Suite dans les idées Esther Duflo : le retour de la fille prodigue - Catherine Halpern, article Économie La jeune économiste, qui a mené une brillante carrière aux États-Unis, fait son entrée au Collège de France. Nul besoin d’avoir les tempes grisonnantes pour entrer dans le Saint des Saints. Le 8 janvier 2009, Esther Duflo faisait souffler un vent de modernité sur le Collège de France. Visiblement impressionnée mais déterminée, document Powerpoint à l’appui, cette brillante économiste de 36 ans y menait tambour battant sa leçon inaugurale pour la nouvelle chaire internationale « Savoirs contre pauvreté ». Savoirs contre pauvreté : le titre de la chaire sonne comme un programme, et des plus ambitieux. Avant de construire de grandes théories, il faut plus modestement évaluer ce qui est mis en œuvre pour savoir ce qui marche. Leçon inaugurale de la chaire « Expérience, science et lutte contre la pauvreté », Collège de France, 8 janvier 2009.
«Je voudrais changer la perspective même de l’aide aux plus pauvres» Quel bonheur, parfois, d’aborder l’économie par des cas concrets, des expériences de terrain, des raisonnements lucides ! C’est le premier sentiment qui vient à l’esprit en refermant le livre que publient, cette semaine, deux économistes de renom, Abhijit V. Banerjee et Esther Duflo - Repenser la pauvreté, aux éditions du Seuil. Faut-il distribuer gratuitement de la nourriture aux 800 millions de personnes vivant avec moins de 1 dollar par jour ? Forcer les populations à se faire vacciner ou leur laisser leur libre arbitre ? Tel est le type de questions qu’ils se posent chaque jour et dont ils nous donnent quelques éléments de réponse. Repenser la pauvreté, qu’est-ce-que cela signifie? Qu’il n’y a pas une solution, ni même deux ou trois au drame de la pauvreté. Dans ces conditions, faut-il décider à la place des plus pauvres ? On a tendance, nous Occidentaux, à nous méfier du paternalisme. Ce confort est si présent dans nos vies qu’on ne s’en rend plus compte. Bien sûr.
Quand Veolia aide les pauvres qui peuvent payer et délaisse les autres ! - Fondation France Libertés sur LePost.fr Publié parFondation France Libertés post non vérifié par la rédaction 19/01/2011 à 20h58 - mis à jour le 20/01/2011 à 14h49 | vues | réactions Cet après midi, Veolia nous a reçu en grande pompe pour nous présenter les travaux d’Esther Duflo : « évaluation des impacts de l’accès à l’eau potable sur le développement humain ». Après une introduction des actions de Veolia par Monsieur Antoine Frérot qui a resitué l’action de l’Entreprise dans le cadre des Objectifs du Millénaires pour le Développement (OMD) et de la grande difficulté d’un milliard d’humains dans leur quête de l’accès à l’eau potable entrainant la mort de 34000 personnes chaque jour, nous avons écouté avec attention les résultats fort intéressants de l’étude de Madame Esther Duflo. Seulement, il y a un hic. Il est donc essentiel de savoir de qui on parle. Vous allez me dire : Quelle différence entre les deux populations ?
