L’Australie renonce à une véritable politique climatique
Le Premier ministre australien abandonne son projet de fixer, dans la législation, des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. “Mis en difficulté au sein de sa majorité, le Premier ministre [australien] Malcolm Turnbull a décidé de retirer de son plan énergie les objectifs liés au changement climatique, révèle le Sydney Morning Herald le 20 août. C’est la deuxième fois en quatre jours que le Premier ministre revient sur ses engagements.” Malgré ce retournement, l’Australie assure qu’elle respectera l’accord de Paris adopté en 2015, qui vise à limiter le réchauffement planétaire à 2 °C par rapport à la période préindustrielle. “Mais elle remet à plus tard le vote sur les objectifs de réduction de 26 % [des émissions de gaz à effet de serre] dans le cadre du plan énergie, en tablant sur le fait que ce résultat pourrait être atteint d’ici à 2030 sans qu’une législation contraignante soit nécessaire”, explique le quotidien australien.
Jeu de sensibilisation à la lutte contre les dérèglements climatiques
Climat Jeunes, destiné à des élèves du premier degré et du collège, propose en version bilingue des jeux de compréhension de la question climatique, des éléments d'information sous la forme de questions-réponses ainsi que des pistes d'action (gestes citoyens) et de sensibilisation au quotidien pour le joueur et son entourage. La section proprement ludique du jeu se divise en 3 parties : Remue-méninges science climat (série de 12 questions), Mes actions climat (quiz d'autoévaluation des gestes écologiques réalisés au jour le jour), Mon superhéros Énergie (création d'un superhéros au superpouvoir d’énergie renouvelable). Comme le suggère Colette Angers (Carrefour éducation) il est envisageable de bonifier Mon superhéros Énergie en invitant les élèves à faire une présentation devant la classe, orale ou numérique, sur la source d'énergie renouvelable illustrée par le personnage. Sources Réseaux et médias sociaux Veille Éducation Numérique - Publication du Centre de documentation de la DGESCO
Véhicules propres : la Chine abandonne l'électrique pour miser sur la voiture à hydrogène
Est-ce déjà le début de la fin pour les véhicules électriques à batterie ? La Chine, premier marché au monde des véhicules électriques à batterie, veut réorienter sa production vers des véhicules à hydrogène. L'annonce vient de Wan Gang, vice-président du Conseil national pour l’élaboration des politiques (le planificateur des orientations de l'économie chinoise). A Bloomberg, il a déclaré : "Nous devons créer une société de l’hydrogène". Pour lui, le véhicule à hydrogène reste encore confidentiel à cause des coûts et d’obstacles industriels. Mais qu'à cela ne tienne : "Nous allons surmonter tous les problèmes qui ont empêché le développement du véhicule à pile à combustible", a-t-il assuré. Pour financer cet effort de recherche et développement, le gouvernement chinois a, en mars, stoppé les aides accordées jusqu’alors aux véhicules électriques pour consacrer ses ressources au développement des véhicules à pile à combustible.
