Pourquoi les filles sont plus fragiles que les garçons ? Pondu par Justine_ le 6 janvier 2011 Ben oui quoi, ne faites pas les innocentes, vous, il va bien falloir l’admettre : nous sommes des êtres futiles, écervelés, doux et fragiles, que les messieurs doivent protéger de tout danger potentiel (King Kong, Godzilla, les extraterrestres de Skyline, une souris…). Nous ne méritons même pas d’aller taper le brunch à l’Elysée, mais rassurez-vous : c’est juste par hasard qu’aucune femme n’était présente, juste parce qu’au fond, aucune femme n’est impliquée dans les hautes sphères du numérique. Bien heureusement, nos camarades masculins ont aussi leur lot et doivent forcément être de grosses brutes en devenir, dont les petit cœurs ne battent que pour le foot ou le rugby, et si des larmichettes leur échappent c’est forcément dû à une sexualité douteuse. Et crois-moi, ce ne sont pas les masculinistes que nous présente Patric Jean qui viendront me contredire. [leftquote]Qu’est-ce que cela nous dit ?
Jouets, habits, sports : filles et garçons ne sont pas à égalité Petit garçon à vélo, 2004, et petite fille avec une poupée Corolle, 2011, Paris (A.SEL, M.GIRAULT/SIPA - Montage le Plus) Que les parents emmènent spontanément leur petit garçon au square pour jouer davantage que leur petite fille n’est pas si étonnant. Que ce soit à travers les institutions (la famille, la crèche, l’école jusqu’à l’orientation professionnelle) ou les représentations (livres, médias, manuels scolaires, jeux, pubs, etc.), les enfants vont être poursuivis par des stéréotypes. L’éducation qui leur sera donnée, les sports auxquels on les pousse et même l’orientation professionnelle qu’ils vont choisir (ou plutôt qu’on les incite à choisir) sont différents selon leur sexe. La menace du stéréotype Fille ou garçon, les enfants partent avec un potentiel identique. Le fait que les stéréotypes soient connus de tous n’aide pas à les éviter : la "menace du stéréotype" est présente et provoque à terme une répétition du stéréotype. Activité ludique et stéréotypée
Les nouveaux médias : des jeunes libérés ou abandonnés ? Allez au contenu, Allez à la navigation 12 mars 2017 Recherche Recherche avancée Travaux parlementaires > Rapports > Rapports d'information Les nouveaux médias : des jeunes libérés ou abandonnés ? Repères ? 22 octobre 2008 : Les nouveaux médias : des jeunes libérés ou abandonnés ? Commander ce document Rapport d'information n° 46 (2008-2009) de M. Synthèse du rapport (97 Koctets) Disponible en une seule page HTML (535 Koctets) Disponible au format Acrobat (728 Koctets) Page suivante Page suivante A lire aussi Mon Sénat Accès rapide Agenda du Sénat Accès thématiques Rapports les plus consultés Librairie en ligne Commandez vos documents Les autres sites du Sénat Ce site utilise des cookies de mesure d'audience.
