Facebook, l'entreprise tech la moins fiable en matière de protection de données personnelles, seulement 22 % des Américains lui font confiance Facebook serait devenu de moins en moins un endroit fréquentable. C’est ce que nous fait savoir le rapport d’un nouveau sondage, qui révèle que l’entreprise est maintenant la moins fiable des géants de technologie en matière de la protection des données personnelles. Le sondage a été réalisé en ligne à la mi-octobre par Harris Poll pour le compte de Fortune sur un échantillon de 2000 adultes américains représentatifs de la population américaine. Son but était de déterminer le degré de confiance que les utilisateurs ont toujours en Facebook comparativement aux autres entreprises de la technologie, notamment Amazon, Apple, Microsoft et Google. Le sondage révèle que seulement 22 % des Américains font maintenant confiance au traitement des informations personnelles par Facebook et le classe loin derrière les autres géants américains. Pendant ce temps, l’entreprise a été victime de cyberattaques majeures. Selon le sondage, l’impopularité ne s’arrête pas qu'à Facebook. Source : Fortune
Culture numérique - Le référentiel CNIL de formation des élèves à la protection des données personnelles Pourquoi un référentiel international de formation à la protection des données ? À l'ère numérique, l'éducation à un usage citoyen, responsable et éthique des nouvelles technologies constitue une priorité d'action, tout particulièrement auprès des jeunes en âge scolaire.La protection des données et de la vie privée constitue un volet clé de l'éducation au numérique. En ce sens, les personnels éducatifs ont un rôle essentiel à jouer dans cette éducation citoyenne au numérique.Acquérir une connaissance et une compréhension critiques de droits et responsabilités numériques, développer auprès des jeunes une démarche réflexive sur les usages qui sont faits des données personnelles, sensibiliser sur les risques et enseigner les pratiques permettant de se mouvoir dans l'environnement numérique avec confiance, lucidité et dans le respect des droits de chacun : tels sont en effet les objectifs de formation à atteindre. Pourquoi ? À propos du référentiel Les 9 domaines structurants
Homo Numericus Maîtriser le numérique pour ne pas le subir, c’est ce que propose cette exposition itinérante. Au travers d’animations ludiques (danse avec le robot Poppy, jeux de logique, écran interactif, application collaborative, visite virtuelle avec casque immersif…), elle aide le visiteur à se familiariser avec les concepts sur lesquels repose l’informatique (les informations, les langages, les algorithmes et les machines) et le sensibilise aux enjeux du numérique, pour l’aider à devenir un citoyen éclairé sur ces questions. Nous partons pour cela du postulat que l’Homme d’aujourd’hui ne peut pas comprendre son environnement et vivre sa citoyenneté numérique s’il s’affranchit des bases et des fondements de l’informatique. Quoi qu’on en dise, l’humain est devenu un Homo Numericus. Cette exposition a été réalisée par le centre Inria Nancy – Grand Est et la MJC centre social Nomade, avec le soutien financier du programme CERCo.
De l'EMI à la translittératie : sortir de notre littératie ? La translittératie est une notion, un concept, une démarche d’apprentissage non encore stabilisée, sur laquelle la recherche française réfléchit et publie depuis plus de cinq ans. D’un point de vue étymologique, la translittératie est le « passage d’un système d’écriture à un autre » (Delamotte, Liquète, Frau-Meigs, 2014) mais est traversée par plusieurs courants. Nouvelle approche de l’information intégrable aux projets d’Education aux Médias et à l’Information, la translittératie serait-elle à l’origine d’une mutation future de notre métier de professeur documentaliste ? Approche et contexte de la translittératie Qu’est-ce que la translittératie ? Le concept est né aux États-Unis en 2005 suite à l’intégration du numérique dans la vie courante et notamment la lecture en ligne, puis est arrivé en Europe par l’Angleterre et Sue Thomas. En France, une définition de Divina Frau-Meigs permet de cibler les contours de la translittératie (2012) : En résumé : Translittératie et contexte d’usage
Développer la culture numérique des collégiens – Éducation, numérique et recherche Comment aborder le thème de l’enseignement de la culture numérique dans les établissements scolaires ? Un exemple de problématisation de cette question est proposé par le mémoire présenté en septembre 2020 par Jonathan Tessé, sous la direction de Christine Michel (Université de Poitiers) pour l’obtention du grade de Master Mention « Information Communication » et ayant pour titre : « Développer la culture numérique des collégiens : entre commande institutionnelle et compréhension de la notion par les enseignants » (nous en publions ici une version mise à jour par l’auteur en octobre 2020). Jonathan Tessé est conseiller en numérique pour l’éducation à la délégation régionale du numérique pour l’éducation (région académique Bourgogne – Franche-Comté), après avoir été professeur des écoles, animateur TICE puis DAN adjoint pour le premier degré. Document à télécharger DNE-TN2, & CREAD-M@rsouin. (2020, mars 27). DNE-TN2, & CREAD-M@rsouin. (2020, avril 6). DNE-TN2, & TECHNÉ. (2020, juin 24).
