée comme un projet à part entière dans le conseil scolaire.

Culture et pratiques numériques juvéniles : Quels usages pour quelles compétences ? 1Dans les sociétés contemporaines, les technologies de l’information et de la communication (TIC) modifient en profondeur les rapports qu’entretiennent les individus entre eux, aussi bien dans leur vie professionnelle que dans leur vie personnelle. Les jeunes générations semblent vivre ces mutations de manière plus rapide et plus intense que les autres classes d’âge. Entre 12 et 17 ans, les adolescents passent en moyenne 16 heures sur internet chaque semaine, contre 14 heures devant la télévision (Crédoc, 2010). Ils sont ainsi, avec les cadres, les seules catégories à consacrer plus de temps à internet qu’à la télévision. Ce sont également les 12-17 ans qui détiennent le taux d’équipement en ordinateurs le plus élevé (96 %), davantage que les 18-24 ans (89 %) et les autres classes d’âge. 3Par définition, la jeunesse est une période de passage entre l’adolescence et l’âge adulte, une catégorie muable. 1.1. 1. 2. 1) Une forme originale de relation aux autres 2.1. 2.2. 4.1. 4.2.

6 clés pour comprendre comment vivent les ados sur les réseaux sociaux Dans son livre, la chercheuse danah boyd explore la vie des jeunes sur Internet. Nous lui avons demandé des pistes pour comprendre leur comportement. Après dix années de travail auprès de jeunes Américains, danah boyd, blogueuse sans majuscule, chercheuse chez Microsoft Research et professeure associée à l’université de New York, publie un livre pour éclairer l’usage que les adolescents ont des réseaux sociaux. It’s complicated : the social lives of networked teens (disponible gratuitement en anglais, en attendant une traduction en français) veut expliquer aux parents ce que font concrètement leurs enfants sur Internet, s’attachant à démonter plusieurs fantasmes et à nuancer les risques les plus couramment évoqués (cyberaddiction, perte d’identité, disparition de leur vie privée, harcèlement, mauvaises rencontres). It’s complicated, du nom d'un statut Facebook, illustre toutes les facettes de cette vie en ligne qu’ont ces adolescents aux yeux rivés sur leur smartphone. 1. 3. 4. 5. 6.

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