Repenser la pauvreté Abhijit V. Banerjee et Esther Duflo dirigent le plus grand laboratoire de recherche sur la pauvreté. Leur méthode : procéder à des expérimentations pour savoir si, pour prévenir le paludisme, il vaut mieux distribuer des moustiquaires gratuitement, ou les faire payer à un faible coût. Leurs résultats : les pauvres ne sont pas " rationnels ". Ils n'achètent pas la nourriture au meilleur rendement énergétique, ils n'investissent pas suffisamment dans leurs petites entreprises, ils ne font pas assez vacciner leurs enfants, etc. Le livre présente sur ces entrefaites les stratégies déployées par les membres du laboratoire de par le monde pour arriver à modifier ces comportements. Mais le cadre d'analyse est strictement économique avec quasiment aucune référence sociologique ou historique. Ils ne citent pas non plus les travaux qui établissent le lien entre politiques économiques et développement. Repenser la pauvreté, par Abhijit V. Commentaires Commenter cet article
peakwater.org Esther Duflo, l'économiste française qui va conseiller Obama sur la pauvreté La Française Esther Duflo, choisie pour conseiller le président Obama sur les questions de développement, est l'une des économistes les plus en vue de sa génération, internationalement respectée pour ses travaux sur la lutte contre la pauvreté et décorée de prix prestigieux. La Maison-Blanche a annoncé fin décembre qu'elle avait l'intention de nommer Esther Duflo, 40 ans, au sein du nouveau Comité pour le développement mondial. Elle y siègera aux côtés de huit autres personnes, dont l'Égyptien Mohamed El-Erian, directeur général du fonds d'investissement Pimco, premier gestionnaire obligataire à l'échelle mondiale, l'économiste du développement Smita Singh ou Sylvia Mathews Burwell, présidente de la fondation Wal-Mart. Médaille John Bates Clark Esther Duflo, actuellement en Inde et jointe par courriel, s'est refusée à tout commentaire dans l'attente de la finalisation de cette nomination. Travail fondé sur les expériences de terrain Chaire au Collège de France
« Bottom of the Pyramid : le cas Veolia Environnement « Jacques Blog- par Jacques Bloch Antoine Frérot: © lexpansion.com J’ai participé hier à une conférence organisée par la Chaire Entreprise et Pauvreté d’HEC avec comme invité M. Antoine Frérot, PDG de Veolia Environnement. Veolia Environnement, grande entreprise française (35Md€, 300 000 salariés dans le monde) est le leader mondial des services à l’environnement. Dans son métier historique de la gestion de l’eau et de l’assainissement, elle joue un rôle majeur dans l’atteinte d’un des Objectifs du millénaire pour le développement fixés en 2000 par les Nations Unis, à savoir « réduire de moitié d’ici à 2015, le pourcentage de la population qui n’a pas d’accès à un approvisionnement en eau potable ni à des services d’assainissement de base » (Cible 7.C). Ainsi Veolia participe à de très nombreux projets dans le monde pour permettre ou améliorer l’accès à l’eau aux populations les plus pauvres. Grameen ladies: © guardian.co.uk Avez-vous déjà réfléchi à votre entreprise et votre stratégie en terme de parties prenantes ?
Pauvreté et développement dans le monde - Chaire Savoirs contre pauvreté-AFD (2008-2009) Pauvreté et développement dans le monde Née en 1972, à Paris. Esther Duflo est professeur d'économie au Massachusetts Institute of Technology (MIT) et membre fondateur du Laboratoire d'Action contre la Pauvreté, Abdul Latif Jameel (J-PAL), institution spécialisée dans la méthode de l'évaluation aléatoire des programmes de lutte contre la pauvreté. Elle a fait ses études à l'École normale supérieure et au DELTA (Paris) ainsi qu'au MIT. Ses recherches portent sur le comportement des ménages, les choix éducatifs, la scolarisation, l'évaluation des politiques, la décentralisation et la microfinance. Elle a reçu plusieurs prix, dont le Elaine Bennett Prize for Research (2003), le Cercle des Economistes (Le Monde, 2005), Médaille de Bronze (Centre National de la Recherche Scientifique, Département de Sciences de l'homme et de la société, 2005) et le Prix Luc Durand-Reville (Académie des Sciences Morales et Politiques, 2008). Carrière Professeur assistant d'économie au MIT (1999-2001)
Géopolitique de l'eau - René-Eric Dagorn, article Géographie Les problèmes géopolitiques autour de l’eau ne sont pas toujours ceux que l’on croit. Si des tensions existent autour du partage des ressources des grands fleuves, ce sont des questions plus politiques qui structurent les espaces de l’eau : concurrence ville-agriculture, pollution des nappes phréatiques et réfugiés climatiques. Vers une pénurie mondiale ? Les constats de départ sont terribles : plus d’un milliard d’hommes n’a pas accès à l’eau potable ; chaque jour 3 000 personnes meurent pour avoir consommé de l’eau polluée ; dans le bassin de la mer d’Aral, une mer détruite par la surexploitation des deux fleuves qui l’alimentaient en eau, les taux de mortalité infantile atteignent 118 ‰, l’un des plus élevés au monde (en France il est de 3,6 ‰). Et pourtant, l’eau est naturellement une ressource abondante. Or les sociétés et les économies contemporaines sont de plus en plus consommatrices d’eau. De plus en plus de régions à risque à l'horizon 2020 Comment accéder à l'eau ? Note :
L'eau : Pour une culture de la responsabilité: Amazon.fr: Antoine Frerot, Angel Gurria