Comment la France maltraite ses vieux
Selon le Comité consultatif national d’éthique, il existe en France une « dénégation collective » du vieillissement qui se traduit par une « maltraitance latente et non assumée ». LE MONDE | 16.05.2018 à 14h05 • Mis à jour le 16.05.2018 à 16h51 | Par François Béguin « Maltraitance », « ghettoïsation », « dénégation », « exclusion collective »… La société française a-t-elle un problème avec ses personnes âgées ? Dans un avis publié mercredi 16 mai, le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) dresse un constat extrêmement sévère de la façon dont celles-ci sont considérées et prises en charge, en particulier dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). Selon l’organisme consultatif, il existe dans notre pays une « dénégation collective » du vieillissement, qui se traduit par une « maltraitance » sous une forme « latente » et « non assumée » vis-à-vis d’une partie de la population âgée.
Urbaniser ou préserver, les parlementaires tentent de remodeler la loi littoral
Les députés examinent mardi un texte sur l’érosion côtière dont les modifications apportées par le Sénat ouvrent les vannes sans garde-fou. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Martine Valo Au sujet de l’avenir du littoral français, les parlementaires nagent en pleine contradiction. D’un côté, des députés s’efforcent de prendre en compte l’érosion côtière en marche – un irrésistible phénomène qui, par endroits, efface huit mètres de côte sableuse par an, avale les dunes, sape les falaises et va obliger certaines implantations à reculer. De l’autre, certains se saisissent de l’occasion pour tenter de rogner la loi littoral qui limite les constructions nouvelles dans les communes côtières. Adoptée en 1986 à l’unanimité, la loi littoral vise, elle, essentiellement à protéger du mitage urbain et du bétonnage massif qui sévit chez certains voisins européens les paysages et les écosystèmes des bords de mer et des grands lacs. « Un cordon sanitaire face à l’érosion »
« La loi sur le mariage pour tous a été un facteur extrêmement puissant d’intégration »
La sociologue Irène Théry, spécialiste du droit et de la famille, revient sur les mobilisations de 2013 et considère que la loi est aujourd’hui « intégrée par tous ». LE MONDE | 23.04.2018 à 06h37 • Mis à jour le 23.04.2018 à 09h48 | Propos recueillis par Eléa Pommiers C’était il y a cinq ans, le 23 avril 2013. L’Hémicycle du Palais-Bourbon résonnait au son du mot « égalité » scandé par les députés de la gauche. L’Assemblée nationale venait d’adopter le projet de loi ouvrant le droit au mariage et à l’adoption aux couples de même sexe, après d’âpres et longs débats et une importante mobilisation de la droite, notamment catholique, opposée à l’adoption du texte. Selon Irène Théry, sociologue du droit et de la famille, malgré cette violente opposition, il est désormais « admis que les couples homosexuels ont exactement les mêmes droits que les autres ». Chronologie : Le "mariage pour tous", de la promesse à la loi Irène Théry : Oui, incontestablement.
Goulag(s) : 02/04/2019 à 23h10 sur France 2
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États-Unis : une géographie électorale à bascule
Les élections (l'élection présidentielle et l'élection générale) de 2016, gagnées par D. Trump et le Parti républicain, donnent l'occasion de mieux comprendre le fonctionnement complexe de la géographie électorale américaine. Carte électorale des États-Unis avant le 8 novembre. Roman Vinadia, 2016. Contexte en 2016 Le 8 novembre 2016, les citoyens des États-Unis ont été appelés aux urnes pour voter pour le prochain président et pour le renouvellement d’une partie du Congrès (Sénat et Chambre des représentants), des gouverneurs et des assemblées législatives d’État lors de l’élection générale. Après des primaires particulièrement conflictuelles tant du côté républicain que démocrate, les deux partis ont investi leurs candidats, Hillary Clinton (Parti démocrate) et Donald Trump (Parti républicain). Composition du Sénat et de la chambre des représentants avant l'élection de 2016. 1. 1.1. Pourquoi Hillary Clinton, malgré sa victoire du vote populaire, n’a pas été élue présidente ? 1.2. 2.
Les Petits Frères des pauvres alertent sur la « mort sociale » de nombreuses personnes âgées
L’association a fait réaliser une étude inédite auprès de 1 800 personnes. Parmi les plus de 60 ans, 900 000 personnes vivent dans un isolement profond. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Isabelle Rey-Lefebvre En France, 300 000 personnes âgées, soit 2 % des plus de 60 ans, connaissent un isolement qui confine à la « mort sociale » comme la nomme l’association Les Petits Frères des pauvres, qui a publié, jeudi 28 septembre une étude inédite sur la question. Ces personnes n’ont plus que de très rares contacts avec les quatre cercles relationnels essentiels : famille, amis, voisinage et associations. Une quasi-réclusion. « Ce n’est pas parce que vous êtes dans une structure collective, comme un Ehpad, que vous n’êtes pas isolé, constate François Debout, bénévole de 63 ans. « C’est à 85 ans que la vie bascule » L’enquête révèle que 6 % des plus de 60 ans, soit 900 000 personnes, vivent dans un isolement profond, c’est-à-dire qu’ils n’ont de relation ni avec leur famille ni avec leurs amis.
L’addiction aux écrans et sa sous-estimation sociétale
Au mieux, parler d’addiction aux écrans de la jeunesse des pays développés crée la polémique, défraye les chroniques journalistiques, mais n’est pas réellement pris au sérieux par nombre de spécialistes. En France, Le Monde a consacré de nombreux articles aux usages et mésusages d’Internet par les adolescents. La cyberdépendance, une approche médicalisée Effectivement, la question reste ouverte : la cyberaddiction est-elle une addiction au même titre que les addictions avec des substances comme l’alcool, le tabac, les drogues ? Dès le début, ce débat passionné a été généré par les craintes affichées des éducateurs (professeurs et parents) désemparés par une distanciation des liens familiaux et des résultats scolaires en chute libre. Comment admettre et prouver que la dépendance aux jeux vidéo mérite d’être reconnue au même titre que les autres addictions ? Des écrans « chronophages » face à la vraie vie Une sous-estimation constante et la paralysie des politiques publiques