Avec le "Monsanto Act", les OGM se retrouvent au-dessus de la loi Le "Plant Protection Act" a été voté la semaine passée à Washington. Mais cette loi temporaire (elle aura cours jusqu'en septembre) réglementant l'agriculture éveille les passions : elle est accusée de faire le jeu des OGM et de leurs producteurs. Les détracteurs reprochent un amendement discrètement glissé, dans une loi qui en compte presque 2000, qui précise que "sur simple demande d'un cultivateur, exploitant ou producteur, le ministère de l'agriculture doit accorder une autorisation, ou une dérogation, même si l'autorisation a été précédemment annulée ou invalidée". En d'autres termes, d'après Greenpeace Canada, "la signature de cette loi ne permettra plus aux tribunaux américains à s'opposer à la vente ou la plantation de plantes OGM même si elles n'ont pas été approuvées par le processus officiels". Les démocrates comme le Tea Party inquiets
Comment les géants de l'agrochimie contrôlent les agriculteurs américains Mercredi 10 avril 2013 3 10 /04 /Avr /2013 12:38 Comment les géants de l'agrochimie contrôlent les agriculteurs américains Une étude publiée en février par l'ONG américaine Center For Food Safety détaille les pratiques agressives des compagnies semencières pour imposer leurs règles. Les juges de la Cour suprême américaine ont balayé la plaidoirie de l'avocat d'un agriculteur de l'Indiana, venu défendre son droit à replanter des graines. L'accusé avait pourtant acheté légalement un mélange de graines à un revendeur. Dupont a engagé une centaine « d'enquêteurs agricoles » pour contrôler les cultures Pour les organisations paysannes et écologistes opposées aux OGM, ce jugement est emblématique de la mainmise des géants de l'industrie semencière sur l'agriculture. D'autres firmes suivent le même chemin. Des États légifèrent pour protéger les agriculteurs contre les industriels Pour les firmes, l'enjeu est d'obliger les agriculteurs à acheter de nouvelles semences chaque année. Souce
OGM, le sacrifice des rats L’affaire Séralini semble tirer à sa fin. Les expertises françaises de l’étude scientifique publiée le 19 septembre 2012 risquent fort d’arriver après la bataille. Certains verront de la sagesse dans cette lenteur. D’autres de l’embarras pour ne pas dire plus. Peu importe. publicité Les avis sont déjà assez nombreux pour qu’une issue se profile. Trois leçons peuvent d’ores et déjà être tirées de cette affaire qui est passée, alternativement, du statut de scoop du siècle à celui de manipulation militante grossière. 1. Quoi qu’en disent détracteurs et défenseurs de l’étude, les photos des rats sacrifiés pour réaliser l’expérience de Gilles-Eric Séralini resteront gravées dans l’esprit du grand public. Comment oublier ces corps suppliciés? Etait-il nécessaire pour l’expérience d’attendre aussi longtemps? Seul le choc des photos restent dans la mémoire collective. 2. Les chercheurs sont au courant depuis longtemps. Ainsi, Gérard Pascal. Ah bon! Ah bon! 3. Nous voilà donc informés. Non!
Santé: comment les industriels nous manipulent 285 pages bien tassées. 285 pages qui égrènent, un à un, les scandales sanitaires provoqués par les industriels, qu'il s'agisse de l'amiante, du tabac, des OGM ou encore du dérèglement climatique. Pendant des mois, Stéphane Foucart s'est plongé dans des documents officiels longtemps demeurés secrets. Des millions de pages à lire sur Internet, des centaines de rapports à éplucher, des dizaines d'interviews effectuées: le journaliste, spécialiste des questions d'environnement au Monde après être passé par L'Express, s'est livré à un travail de fourmi. Le résultat est impressionnant de rigueur. Il fait aussi froid dans le dos, à énumérer ainsi des travaux qui n'ont de scientifique que le nom. Sans parti pris, sans militantisme, Stéphane Foucart montre à quel point la science est aujourd'hui gangrénée par des enjeux économiques qui la dépassent parfois. Vous consacrez un très long chapitre aux fabricants de cigarettes. Très tôt! Mais quel intérêt de financer ainsi des études? C'est tout?
