Le travail sous tensions Le travail fait régulièrement la Une de l’actualité et retient dramatiquement l’attention lorsque – une fois encore, une fois de trop – une personne met volontairement fin à ses jours par excès de pressions professionnelles. Travailler serait donc dangereux. Voilà un constat pour le moins paradoxal car, si l’on en croit les enquêtes sociologiques menées à grande échelle, la plupart des Français associent le travail à leur bonheur de vivre… Pour comprendre et dépasser cette contradiction apparente, il convient d’étudier la manière dont le travail se transforme. Crise étant synonyme de décision, le moment est plus propice que jamais pour réinventer le travail et imaginer des futurs possibles. Véronique Bedin : Vous publiez un nouveau livre sur le travail. MIchel Lallement : La crise a d’abord été une crise financière qui s’est traduite ensuite en termes réels par la disparition d’un grand nombre d’emplois, dans les pays industrialisés et au-delà. Propos recueillis par Véronique Bedin —
Le mal-être au travail n’est pas seulement subjectif - Actualité RH Article publié le 17/10/2011 L’étude statistique Vs le baromètre psychologique Depuis quelques années, le sujet du bien-être/mal-être au travail est au cœur du débat RH et on assiste à un florilège d’enquêtes sur le sujet. « Tandis que les sondages et baromètres basés sur des questionnaires subjectifs interrogent sur des intentions, des perceptions, l’IBET est une méta-mesure socio-économique de ce qui se passe dans l’entreprise. « Pour autant, je ne dis pas que les questionnaires subjectifs sont inintéressants. « L’IBET et les TMETS sont calculés à partir des statistiques annuelles que les entreprises sont tenues de communiquer à la DARES et la CNAMTS. L’industrie, moins en proie au mal-être que le tertiaire L’étude de Mozart consulting classe les entreprises sur une échelle à 7 niveaux, qualifiant leur climat socio-organisationnel : Adhésion (A), Bonne pratique (B), Contenu (C), Contraint (C’), Dégradé (D), Désengagement (D’) et Epuisement (E). Typhanie Bouju
Que vaut le classement des entreprises où il fait bon travailler? Pour la première fois, le 27 octobre 2011, le titre mondial de l'entreprise où il fait bon travailler vient d'être descerné. Le trio de tête : Microsoft, SAS et NetApp. Sont-elles pour autant les meilleures sociétés en matière de politique RH, de climat social et de conditions de travail ? Retour sur ces classements RH en quatre questions clefs. 1. Deux instituts, qui ne sont ni des institutions officielles, ni des organismes de certification, mais deux sociétés de conseil privées.Top Employeur est délivré par le CRF Institute (Corporate Research Foundation Institute), fondé en 1991 aux Pays-Bas et dorénavant implanté dans 12 pays sur 4 continents. 2. Pour espérer apparaître dans la liste des lauréats, chaque employeur doit d'abord faire acte de candidature. La société de conseil SAS France, Top Employeur 2011, assure que le montant déboursé pour sa participation est légèrement inférieur à 10 000 euros. 3. 4. Certains points de ces palmarès peuvent poser question.
La valorisation du capital humain vue par les agences de notation « extrafinancière » La valorisation du capital humain est un enjeu de performance de long terme pour les entreprises. Le développement de la notation « extrafinancière » en fait également un enjeu pour leur image et pour leur financement. Cette reconnaissance peut également avoir des conséquences en matière de cotation sur certains marchés. Différents cabinets ou agences mènent des investigations et interrogent les entreprises sur la base de questionnaires. Les agences de notation extrafinancière mettent en place des grilles d’analyse globales censées juger de la contribution de l’entreprise au développement du capital humain, comme s’il existait une culture unique mondialisée. Malgré cela, les grands groupes français doivent « jouer le jeu » et s’adapter au cadre qui leur est imposé sans pour autant renoncer à leur culture et à leurs valeurs, même si, au moins en partie, elles ne correspondent pas aux critères des évaluateurs.