Les pesticides néonicotinoïdes désormais interdits pour protéger les abeilles
C’en est fini des néonicotinoïdes dans les champs français. A partir du samedi 1er septembre, ces pesticides sont bannis en France, afin de protéger les colonies d’abeilles décimées par l’usage de ce produit chimique. « Cette interdiction place notre pays en précurseur pour la protection des pollinisateurs, de l’environnement et de la santé », s’est réjouie la ministre de la santé Agnès Buzyn sur son compteTwitter. Disponibles depuis le milieu des années 1990, les néonicotinoïdes, ensemble de sept insecticides neurotoxiques (acétamipride, clothianidine, imidaclopride, thiaclopride, thiaméthoxame, nitenpyrame et dinotéfurane), sont devenus les insecticides les plus utilisés dans le monde. Betteraves, blé, colza, arbres fruitiers, vigne… Ils sont utilisés pour débarrasser les cultures des chenilles, cochenilles, pucerons ou insectes mangeurs de bois. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Les experts européens confirment les risques des néonicotinoïdes pour les abeilles Le Monde avec AFP
Maison passive sans chauffage
Mars à mai 2007 Vivre dans une maison confortable sans chauffage paraît une utopie. C’est pourtant probablement ce vers quoi tend l’habitat en Europe aujourd’hui, avec de nombreuses réalisations de maisons passives en Allemagne, en Suisse, en Suède… mais aussi quelques-unes en construction en France ! L’impact du logement sur l’environnement n’est pas négligeable, puisqu’on lui attribue un quart des émissions de gaz à effet de serre et 38% de l’énergie consommée en France. C’est surtout un secteur où l’on peut réaliser d’énormes progrès à l’instar de celui des transports. La maison passive du standard allemand Passivhaus préconise une consommation de chauffage de moins de 15 kWh/(m2.an). Un peu de technique La maison passive reprend les principes bioclimatiques. Une architecture contemporaine Les maisons passives sont compactes pour présenter le moins de surface de façade et limiter les déperditions. L’isolation Portes et fenêtres parfaitement étanches La ventilation Sur le net : A lire :
La montée des océans s’accélère
ONU Changements climatiques Infos, 13 fév. 2018 - La montée des océans s'accélère en raison de la fonte des glaciers et le rythme de la hausse pourrait plus que tripler chaque année d'ici à 2100, selon des données publiées lundi dans les comptes rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS). L'équipe de chercheurs menée par l’auteur principal de l'étude, Steve Nerem, professeur d'ingénierie aéronautique à l'université du Colorado, s’est basée sur des informations collectées par des satellites durant vingt-cinq ans. Les résultats de ces travaux montrent que la fonte des calottes glaciaires et des glaciers est déjà responsable de la moitié des 7 cm de hausse constatés depuis 1993. Le niveau des eaux pourrait ainsi grimper de 65 centimètres d'ici la fin du siècle, un chiffre conforme aux estimations des Nations unies et qui pourrait poser de sérieux problèmes aux villes côtières rapporte l’étude, ainsi qu’aux petits États insulaires comme les Fidji.
L’exploitation du gaz de schiste dévaste les États-Unis
Washington (États-Unis), correspondance En quelques années, les États-Unis sont devenus les rois du pétrole. L’Energy Information Administration (EIA) table sur une moyenne de 12,45 millions de barils produits par jour en 2019 et 13,38 en 2020. « La production américaine de pétrole est 2,5 fois plus importante qu’en 2008 », calcule Daniel Yergin, de la société de consulting IHS. Si bien que le pays est devenu le premier producteur mondial, devant la Russie et l’Arabie saoudite. La production de gaz naturel a elle aussi connu son plus haut niveau en 2018, en hausse de 11% par rapport à 2017, elle-même déjà une année record, selon l’EIA. Les paysages de plusieurs États américains ont été défigurés par les forages À l’origine de ce phénomène, le boom de l’exploitation des roches de schiste depuis une quinzaine d’années. Pennsylvanie, Texas, Dakota du Nord… Les paysages de plusieurs États ont été défigurés par les forages. Les émissions de carbone ne sont pas en reste.
Une maison passive à Nice
Dialogue Talaona: les présidences des COP23 et COP24 décrivent les contours du processus
ONU Changements climatiques Infos, 12 fév. 2018 - Dans un message publié le 8 février 2018, les présidences actuelle et future de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP23 et COP24) ont présenté un processus unique pour préparer le monde à la prochaine étape: prendre davantage d’initiatives en faveur du climat. Appelé le Dialogue Talanoa, il s'agira d'un cadre de discussion international hors des négociations classiques, et au cours duquel les pays et les autres acteurs clés suivront les progrès accomplis tout en cherchant à accroître l'ambition mondiale afin d'atteindre les objectifs de l'Accord de Paris sur le changement climatique. L'objectif central de l'Accord de Paris est de maintenir l'élévation de la température moyenne mondiale bien au-dessous de 2°C, et aussi près que possible de 1,5°C. Les plans d'action nationaux pour le climat actuels, connus sous le nom de contributions déterminées au niveau national (NDC), n'atteignent pas cet objectif.