Partageux, mais bien marketés Auriez-vous l'idée de vous inviter chez un parfait inconnu pour partager son déjeuner? D'emprunter la première voiture venue en bas de chez vous pour une course impromptue? De rester dormir sur un canapé autochtone à l'autre bout du monde? Et de laisser le touriste de passage squatter le vôtre? Non?Pourtant ces petits plats finiront peut-être à la poubelle. Rien de bien neuf là dedans: jusqu'à la célébrité de l'adjudant Chanal l'autostop permettait d'utiliser les sièges vides des voitures croisées sur la route (et de partager le prix du plein) sans appeler ça covoiturage. Rachel Botsman: The case for collaborative consumption © TED Peut-être que le raccourcissement du trajet entre le producteur et le consommateur – démesurément allongé par la mondialisation et l'aplatissement du globe – permet-il à la planète de respirer à nouveau. L'un de ces usages oubliés est le partage des ressources, des équipements, des espaces, du temps privatisés. Plus de renseignements sur: Partage Recyclage
Le Blog de Tipkin | Je possède. Tu empruntes. Nous partageons ! Des voitures « en libre-service » dans les cités d’Ile-de-France - 14/10/2011 Annoncée comme une nouveauté en France, la voiture partagée Autolib' débarquera à Paris le 5 décembre. Et pourtant, le concept est déjà expérimenté, en toute discrétion, dans les cités sensibles d'Ile-de-France. Le système, entièrement artisanal, répond à des règles communes : de nombreux quartiers possèdent au moins une voiture mise à disposition d'un certain nombre de conducteurs. Les policiers de Mantes-la-Jolie (Yvelines) en ont fait l'expérience en arrêtant, il y a quelques jours, des ados cambrioleurs venus de Chanteloup-les-Vignes. « Ils ont expliqué s'être rendus sur les lieux du cambriolage avec la voiture du quartier. Selon eux, les clés sont en permanence dessus et chacun peut l'utiliser quand il le souhaite », explique un enquêteur. Sans permis et sans assurance « Cela dure depuis des années, confie, au Val-Fourré, la cité de Mantes-la-Jolie, un ancien utilisateur de ce service qui tient à rester anonyme.
La location ! Oui, mais de quoi ? France / / Europe Encore un sujet qui me tient beaucoup à cœur. J’ai souvent eu des retours comme : « Oh j’adore l’idée de l’économie du partage, mais je n’ai jamais fait ! » . ©Fapir17 Je vais rester plus précisément sur celle concernant la location d’objets entre particuliers. Incroyable comme réponse ? D’après les dernières études publiées, 36 % des personnes interrogées sont prêtes à s’inscrire sur une plateforme de partage et pourtant, seulement 6 % pratiquent la location d’objets (source de l’ Ipsos pour l’Ademe ). Certains décrient un problème lié aux plateformes déjà en place : pour eux elles ne mettraient pas assez en valeur le concept de la location. Il faudrait leur donner des clés. Celui de la cuisine est pas mal garni, l’électroménager s’est fortement développé nous permettant d’accéder à la création de mets très sympathiques ! La liste est longue et je ne me suis intéressée (dans l’ensemble) qu’à de petits objets qui se caractérisent par une utilisation très ponctuelle.
Partage de Lamborguini (FSB Magazine) -- If you were to buy the car of your dreams - say, a Porsche 911 GT3 (sticker price, $106,000) - the odds are you'd drive it about 30 days a year and cover maybe 1,000 miles. Those are widely accepted metrics in the exotic-car industry, reflecting the reality that you don't fire up a Porsche 911 to pick up groceries. For boats the numbers are even more stark - most are used just ten to 20 days in season. The rest of the time they gather barnacles while you pay for insurance and maintenance. As a result, high-end luxury products are increasingly being offered in fractional-ownership or shared-access deals. In 2006 four U.S. startups launched in the automotive category alone, according to the Helium Report (heliumreport.com), a Web site based in San Francisco that tracks the fractional-ownership industry. In Charlotte a new venture called Privatus (privatus.com) lets you drive two Ferraris and an Aston Martin for about $80,000 every two years.
Les Français et la consommation collaborative « Consommer autrement, consommer ensemble »… Depuis quelques années, le phénomène « consommation collaborative » ne cesse de croitre. C’est devenu aujourd’hui l’une des grandes tendances du moment. Cette vidéo d’Adésias, nous rappelle les principes fondamentaux de la consommation collaborative. <div style="background-color:red;color:white;width:160px"><strong>JavaScript est désactivé!</strong><br />Pour afficher ce contenu, vous devez utiliser un navigateur compatible avec JavaScript. Un phénomène en voie de développement, devenu si populaire que l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) a commandé une étude à partir des données recueillies par IPSOS. « Les Français et les pratiques collaboratives : qui fait quoi et pourquoi ? Participer à des achats groupés, vendre ou louer ses biens à d’autres particuliers, échanger, troquer, faire du covoiturage, adhérer à un AMAP … sont les comportements passés « au crible » par l’étude.
