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Révolution industrielle: les bourgeois

Révolution industrielle: les bourgeois

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26 mars 1811 - Des ouvriers brisent les machines pour sauver leur emploi En 1811, des tisserands britanniques s’insurgent contre leurs conditions de travail en brisant les métiers mécaniques de leurs usines. Une révolte qui dévoile l’autre visage de la technologie. La gigantesque augmentation de la productivité agricole que vit la Grande-Bretagne au cours du XVIIIe siècle fournit à certaines familles paysannes la prospérité nécessaire pour disposer d’un métier à tisser à domicile et ainsi compléter leurs revenus précaires. Cependant, les innovations techniques qui permettent cet accroissement de la production provoquent également une perte de travail pour de nombreux paysans, qui émigrent alors vers les villes en perpétuelle expansion. Là-bas, les ouvriers qualifiés et les apprentis qui travaillent dans les ateliers et les commerces urbains voient se remplir les faubourgs d’une nuée de paysans expulsés et en quête de travail...

Le chemin de fer, symbole d’une nouvelle révolution industrielle François CARON, Histoire des chemins de fer en France, 1740-1883, Paris, Fayard, 1997. Georges DUBY, Histoire de la France urbaine, Paris, Seuil, 1983. Ernst Hans GOMBRICH, Histoire de l’art, Paris, Gallimard, 1995. Bernard MARCHAND, Paris, histoire d’une ville (XIXe-XXe), Paris, Seuil, coll. « Points Histoire », 1993.

Combien y a-t-il eu de révolutions industrielles ? L'histoire retient trois révolutions industrielles : la première apparaît à la fin du XVIIIe siècle au Royaume-Uni, la deuxième à la fin du XIXe siècle aux États-Unis et en Allemagne, et la troisième à la fin du XXe siècle aux États-Unis et au Japon. À la fin du XVIIIe siècle au Royaume-Uni, l'extraction massive du charbon permet l'invention de la machine à vapeur et fait émerger de nouvelles industries, notamment textiles. Dès 1800, de nombreux brevets mènent à la commercialisation de machines à coudre mécanisées au Royaume-Uni puis en France. Par ailleurs, le travail de la fonte progresse, des métaux nouveaux apparaissent, l'industrie métallurgique puis sidérurgique favorise la construction de ponts puis, au milieu du XIXe siècle, le développement du chemin de fer. La deuxième révolution industrielle apparaît entre 1890 et 1910 en Allemagne et sur la côte est des États-Unis. La troisième révolution industrielle apparaît entre 1970 et 2000 sur la côte ouest des États-Unis et au Japon.

1848 Nous vous proposons cet article en partenariat avec RetroNews, le site de presse de la Bibliothèque nationale de France. La révolution de février 1848 qui instaure la république démocratique et sociale a fait du « droit au travail » l’un de ses principaux mots d’ordre. L’expression dit à la fois l’un des objectifs essentiels du nouveau régime, alors que de nombreux ouvriers souffrent du chômage, tout en dévoilant ses ambiguïtés et ses échecs. Le droit au travail promu à partir des années 1830 par les divers auteurs et mouvements socialistes soucieux de résoudre le paupérisme et la question sociale, et de compléter les droits politiques par de nouveaux droits sociaux, envahit la presse quarante-huitarde qui en fait le symbole des aspirations réformatrices et utopiques du nouveau régime. Durant le printemps et l’été 1848, la formule du « droit au travail » fut au cœur des actions et des controverses quarante-huitardes.

De l'artisanat à l'industrie métallurgique Contexte historique Les représentations de Bouhot et de Chassériau datent des années 1820-1840, celles du démarrage décisif de l’industrialisation moderne, qui combine l’usage de machines et celui d’énergies nouvelles. Les deux tableaux et le dessin ne traitent de cette industrialisation que dans un secteur : celui de la production de la fonte et du fer, et plus précisément de la production de fer dans une « affinerie ». La construction du réseau de chemins de fer va considérablement stimuler cette production dès les années 1830 (la demande portant sur les rails, les locomotives, le matériel roulant). Cependant Bouhot et Chassériau se sont intéressés ici à deux âges de la métallurgie, qui ont continué à coexister un certain temps (quinze ans environ séparent leurs œuvres).

Les forges d’Abainville Contexte historique Dans l’histoire industrielle de la France, les dates de ces quatre œuvres de François Bonhommé sont contemporaines du grand démarrage de la sidérurgie moderne, lui-même étroitement lié à la montée des commandes en provenance des chemins de fer (rails, locomotives, matériel roulant) et des ouvrages d’art utilisant désormais la fonte et le fer (ponts, gares, halles recourant aux charpentes métalliques). Dans la décennie concernée, les hauts-fourneaux et forges de la région située aux confins de la Lorraine, de la Champagne et des Ardennes sont, avec les établissements du Berry et de la Bourgogne, en tête de l’industrie du métal en France. La grève générale de 1918: un événement fondateur du XXe siècle en Suisse Phénomène insolite dans l'histoire suisse, la grève générale de 1918 ne saurait être réduite à un feu de paille. Environ 250 000 personnes cessent le travail pendant trois jours en novembre 1918. Certes, il s'agit de moins d'un tiers de la population active en Suisse, mais dans des branches comme la métallurgie, on peut estimer à 80% le nombre des participants. La querelle des chiffres ne saurait occulter l'importance historique de ce mouvement qui affecte la Suisse, tandis que l'Europe traverse une période de turbulences et d'espérances provoquées par la fin de la guerre et l'effondrement des monarchies. Novembre 1918 marque la fin de la Guerre mondiale qui avait éclaté en août 1914 dans un climat de nationalismes exacerbés qui fait taire les conflits internes. Mais les difficultés économiques et sociales vont s'accumuler: la fermeture des frontières provoque du chômage, des problèmes d'approvisionnement, des obstacles aux exportations.

Courbet, peintre réaliste de la société « C’est le monde qui vient se faire peindre chez moi » En 1854 ou 1855, Gustave Courbet peignit un grand tableau de 6 mètres sur 3 mètres, L’Atelier du peintre. Refusé à l’Exposition universelle, l’œuvre est apparue au grand jour dans une exposition personnelle de l’artiste. Le chemin de fer, symbole d’une nouvelle révolution industrielle François CARON, Histoire des chemins de fer en France, 1740-1883, Paris, Fayard, 1997. Georges DUBY, Histoire de la France urbaine, Paris, Seuil, 1983. Ernst Hans GOMBRICH, Histoire de l’art, Paris, Gallimard, 1995.

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