Valeur Ajoutée Sociale d’une entreprise - PIANA HR Printer-friendly version Send to friend Pour un investisseur, le taux de retour sur investissement (TRI) attendu se mesure essentiellement à travers l’analyse des bilans financiers d’une entreprise. Or la crise l’a bien démontré : l’approche financière n’est plus un indicateur suffisant dès lors que l’on souhaite évaluer l’avenir d’une entreprise. Quel est donc aujourd’hui l’indicateur différenciant qui permet à des financiers qui ne connaissent pas une entreprise de l’intérieur, de décider ou non d’y investir ? Tous les grands comptes ont dans leur bilan annuel un volet « social » qui regroupe les informations sur la qualité de vie dans l’entreprise et tout ce qui touche aux Ressources Humaines. Aujourd’hui, PIANA HR Group présente une solution pour établir un réel indicateur de la Valeur Ajoutée Sociale d’une entreprise, qui soit un véritable outil d’aide à la prise de décision pour les investisseurs. {*style:<b>Pourquoi lancer un indicateur de Valeur Ajoutée Sociale ? </b>*}
Quelle qualité de l'emploi dans l'économie sociale et solidaire ? Une perspective plurielle | Actualités le 09/02/2011 Tous les résultats de l'étude 2008-2010 réalisée par le LEST-CNRS : "Parfois pointée du doigt pour ses difficultés à assumer sa fonction employeur, parfois saluée pour sa capacité d'innovation sociale, l'ESS composée des associations, des coopératives, des mutuelles et des fondations, représente 10% de l'emploi total en France et contribue significativement à la création d'emplois.[...] [...] Aborder la qualité de l'emploi par un faisceau d'indices Les versions de l'étude "Quelle qualité de l'emploi dans l'ESS ? Les diaporamas présentés le 07/12/2010 à l'Hôtel de Région : Principaux résultats L'ESS dans son ensemble conjugue des atouts et des handicaps. Les différents indicateurs de la qualité de l'emploi et leur cartographie sur cinq secteurs d'activité laissent percevoir quelques points marquants pour la région PACA. Préconisations Texte tiré du communiqué de presse rédigé par l'équipe du LEST : Nadine Richez-Battesti nadine.richez-battesti@univmed.fr
Ces entreprises où il fait bon travailler Grand reportage A l’heure de l'austérité et du durcissement des liens sociaux dans l'entreprise, le travail peut néanmoins être source d’épanouissement. Le stress n’est plus un sujet tabou et la motivation des salariés devient un objectif de l’employeur au même titre que la croissance d’un chiffre d’affaires. « Le travail c’est la santé ! Depuis environ dix ans, les entreprises en France se sont mises à proposer de plus en plus de services à leurs salariés. Les liens sociaux dans l’entreprise La crise décompose les liens sociaux dans l’entreprise, et ça va parfois très loin. L’exception française au modèle américain La crèche au sein de l’entreprise reste une denrée rare. Un salarié vigilant en vaut deux Mais, il y a une contrepartie à payer pour toutes ces prestations. David Sibony, directeur Instants de Bonheur. L'Usine pharmaceutique Lilly France à Fegesheim, vue aérienne.
« Les chiffres ne mentent pas », Compétences Bien-être au travail : les 6 entreprises où il fait bon vivre en France PepsiCo France, Microsoft et Leroy Merlin pour les entreprises de plus de 500 salariés. Octo, W. L. Gore & Associates et Accuracy pour les moins de 500 salariés. Voilà, dans l'ordre, les six entreprises lauréates cette année du palmarès des sociétés où il fait bon vivre en France, établi par l'institut Great Place to Work(1). « Si PepsiCo est un habitué du palmarès, c'est toutefois la première fois que la société est classée numéro 1 parmi les très grosses entreprises, commente Patrick Dumoulin, président de l'institut Great Place to Work. Par ailleurs, avec Octo, cabinet de conseil en systèmes d'information, il est inédit qu'une entreprise française prenne la tête de cette catégorie du palmarès. » Plusieurs critères entrent en ligne de compte dans l'établissement de ce classement : la confiance entre les salariés et leurs managers, les sentiments de fierté et d'appartenance à l'entreprise exprimés par les salariés et enfin la convivialité de l'ambiance de travail.