Jouets pour filles, jouets pour garçons, pourquoi ? Une ségrégation sexiste qui s’aggrave ? Cette ségrégation est analysée et dénoncée depuis les années 70, par des chercheuses, des parents, des éducateurs-trices. Elle perdure, malgré les engagements internationaux, européens ou nationaux de lutte contre les stéréotypes de genre qui assignent filles et garçons à des rôles culturellement construits par la société. Le phénomène a même tendance à s’amplifier depuis les années 90, ce qui montre qu’il est loin d’être « naturel » puisqu’il fluctue selon les époques. Le gros problème est que ces rôles stéréotypés sont rarement à l’avantage des filles, invitées à s’occuper de la maison, à pouponner, à rêver au prince charmant et à se préparer à lui plaire en soignant leur apparence. Il y a deux ans, voici la façon dont le catalogue d’un grand magasin parisien divisait les sexes, en grandes rubriques et jouets proposés en face de ces rubriques. Puis les pages pour les garçons. Dépasser le conditionnement social Alors, quoi offrir ? Conclusion
[ Le féminin ou le mauvais genre de la publicité - La Page des Lettres ] Une des contraintes du discours publicitaire consiste à « raconter une histoire » en très peu de temps, en très peu de mots et avec des ressources visuelles forcément limitées : si une affiche ou une annonce presse invente une histoire mettant en scène un personnage féminin, le lecteur doit en deviner assez vite les tenants et les aboutissants sans le secours d’un texte narratif qui organiserait linéairement le déploiement du récit. Devant cette histoire sans parole, on ne s’étonne pas de voir le publicitaire glisser assez vite de l’économie de moyens à la tentation de facilité. Quoi de plus simple en effet que de mettre en scène le produit vanté aux côtés d’une jolie jeune femme souriante et muette ? Pour cela, on peut constater que la publicité, comme la société, convoque la force des récits mythologiques, quitte à réduire ces narrations à des stéréotypes. 1. La maman et la putain Certes, on trouve très peu de publicités capables de mettre le feu aux poudres. 2. La femme cachée
Les 10 clichés sexistes qui doivent disparaître Getty Images/Flickr Select Les femmes sont toutes hystériques, jalouses et nulles en maths. Pis encore: ce sont des manipulatrices et des salopes en puissance. Quelle force d’inertie collective les rend, au détour du XXIe siècle, encore et toujours si vivaces? Cliché 1: toutes déboussolées Selon l’imaginaire collectif, les femmes sont dépourvues de sens de l’orientation et ne savent pas lire une carte. Cliché 2: toutes hystériques Ah, la bonne vieille hystérie! Cliché 3: toutes jalouses Les travaux rassemblés sous la direction d’Ayala Malach Pines dans La jalousie amoureuse établissent clairement que «ce sentiment s’accorde aussi bien au masculin qu’au féminin». Cliché 4: toutes dépensières «Ce cliché est étonnant, quand on sait que la gestion du budget familial a été conquise au XIXe par celles qui étaient les «ménagères» pour contrer les dépenses des maris aux cafés!» Cliché 5: toutes des «ch…» Cliché 6: toutes maniaques Cliché 7: toutes phobiques du gramme de trop Mars et Vénus?
La mode actuelle chez les jeunes filles annoncerait une sexualisation précoce La mode actuelle chez les jeunes filles annoncerait une sexualisation précoce et le retour en force des stéréotypes sexuels La sexualisation précoce des jeunes filles de 8 à 11 ans transforme des enfants en petites femmes sexuées, constate Pierrette Bouchard. La différence entre les vêtements destinés à ces jeunes filles et ceux de leur grande soeur de 18 ans n'est souvent qu'une question de taille. Pendant ce temps, les garçons de 8 à 11 ans continuent à s'adonner à des jeux de leur âge. "La socialisation différentielle des sexes est considérée comme normale, si on en juge par l'absence de réactions dans la population", souligne la chercheure. Une logique économique Ce phénomène de sexualisation précoce des jeunes filles est apparu dans une logique économique de segmentation des marchés, poursuit Pierrette Bouchard. L'intention derrière cette mode est d'inventer des besoins inutiles pour les 8-11 ans, dans l'espoir de leur fourguer des produits tout aussi inutiles. Girl Power?
Cours de SES - La socialisation différenciée La socialisation n’est pas identique pour tous les individus, elle dépend notamment du milieu social et du sexe. 1. Une socialisation sexuellement différenciée a. La socialisation est différente aussi selon le genre. Un des moyens de véhiculer ces stéréotypes est le jeu. b. Ces différences de traitement entre les garçons et les filles se font de manière inconsciente, les parents reproduisent des modèles qu’eux même ont intégrés. Ce n’est pas sans conséquences pour les enfants. Les emplois occupés sont donc différents, il y a des stéréotypes attachés à certaines professions jugées plus féminines (infirmière, assistante maternelle ou encore institutrice) par exemple. 2. a. Certains films comme la vie est un long fleuve tranquille ou plus récemment « Neuilly sa mère » ont popularisé les différences de culture entre les classes populaires et les catégories supérieures. Dans les catégories supérieures, les enfants sont plus suivis dans leur scolarité, encadrés et motivés. b.
