Pourquoi le plateau du Golan est-il au cœur du conflit entre Israël et la Syrie ?
Les échanges de tirs sont de plus en plus fréquents dans ce territoire situé à la frontière entre les deux pays, initialement syrien et occupé par Israël depuis 1967. Les tensions entre Israël et la Syrie sont encore montées d’un cran, jeudi 10 mai. Des bombardements israéliens d’une ampleur inédite ont répondu à une dizaine de tirs de roquettes depuis la Syrie, attribués à l’Iran. Au cœur de cet affrontement, un territoire guère plus grand que le département français du Val-d’Oise : le plateau du Golan, 12 à 25 kilomètres de large, 67 kilomètres de long, seul point de contact entre Israël et la Syrie. Bordé par le Liban au Nord, la Syrie à l’Est, Israël à l’Ouest, et la Jordanie au Sud, culminant à 2 000 mètres d’altitude, il surplombe la vallée du Jourdain et la Galilée israélienne à l’Ouest et le plateau de Damas à l’Est. Une position hautement stratégique dans une région de conflits, notamment entre Israël et la Syrie, officiellement toujours en guerre.
Comment la France maltraite ses vieux
Selon le Comité consultatif national d’éthique, il existe en France une « dénégation collective » du vieillissement qui se traduit par une « maltraitance latente et non assumée ». LE MONDE | 16.05.2018 à 14h05 • Mis à jour le 16.05.2018 à 16h51 | Par François Béguin « Maltraitance », « ghettoïsation », « dénégation », « exclusion collective »… La société française a-t-elle un problème avec ses personnes âgées ? Dans un avis publié mercredi 16 mai, le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) dresse un constat extrêmement sévère de la façon dont celles-ci sont considérées et prises en charge, en particulier dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). Selon l’organisme consultatif, il existe dans notre pays une « dénégation collective » du vieillissement, qui se traduit par une « maltraitance » sous une forme « latente » et « non assumée » vis-à-vis d’une partie de la population âgée.
Urbaniser ou préserver, les parlementaires tentent de remodeler la loi littoral
Les députés examinent mardi un texte sur l’érosion côtière dont les modifications apportées par le Sénat ouvrent les vannes sans garde-fou. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Martine Valo Au sujet de l’avenir du littoral français, les parlementaires nagent en pleine contradiction. D’un côté, des députés s’efforcent de prendre en compte l’érosion côtière en marche – un irrésistible phénomène qui, par endroits, efface huit mètres de côte sableuse par an, avale les dunes, sape les falaises et va obliger certaines implantations à reculer. De l’autre, certains se saisissent de l’occasion pour tenter de rogner la loi littoral qui limite les constructions nouvelles dans les communes côtières. Adoptée en 1986 à l’unanimité, la loi littoral vise, elle, essentiellement à protéger du mitage urbain et du bétonnage massif qui sévit chez certains voisins européens les paysages et les écosystèmes des bords de mer et des grands lacs. « Un cordon sanitaire face à l’érosion »
Le Parlement écossais rejette un projet de loi britannique sur le Brexit
Les parlementaires régionaux ont voté à 93 voix contre 30 une motion qui refuse d’accorder leur « consentement » à un projet de loi organisant la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Le Parlement écossais a rejeté mardi 15 mai, un projet de loi britannique organisant la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, une première qui pourrait déboucher sur une crise constitutionnelle. Les parlementaires régionaux ont voté à 93 voix contre 30 une motion qui refuse d’accorder leur « consentement » à ce projet de loi de l’exécutif britannique conduit par la conservatrice Theresa May et déjà l’objet de divisions importantes au sein du Parlement de Westminster à Londres. Le Parti national écossais (SNP) au pouvoir s’est allié avec le Parti travailliste, les Libéraux-démocrates et les Verts face au Parti conservateur. « Territoire constitutionnel inexploré » Lire aussi : La majorité de Theresa May toujours plus déchirée sur les modalités du Brexit « Coup de force » M.
« La loi sur le mariage pour tous a été un facteur extrêmement puissant d’intégration »
La sociologue Irène Théry, spécialiste du droit et de la famille, revient sur les mobilisations de 2013 et considère que la loi est aujourd’hui « intégrée par tous ». LE MONDE | 23.04.2018 à 06h37 • Mis à jour le 23.04.2018 à 09h48 | Propos recueillis par Eléa Pommiers C’était il y a cinq ans, le 23 avril 2013. L’Hémicycle du Palais-Bourbon résonnait au son du mot « égalité » scandé par les députés de la gauche. L’Assemblée nationale venait d’adopter le projet de loi ouvrant le droit au mariage et à l’adoption aux couples de même sexe, après d’âpres et longs débats et une importante mobilisation de la droite, notamment catholique, opposée à l’adoption du texte. Selon Irène Théry, sociologue du droit et de la famille, malgré cette violente opposition, il est désormais « admis que les couples homosexuels ont exactement les mêmes droits que les autres ». Chronologie : Le "mariage pour tous", de la promesse à la loi Irène Théry : Oui, incontestablement.
Goulag(s) : 02/04/2019 à 23h10 sur France 2
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États-Unis : une géographie électorale à bascule
Les élections (l'élection présidentielle et l'élection générale) de 2016, gagnées par D. Trump et le Parti républicain, donnent l'occasion de mieux comprendre le fonctionnement complexe de la géographie électorale américaine. Carte électorale des États-Unis avant le 8 novembre. Roman Vinadia, 2016. Contexte en 2016 Le 8 novembre 2016, les citoyens des États-Unis ont été appelés aux urnes pour voter pour le prochain président et pour le renouvellement d’une partie du Congrès (Sénat et Chambre des représentants), des gouverneurs et des assemblées législatives d’État lors de l’élection générale. Après des primaires particulièrement conflictuelles tant du côté républicain que démocrate, les deux partis ont investi leurs candidats, Hillary Clinton (Parti démocrate) et Donald Trump (Parti républicain). Composition du Sénat et de la chambre des représentants avant l'élection de 2016. 1. 1.1. Pourquoi Hillary Clinton, malgré sa victoire du vote populaire, n’a pas été élue présidente ? 1.2. 2.