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Le charbon, à lui seul, tue l’Accord de Paris

Le charbon, à lui seul, tue l’Accord de Paris
Même pas besoin du pétrole et du gaz, le charbon suffit à tuer l’Accord de Paris. C’est ce que deux articles récemment publiés dans des revues scientifiques affirment. Signé lors de la COP-21, à Paris en 2015, cet Accord fixe l’objectif climatique des gouvernements. Il reprend celui de ne pas dépasser 2°C de plus que la moyenne planétaire pré-industrielle déjà acté à Copenhague en 2009 (COP 15). Des messages imprudents. La douche froide de 2017 L’accroissement très rapide des investissements dans le solaire ou l’éolien, comme la conjoncture charbonnière de 2016 ont pu faire croire à la réalisation de cet espoir. Or, deux études récentes montrent que les seules centrales à charbon déjà dans les cartons pourraient pulvériser ces objectifs climatiques. La première étude a été publiée dans Environmental Research Letters. choisi de prendre 40 ans de durée de vie pour une centrale à charbon, ce qui est réaliste). 150 milliards de tonnes de CO2 en plus Le résultat ? Sylvestre Huet Related:  Les changements climatiquesEnergie et ressources

Jeu de sensibilisation à la lutte contre les dérèglements climatiques Climat Jeunes, destiné à des élèves du premier degré et du collège, propose en version bilingue des jeux de compréhension de la question climatique, des éléments d'information sous la forme de questions-réponses ainsi que des pistes d'action (gestes citoyens) et de sensibilisation au quotidien pour le joueur et son entourage. La section proprement ludique du jeu se divise en 3 parties : Remue-méninges science climat (série de 12 questions), Mes actions climat (quiz d'autoévaluation des gestes écologiques réalisés au jour le jour), Mon superhéros Énergie (création d'un superhéros au superpouvoir d’énergie renouvelable). Comme le suggère Colette Angers (Carrefour éducation) il est envisageable de bonifier Mon superhéros Énergie en invitant les élèves à faire une présentation devant la classe, orale ou numérique, sur la source d'énergie renouvelable illustrée par le personnage. Sources Réseaux et médias sociaux Veille Éducation Numérique - Publication du Centre de documentation de la DGESCO

Véhicules propres : la Chine abandonne l'électrique pour miser sur la voiture à hydrogène Est-ce déjà le début de la fin pour les véhicules électriques à batterie ? La Chine, premier marché au monde des véhicules électriques à batterie, veut réorienter sa production vers des véhicules à hydrogène. L'annonce vient de Wan Gang, vice-président du Conseil national pour l’élaboration des politiques (le planificateur des orientations de l'économie chinoise). A Bloomberg, il a déclaré : "Nous devons créer une société de l’hydrogène". Pour lui, le véhicule à hydrogène reste encore confidentiel à cause des coûts et d’obstacles industriels. Mais qu'à cela ne tienne : "Nous allons surmonter tous les problèmes qui ont empêché le développement du véhicule à pile à combustible", a-t-il assuré. Pour financer cet effort de recherche et développement, le gouvernement chinois a, en mars, stoppé les aides accordées jusqu’alors aux véhicules électriques pour consacrer ses ressources au développement des véhicules à pile à combustible.

Le CO2, matière première la plus performante sur 2018 Le prix du carbone a bondi de plus de 300 % en un an, et pourrait atteindre 35 à 40 euros par d’ici 2023 après la dernière réforme du marché européen. Une situation qui remet en cause la viabilité économique des centrales à charbon après 2021. Selon un rapport de Carbon Tracker, le prix de la tonne de CO2 devrait atteindre 25 euros fin 2018, et grimper à 40 euros d’ici 2023, le marché anticipant une raréfaction de l’offre de quotas. L’initiative Carbon Tracker est constituée de spécialistes de la finance qui entendent traduire le risque climatique réel sur les marchés financiers d’aujourd’hui. La Banque mondiale, ainsi que des groupes d’entreprises et des investisseurs, appellent aussi à un soutien plus large à la tarification du carbone afin de réduire les émissions et d’investir dans des technologies plus propres. Les producteurs d’électricité devront soit acheter des quotas plus chers, soit favoriser le gaz aux dépends du charbon afin de réduire leurs besoin en quotas de carbone.

La montée des océans s’accélère ONU Changements climatiques Infos, 13 fév. 2018 - La montée des océans s'accélère en raison de la fonte des glaciers et le rythme de la hausse pourrait plus que tripler chaque année d'ici à 2100, selon des données publiées lundi dans les comptes rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS). L'équipe de chercheurs menée par l’auteur principal de l'étude, Steve Nerem, professeur d'ingénierie aéronautique à l'université du Colorado, s’est basée sur des informations collectées par des satellites durant vingt-cinq ans. Les résultats de ces travaux montrent que la fonte des calottes glaciaires et des glaciers est déjà responsable de la moitié des 7 cm de hausse constatés depuis 1993. Le niveau des eaux pourrait ainsi grimper de 65 centimètres d'ici la fin du siècle, un chiffre conforme aux estimations des Nations unies et qui pourrait poser de sérieux problèmes aux villes côtières rapporte l’étude, ainsi qu’aux petits États insulaires comme les Fidji.