TIPKIN | Je possède. Tu empruntes. Nous partageons ! celineLAPORTE : Il vient d'arriver,tout frais... « Ce qui est à toi est à moi » ou l’économie collaborative La révolution internet permet d’entreprendre grâce au soutien financier d’internautes (lire plus haut). Elle transforme aussi les modes de consommation et de vie par une foule d’initiatives regroupées sous le terme d’économie collaborative. Covoiturage, colocation, cohousing, coworking, colunching… les sites « co » se multiplient. Co, comme ensemble, comme collaboration. Le site ouishare.net (share signifie partager en anglais) met en lien ces nouvelles pratiques qui bousculent le modèle économique dominant. « Le XX e siècle était celui de la propriété privée des biens. Le XXI e est celui du partage : on privilégie l’usage à la propriété » , explique Shabnam Anvar, juriste et experte en économie collaborative. Pourquoi acheter une perceuse qui ne servira qu’une fois ? À chacun sa solution « L’économie de la propriété est hiérarchisée. La liste est longue. Contre le gaspillage ÉCOUTER « L’économie collaborative : un effet de mode ou une vraie solution ?
La consommation collaborative : une consommation hédonique ? Lors des dernières conférences sur le thème, la consommation collaborative s’est vue qualifiée de consommation « hédonique ». Intriguant comme terme que l’on emploie en général pour tout ce qui a notion du plaisir charnel. Mais intéressant de s’approprier cette définition car la consommation est souvent synonyme de plaisir. L’achat apporte une satisfaction, nous répondons à une pulsion, un besoin et nous pouvons pleinement le savourer lors de la réception du paquet entre nos mains. Satisfaction donc, sauf lorsqu’il est gâché par un sentiment de culpabilité, surtout lorsque nous avons un manque de moyen et du coup on s’associe au passage à un découvert bancaire. Vous voyez de quoi je parle ? Vous savez le super robot multifonctions qui fait tout ! Idem pour cette petite robe qui vous avait fait de l’appel de sa vitrine et qui au final vous va comme un gant ! Je n’oublie pas les campeurs « amateurs » qui ont craqué sur cette superbe tente vue en présentation dans ce magasin gigantesque.
La consommation collaborative stimule la prévention des déchets C’est le sujet auquel nous ne pouvons échapper : tous les jours nous produisons, consommons et jetons. L’Ademe nous sensibilise et le fort slogan « Réduisons vite nos déchets, ça déborde. » devient la doctrine de certains. Selon l’ADEME, 1,7 millions de tonnes de DEEE (Déchets d’équipements électriques et électroniques) sont générés chaque année par les entreprises et les ménages. Ces déchets ont un taux de croissance élevé : de 3 à 5% par an. Des organismes et sociétés spécialisés ont vu le jour ces dernières années. Ainsi nous retrouvons des sociétés comme Envie qui non seulement s’occupe du traitement de vos déchets, mais aussi propose des produits rénovés et garantis, tout en participant à une vraie solidarité pour l’accès à l’emploi. Ou encore La glanerie qui vous permet de donner une seconde vie à vos objets, avec le petit plus de réaliser des ateliers donnant pleins d’astuces pour la récup’ et des animations pour informer les plus jeunes. www.tipkin.fr Produire qualitatif.
La consommation collaborative stimule la prévention des déchets France / / Europe C’est le sujet auquel nous ne pouvons échapper : tous les jours nous produisons, consommons et jetons. A l’occasion de son colloque national, L’ADEME nous sensibilise à la question des déchets avec un slogan fort en sens : « Réduisons vite nos déchets, ça déborde. » De simples mots pour certains, une vrai doctrine pour d’autres ! ©Tumi-1983 Selon l’ADEME, 1,7 millions de tonnes de DEEE (Déchets d’équipements électriques et électroniques) sont générés chaque année par les entreprises et les ménages. Des organismes et sociétés spécialisés ont vu le jour ces dernières années. Ainsi nous retrouvons des sociétés comme Envie qui non seulement s’occupe du traitement de vos déchets, mais aussi propose des produits rénovés et garantis, tout en participant à une vraie solidarité pour l’accès à l’emploi. L’ADEME a attiré l’attention sur l’importance de nos usages, et nous a encouragé à revoir nos modes de consommation. Céline Laporte