La société industrielle La société industrielle en France au XIXème siècle La France a été profondément transformée par la révolution industrielle à partir de 1850, mais elle n'a jamais renoncé à son caractère agricole traditionnel et elle n'a été une grande puissance économique qu'entre 1850 et 1870. Elle s'est toujours trouvée en deuxième position en Europe et n'a jamais pu dépasser l'Angleterre et elle fut ensuite dépassée par l'Allemagne. (Voir les étapes de la révolution industrielle et l'Europe industrielle) La France ne s'est pas modernisée rapidement car sa bourgeoisie a préféré les études abstraites, les fonctions juridiques et la propriété terrienne. On s'intéressa plus au chemin de fer qu'à l'industrie. La société vit le developpement de la grande bourgeoisie d'affaires - les Rothschild, les Pereire- et du prolétariat misérable qui fut une source de problèmes car il se souleva souvent et resta très revendicatif et très révolutionnaire avec des syndicats puissants et violents
L'industrialisation et urbanisation by latifa eldarwiche on Prezi Urbanisation et age industriel A/ La ville, au cœur de l’industrialisation Révolution industrielle et essor urbain sont étroitement liés en Europe et aux Etats Unis. Les chiffres des taux d’urbanisation au début du XIXème siècle sont cependant très différents d’un pays à l’autre. Si 75% des anglais sont des urbains en 1810, on trouve le chiffre de 50% en Allemagne ou encore 40% des américains ou des français. Ce n’est qu’en 1939 que 50% de la population de ces pays, au moins, sont des citadins. La hiérarchie urbaine se modifie. La vigueur des échanges favorise les villes portuaires comme Hambourg, Liverpool ou bien sur New York. Les capitales cumulent les fonctions économiques et politiques. Causes de l’augmentation des villes : - La transition démographique provoque une augmentation des populations - L’exode rural important alimente les villes - Les migrations internationales complètent les arrivées de population. B/ naissance de la ville moderne Dans un premier temps l’urbanisation s’effectue sans contrôle.
21 vieux clichés saisissants du travail des enfants vu par Lewis Hine Lewis Hine est sans doute le photographe américain le plus important de l’âge industriel. Pionnier dans la photographie « ethnographique » ses clichés des ouvriers sur l’Empire State Building ont notamment fait le tour du monde. Mais Lewis Hine est aussi réputé pour avoir donné un visage à ces milliers d’enfants qui travaillaient dès le plus jeune âge avant l’abolition. Comme nombre de grands talents avant et après lui, l’artiste finira sa vie dans la misère, son art ne faisant déjà plus recette. Mais Lewis Hine laisse malgré tout un témoignage historique puissant et une leçon sur les droits acquis à la force des luttes. Contrairement à ce qu’affirmait le patronat de l’époque, la réglementation du travail des enfants (qui générait un surplus de salaire pour les familles pauvres) n’a pas plongé les parents dans une misère encore plus extrême. « Si je pouvais raconter une histoire avec des mots, je ne me baladerais pas avec un appareil photo. » écrivait Hine. Source : Le Monde.fr
Le scandale du travail des enfants - [source] [Presse]| RetroNews-BnF Entre la fin du XVIIIe et le début du XIXe siècle, la Révolution industrielle change profondément les conditions de travail des enfants. Ceux-ci travaillaient déjà dans les sociétés traditionnelles, mais, dans les usines, les enfants ouvriers commencent plus jeunes et travaillent en moyenne davantage, parfois jusqu'à 16 heures par jour. Et ce, dans des emplois qui consistent le plus souvent en tâches répétitives et monotones, parfois dangereuses (comme dans les mines), et pour un salaire dérisoire. Au début des années 1840, on compte jusqu’à 143 000 enfants dans la grande industrie, dont 93 000 dans le seul secteur textile. "Messieurs, nous venons vous rendre compte de l'examen que nous avons fait du projet de loi présenté par le gouvernement, afin de protéger les enfants employés dans les manufactures, les usines et les ateliers. Et d'expliquer que dans certaines filatures, les enfants commencent à travailler dès six ans. Le rapport Villermé, la même année, enfonce le clou. "M.
Le Petit Parisien. Supplément littéraire illustré | 1889-07-14 | Gallica Aller au contenu Le Petit journal. Supplément du dimanche | 1906-04-01 | Gallica Aller au contenu Ouvrier, patron - Musée de l'Histoire Vivante Du 15 octobre 2011 au 16 décembre 2012, le musée de l’Histoire vivante proposait une exposition, Ouvrier, patron : images et caricatures du XIXe siècle à nos jours explorant les représentations des ouvriers et des patrons. Une casquette, un bleu de travail, une cigarette au bec pour l’un… l’autre coiffé d’un chapeau haut-de forme, vêtu d’un costume et qui fume le cigare : sans les désigner nommément tous reconnaîtront le signalement respectif d’un ouvrier et d’un patron. Les figures du patron et de l’ouvrier vont ainsi s’imposer d’elles-mêmes et nourrir tant le discours politique et militant que les représentations artistiques et ce jusqu’à dominer totalement l’imaginaire. Divers supports Permanence de ces représentations qui, aux champs comme à l’usine, au XIXe comme au XXe siècle, reflètent une réalité dénoncée en dualité et qui se construit en opposition. Charb, Faujour, Tignous ou Willem...