Les nouvelles fractures de l'exclusion numérique : à qui les confier, comment les réduire ? C’est un poncif, le numérique est partout. 80% des offres de d’emplois sont publiées sur internet, 72% des français passent par la toile pour trouver un logement, 77% sont clients d’un réseau social et 85% des services publics sont accessibles en ligne. Pourtant, et on l’entend régulièrement, 13 millions des français ne sauraient pas utiliser internet. Les démarches du quotidien passant presque toutes par le réseau, se sont dessinées des « fractures numériques » aujourd’hui au centre de nombreux débats. Contrairement aux idées reçues, ces inégalités ne sont pas forcément liées au niveau social, elles sont multiples et interrogent les méthodes pour réduire l’exclusion numérique : auprès de qui agir ? Un article publié à l’origine sur le Digital Society Forum Le terrain apporte quelques réponses. Certaines collectivités prennent à bras le corps ces enjeux, quand bien même les inégalités territoriales demeurent. Ce dernier exemple pose la question des moyens à mettre en œuvre.
Fake news : guide des questions à se poser face à une information Qui est l'auteur de l'information ? L'auteur est souvent identifié au début ou à la fin d'un article, par son nom ou par ses initiales. Parfois, il n'est pas mentionné ou il écrit sous un pseudonyme ou pour un organisme. Il est important de déterminer la légitimité de l'auteur: est-il un expert ou non sur le sujet ? Certains sites proposent même d'accéder, via un lien hypertexte, à sa biographie et à l'ensemble de ses publications. Quel est l'objectif de l'auteur ? L'auteur peut relater des faits ou exprimer son opinion : ce n'est pas la même chose. Quelle est la nature du site et de son éditeur ? Un blog, un site institutionnel, un média en ligne, un réseau social, ..., la nature d'un site est aussi diverse que variée et peut apprendre beaucoup sur la qualité d'une information. Quels sont les objectifs du site ? Un site peut avoir pour objectif de vendre, d'informer, de militer, de convaincre, de manipuler, de faire peur ou encore de faire le buzz. Comment se présente le site ?
Elles et ils ont marqué l'Histoire de l'informatique | Homo Numericus Claude Shannon est considéré comme le père de la théorie de l’information. Il propose de mesurer l’information portée par un message (en fait un document quelconque) par la surprise qu’il cause chez celui qui le consulte. Vous connaissez peut-être la commune de Saint-Sauveur-de-Givre-en-Mai. Elle ne peut devoir son surnom qu’à la surprise qu’a causé une période de gel en mai dans les Deux-Sèvres. Saint-Sauveur-de-Givre-en-Janvier n’aurait pas mérité d’être retenu ! Il propose une unité d’information qui est exactement la quantité d’information qu’apporte un message qui ne peut prendre que deux valeurs possibles, et avec la même probabilité. – Leçon 1 : la mouette vole ! Il appelle cette unité le bit, qui est la contraction de Binary Digit. Les théories et compétences de Shannon l’ont aussi amené à collaborer avec l’armée pendant la Seconde guerre mondiale, pour coder des messages.