Le lobbying agressif de Washington pour les OGM On le sait, les organismes génétiquement modifiés (OGM) font l'objet de lobbying de la part des firmes de l'industrie des biotechnologies comme Monsanto, Syngenta, Bayer et consorts. Mais ce que l'on soupçonne moins, c'est qu'une partie de cette promotion active, voire agressive, est menée depuis des années par des diplomates américains dans de nombreux pays du monde. L'ONG américaine Food and Water Watch a analysé et compilé, dans un rapport publié mardi 14 mai, 926 câbles diplomatiques échangés entre le département d'Etat américain et les ambassades de 113 pays étrangers entre 2005 et 2009. Il en ressort une campagne soigneusement conçue pour briser la résistance aux produits génétiquement modifiés à l'extérieur des Etats-Unis, et ainsi aider à promouvoir les profits des grandes entreprises agrochimiques américaines, qui dominent la production de maïs, de soja et de coton outre-Atlantique. Lire : " Brevets : Monsanto gagne son procès contre un fermier" Audrey Garric
Monsanto : massacre à la moissonneuse 0 Depuis le 26 mars dernier, l’utilisation des OGM devient juridiquement intouchable aux USA. L’amendement dit « Monsanto protection Act » à la loi américaine ( Plant Protection Act ) précise que « sur simple demande d'un cultivateur, exploitant ou producteur, le ministère de l'agriculture doit accorder une autorisation, ou une dérogation, même si l'autorisation a été précédemment annulée ou invalidée » . 0 En d'autres termes , cette loi ne permettra plus aux tribunaux américains de s'opposer à la vente ou à la plantation de plantes OGM même si elles n'ont pas été approuvées par la procédure officielle et même si elles font l’objet d’une suspension décrétée par un tribunal. 0 Monsanto devient en quelque sorte une exception à la règle universelle faisant du pouvoir judiciaire le garant de l’ordre public. 0 En 1901, Monsanto a été initialement créée pour produire de la Saccharine vendue pour l’essentiel à une petite société en développement nommée .
L'agriculteur qui prépare la révolution open-source (source : TED) Au cours de ses longues études, Marcin Jakubowski n'a cessé de s'interroger sur les capacités de la science à répondre à nos besoins concrets. Un doctorat de physique nucléaire en poche, cet Américian d'origine polonaise a délaissé les paillasses et les équations pour s'offrir une ferme dans le Missouri... et un tracteur. Jusqu'à ce jour de 2008 où la machine tomba en panne. Refusant de débourser 30 000 dollars pour acquérir un nouveau tracteur, Jakubowski décide de fabriquer le sien : un outil simple, fonctionnel, que l'on peut mettre à niveau à souhait, et surtout, plus rentable qu'un tracteur classique sur le long terme. le "LifeTrac" (source : TED) Travailler ensemble Il ne lui faut que trois mois et 6 000 dollars pour mettre au point le premier LifeTrac, une machine obtenue grâce à l'assemblage de tubes d'acier. Le "kit de construction du village global" (source : TED)
A Barjac, un front anti-OGM offensif demande un moratoire Gilles-Eric Séralini et Corinne Lepage interpellent l’Europe. (A. BETHUNE) Ne pas laisser retomber la pression... Trois jours après la divulgation de l'étude sur les OGM NK603 et des images de rats aux tumeurs grosses comme des balles de ping-pong, le professeur Gilles-Eric Séralini et l'ex-ministre Corinne Lepage s'étaient donné rendez-vous hier à Barjac (Gard). Ensemble, ils ont participé à un séminaire et rejoint le réalisateur Jean-Paul Jaud pour l’avant- première du film Tous cobayes ? "Un système d'irresponsabilité organisée" "On est dans un système d'irresponsabilité organisée, explique Corinne Lepage. Ces derniers jours, le professeur Séralini a subi une salve de critiques. La balle est maintenant dans le camp des gouvernements. Voir la vidéo : “Tous cobayes ?” Il fallait oser : faire un parallèle, dans un même documentaire, entre l’expérience OGM de l’équipe Séralini et l’explosion de Fukushima. Des témoignages poignants, un film choc.
Semences : Kokopelli vent debout contre la décision de la CJUE L'association Kokopelli fait éclater sa colère suite à la décision de la Cour de justice de l'UE du 12 juillet dernier. La juridiction européenne, allant à l'encontre des conclusions de l'avocat général, a en effet validé la législation européenne actuelle sur la commercialisation des semences. "Ce changement de cap absolu ne manque pas de nous surprendre et de nous interroger", s'indigne l'association. "Toute puissance du paradigme productiviste" L'expression "productivité agricole accrue", "utilisée 15 fois dans la décision de la Cour", consacre selon l'association "la toute puissance du paradigme productiviste". La biodiversité "peut donc être valablement sacrifiée sur l'autel de la productivité", fulmine-t-elle. "De plus, cette biodiversité, qui a nourri les populations européennes pendant les siècles passés, est l'objet de la plus grande suspicion. "Agriculture chimique mortifère" "Il n'existe pas de catalogue officiel obligatoire pour les clous et les boulons.