L’exploitation du gaz de schiste dévaste les États-Unis Washington (États-Unis), correspondance En quelques années, les États-Unis sont devenus les rois du pétrole. L’Energy Information Administration (EIA) table sur une moyenne de 12,45 millions de barils produits par jour en 2019 et 13,38 en 2020. « La production américaine de pétrole est 2,5 fois plus importante qu’en 2008 », calcule Daniel Yergin, de la société de consulting IHS. Si bien que le pays est devenu le premier producteur mondial, devant la Russie et l’Arabie saoudite. La production de gaz naturel a elle aussi connu son plus haut niveau en 2018, en hausse de 11% par rapport à 2017, elle-même déjà une année record, selon l’EIA. Les paysages de plusieurs États américains ont été défigurés par les forages À l’origine de ce phénomène, le boom de l’exploitation des roches de schiste depuis une quinzaine d’années. Pennsylvanie, Texas, Dakota du Nord… Les paysages de plusieurs États ont été défigurés par les forages. Les émissions de carbone ne sont pas en reste.

«Le scénario de l’effondrement l’emporte» We and our partners store and/or access information on a device, select basic ads, select personalised ads, measure ad performance, develop and improve products, create a personalised ads profile, create a personalised content profile, select personalised content, measure content performance, apply market research to generate audience insights, select basic ads, create a personalised ads profile, select personalised ads, create a personalised content profile, select personalised content, measure ad performance, measure content performance, apply market research to generate audience insights, develop and improve products. These technologies may process personal data such as IP address and browsing data for ensure security, prevent fraud, and debug, technically deliver ads or content. They may match and combine offline data sources, link different devices, receive and use automatically-sent device characteristics for identification. Contrôlez vos données Contrôlez vos données

Dialogue Talaona: les présidences des COP23 et COP24 décrivent les contours du processus ONU Changements climatiques Infos, 12 fév. 2018 - Dans un message publié le 8 février 2018, les présidences actuelle et future de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP23 et COP24) ont présenté un processus unique pour préparer le monde à la prochaine étape: prendre davantage d’initiatives en faveur du climat. Appelé le Dialogue Talanoa, il s'agira d'un cadre de discussion international hors des négociations classiques, et au cours duquel les pays et les autres acteurs clés suivront les progrès accomplis tout en cherchant à accroître l'ambition mondiale afin d'atteindre les objectifs de l'Accord de Paris sur le changement climatique. L'objectif central de l'Accord de Paris est de maintenir l'élévation de la température moyenne mondiale bien au-dessous de 2°C, et aussi près que possible de 1,5°C. Les plans d'action nationaux pour le climat actuels, connus sous le nom de contributions déterminées au niveau national (NDC), n'atteignent pas cet objectif.

Climat : pourquoi la voiture électrique n'est pas la solution Le marché de la voiture électrique est en pleine croissance. Elle est présentée comme la solution miracle : à la fois vertueuse contre le réchauffement climatique et alternative indolore pour notre confort, nous permettant d’entrer en transition sans rien changer de nos habitudes de vie et d’une mobilité construite autour de la voiture individuelle. Malheureusement, la voiture électrique n’est pas si propre. Si l’on veut encore espérer limiter le réchauffement climatique à un niveau soutenable, l’effort à soutenir passera nécessairement par l’adoption collective d’autres modes de transports. Le salon de l’auto parisien, qui s’achève le 14 octobre, résume assez bien les tiraillements d’une société mise sous tension par la crise écologique. D’un autre côté, nombre de constructeurs tentent de montrer leur bonne volonté en affichant leurs nouveaux modèles 100 % électriques ou hybrides (dotés de motorisations électrique et thermique). Les électriques arrivent trop tard

Florence Jany-Catrice : «La croissance n’est pas un indicateur approprié pour répondre aux enjeux du XXIe siècle» «Si on reste prisonniers des indicateurs de l’ancien monde, comme le taux de croissance, on aura forcément l’impression de régresser» : le mois dernier dans Libération, l’astrophysicien Aurélien Barrau désignait les indicateurs de richesse actuels comme l’une des causes d’un modèle économique et social ayant mené au réchauffement climatique et à ses conséquences désastreuses. Quinze jours plus tôt, une tribune d’un groupe d’universitaires de toute l’Europe appelait à revenir sur le dogme de la croissance, l’estimant incompatible avec la contrainte écologique et le bien-être des peuples. A lire aussi Europe : ne plus dépendre de la croissance La critique de l’utilisation du taux de croissance du PIB comme boussole politique principale n’est pas neuve. Spécialiste des NIR, l’économiste Florence Jany-Catrice, professeure à l’université de Lille, membre du FAIR et coauteure avec Jean Gadrey des Nouveaux Indicateurs de richesse (éd. A lire aussi Sur les pas de l’empreinte carbone

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