Un océan de câbles : Les autoroutes du web en questions - RFI On ne les voit presque jamais et pourtant ils font des kilomètres de long et nous permettent de communiquer d’un bout à l’autre de la planète. Les câbles sous-marins sont devenus l’infrastructure essentielle de notre monde. On vous explique tout. C’est quoi cette histoire de câbles sous-marins ? Oubliez les mots « virtuel », « cyberespace », « cloud », ces termes trompeurs qui laissent à penser que nos appels, nos photos ou nos emails se télétransporteraient sans effort d’un coin à l’autre du globe, jusqu’à nos smartphones, ordinateurs et autres machines. qui font le lien avec les réseaux de communication terrestres. Et les satellites alors ? Contrairement aux idées reçues, les satellites ne représentent même pas 1% des échanges de données. Si vous n’avez toujours rien compris, on vous a fait des dessins : Combien y a-t-il de câbles ? Aujourd’hui, la plupart des pays côtiers disposent d’au moins un câble sous-marin. Comment ça marche ? A quoi ça ressemble ? Comment pose-t-on ces câbles ? .
Et si seulement on savait comment réduire l’exclusion numérique Et si... ?08/11/2018 Avec l’essor d’une agriculture industrielle, on peut dire que les moutons ont fait partie des premiers « objets connectés ». C’est un poncif, le numérique est partout. 80% des offres de d’emplois sont publiées sur internet, 72% des français passent par la toile pour trouver un logement, 77% sont clients d’un réseau social et 85% des services publics sont accessibles en ligne. Commençons par le cadre théorique : le numérique, cette mise en donnée du monde, est devenu ce que le penseur Ivan Illich définissait comme un « monopole radical » : une situation monopolistique via un ensemble de techniques nécessaires à l’accomplissement de tâches dans tous les domaines de la vie. En ce qui concerne le numérique, les inégalités se sont déplacées : comme le rappelle la sociologue Dominique Pasquier « Les familles modestes se sont emparées d’internet à toute vitesse », la nouvelle fracture qui émerge n’est plus celle de l’équipement mais bien celle de l’usage.
Data The Atlas of Sustainable Development Goals 2018 presents maps, charts, and stories related to the 17 Sustainable Development Goals. It discusses trends, comparisons, and measurement issues using accessible and shareable data visualizations. The data draw on the World Development Indicators the World Bank's compilation of internationally comparable statistics about global development and the quality of people's lives. This contents of this publication are available as a PDF, the data are available in the World Bank's Data Catalog and the code used to generate the majority of figures are available on Github.
« L’historien de demain sera programmeur… » : Emmanuel Le Roy Ladurie et les défis de la science | L'Histoire à la BnF Cet article résume la conférence « « L’historien de demain sera programmeur… » Emmanuel Le Roy Ladurie et les défis de la science » présentée le 7 octobre 2017 lors des Rendez-vous de l’Histoire de Blois, et s’inscrit ainsi dans la droite ligne du thème de la 20e édition « Eurêka – inventer, découvrir, innover ». À partir des années 1960, Emmanuel Le Roy Ladurie, disciple de Fernand Braudel, incarne brillamment l’École des Annales et contribue à sa renommée en France et au-delà des frontières. Son œuvre lui a valu les appréciations les plus enthousiastes de ses pairs, qui ont salué en lui un « un grand historien », un « historien total », un « magicien » de l’histoire. Aussi exceptionnel est l’accueil que ses ouvrages ont rencontré de la part du grand public. Sa vivacité, sa simplicité, son sens de la formule et son humour ont permis à certains de saluer en lui un « nouveau Michelet ». => Pour aller plus loin : un documentaire en ligne ici ! Stefan Lemny More Posts
Avant Google, comment faisait-on ? Et avant, comment faisait-on ? La question peut sembler étrange, presque incongrue tant Google a effacé, pour celles et ceux qui ont découvert Internet dans les années 1990, les souvenirs quasi traumatiques de la recherche « d’avant ». Plus personne ne veut revivre ça. A l’époque, le choix même d’utiliser un moteur de recherche n’allait pas du tout de soi. La technologie phare, c’était l’annuaire : des centaines de liens classés en catégories, sous-catégories, et sous-sous-catégories. Mis à jour à la main, par des salariés de Yahoo! Pour déceler ces dernières, il fallait effectivement passer par un moteur. Du temps perdu crucial Alors, on prenait du temps. Ce temps perdu était particulièrement crucial. La promesse trahie des métamoteurs Du coup, l’astuce, que se refilaient parfois les internautes d’un air entendu, était d’utiliser un métamoteur de recherche, comme Metacrawler. Quel était, alors, le meilleur moteur de recherche avant Google ? Lycos, l’alternative Damien Leloup