Petit Bateau : la guerre des sexes aura-t-elle lieu Hier, la toile s’est affolée et le buzz s'est propagé, de Twitter à Facebook. L’objet du délit ? Deux modèles de bodys Petit Bateau jugés sexistes par certains internautes sur la Fan Page Facebook de la marque. Sur le modèle destinée aux petites filles, forcément rose, on peut y lire les qualificatifs "jolie, têtue, rigolote, douce, gourmande, coquette, amoureuse, mignonne, élégante, belle", sur celui destiné aux petits garçons "courageux, fier, fort, vaillant, robuste, rusé, habile, déterminé, espiègle, cool". La révolte gronde sur Facebook Une répartition des rôles dont l’archaïsme fait bondir certains internautes aux jugements sont sans appel : "je suis moi aussi déçue par votre marque que j’appréciais beaucoup. "Je suis entourée de jeunes parents, j'ai des cadeaux à faire, mais je n'achèterai aucune layette de votre marque tant que vous vendrez des vêtements qui incitent au sexisme. Il n’est jamais trop tôt pour subir les préjugés Des études démontrent le pouvoir du conditionnement
sans titre 1Chaque société s’occupe de masculiniser ses garçons et de féminiser ses filles, selon un processus construit qui varie d’une culture à l’autre. L’apparence physique est modelée par des marquages esthétiques ou religieux, l’attitude corporelle est travaillée, si bien que l’on peut dans la plupart des pays distinguer du premier coup d’œil une fillette d’un garçonnet. L’intériorisation du rôle social assigné à l’homme et à la femme détermine la construction des identités féminine et masculine, à l’intérieur d’un système culturel déterminé. Si l’éducation au contact des adultes tient une place de premier choix dans l’intériorisation d’une représentation sexuée de soi, ce sont tous les éléments d’une socialisation qui y concourent. Parmi eux, le temps passé entre enfants tient un rôle à part, parce qu’il donne à l’individu la possibilité de se confronter aux autres dans une situation d’homogénéité d’âge et de statut. 9 – À chat. 10 – Entre garçons, vous jouez à chat ? 11 – Non.
Activité 6: Les stéréotypes à caractère sexuel - Collages d'images Collage d’images Matériels : 2 à 4 paires de ciseaux par groupe, 2 pots ou tubes de colle à papier, Environ 20 magazines (essayez de proposer un grand choix de magazines type grand public), un journal ou deux, 4 grands cartons à dessin. Objectifs : Examiner le sexisme et les stéréotypes sexuels dans les médias. Développer les capacités d’évaluer les messages transmis par les médias. Analyser plus profondément le rapport entre sexisme et pouvoir. Description : Établir les concepts (5 minutes) Demandez aux élèves de chercher quelques exemples de stéréotypes de rôles sexués (masculins et féminins), dans notre société (pas nécessairement dans les médias.) Notez que ces stéréotypes sont fondamentalement sexistes car ils donnent une définition limitée du rôle qu’un homme ou une femme est sensé pouvoir jouer. Faire des collages (20 minutes environ) Divisez les élèves en petits groupes de travail et donnez-leur chacun des magazines/journaux et le matériel mentionné plus-haut. 1. 2.
Filles-garçons. Socialisation différenciée ? Présentation Sommaire et commentaire éditeur :voir sur le site de Décitre Nos commentaires : Le titre de l'ouvrage ne présente aucun mystère. Les différents auteurs ayant apporté leur contribution s'interrogent en effet bel et bien sur les différences dans la manière d'élever, d'éduquer, de socialiser, de se représenter les filles et les garçons dans le monde occidental et sur l'évolution de la différenciation sexuelle au cours du temps. L'originalité de cet ouvrage collectif tient plutôt à la diversité des domaines abordés dans une perspective de surcroît interdisciplinaire et à la richesse de ses illustrations. L'accent est mis d'emblée sur la terminologie. Les chapitres proposés dans l'ouvrage sont regroupés en trois parties thématiques. La seconde partie traite plus spécifiquement des objets et des activités proposées aux enfants (pratiques vestimentaires, jouets, activités sportives...). Lien rapide vers : Littérature enfantine : entre images et sexisme.Anne Dafflon Novelle.
représentations sexuées dans l'audiovisuel Propositions plus élaborées qui demandent un investissement sur la durée. A partir de grilles méthodologiques d’analyse et de fiches pédagogiques nous vous proposons : • L’analyse du stéréotype de la « blonde idiote » à travers Indiana Jones 2. • L’analyse d’un personnage de « garçon manqué », une jeune fille qui aime le foot, avec le film Joue la comme Beckam ainsi qu’une fiche sur le football féminin