Æ -John Dewey, L’art comme expérience, Œuvres philosophiques III
De l’art comme « expérience » C’est avec joie et reconnaissance que nous devons accueillir ce troisième volume en français des œuvres philosophiques de John Dewey : L’art comme expérience. Les quatorze chapitres qui composent ce texte volumineux sont issus d'un cycle de conférences sur l’expérience esthétique et les arts – livrées par Dewey en 1931 à Harvard–, dans lesquelles le philosophe proposait une vision de l'art dans le contexte des sociétés modernes démocratiques. Elles seront publiées par la suite, en 1934, sous le titre : Art as Experience. Par l’entremise de ces exposés philosophiques, Dewey cherchait, entre autres, à contrecarrer les critiques accusant sa philosophie « pragmatique » de négliger la dimension esthétique/imaginative, voire spirituelle/idéale, de l’expérience humaine. En tant qu’héritier de l’approche pragmatique américaine (C.S. Sur l’expérience esthétique Mais de quoi faisons-nous l’expérience lorsque nous sommes dans un « état » esthétique? [1] Cf. [2] Cf.
Émile Zola : genèse du roman familial
La gloire littéraire d’Émile Zola, aujourd’hui, demeure, pour l’essentiel, liée au cycle romanesque des Rougon-Macquart. Comme on le sait, les différents épisodes qui composent ce cycle mettent en scène des personnages de la famille des Rougon ou des Macquart, dont l’histoire est racontée dans un milieu social particulier – du monde ouvrier et paysan (cadre des romans les plus célèbres de la série, comme L’Assommoir, Germinal ou La Terre) à l’univers de la petite ou de la grande bourgeoisie (La Curée, Une page d’amour ou L’Argent, par exemple). L’univers des Rougon-Macquart a pour ambition de représenter tous les aspects de la réalité sociale. Il rassemble plus de 1200 personnages, comparables aux 2000 personnages de La Comédie humaine de Balzac. Il offre un miroir du monde du Second Empire et de la IIIe République – la France, dans sa diversité historique et sociale, au cours de la seconde moitié du XIXe siècle. Les « notes générales » sont, de loin, les plus passionnantes.
Jean Caune • La politique culturelle initiée par Malraux.
Une certaine idée de l’art. Jean Caune a Malraux aimait à dire qu’il était en art comme d’autres sont « en religion » (Mossuz-Lavau, 1987). Cette posture n’était pas seulement une métaphore. L’art a tenu une place immense dans la vie de Malraux. La conception de l’art de Malraux sera le fondement de sa politique culturelle, dans la mesure où la culture n’est pour lui rien d’autre qu’une rencontre vivante avec l’art. Une conception de l’art. La pensée de Malraux sur l’art ne se trouve pas seulement dans les ouvrages consacrés à l’art, en particulier Le Musée Imaginaire (1947) et les Voix du silence, dont le Musée Imaginaire forme la première partie (1951). Le langage éphémère de l’art. Pour Malraux, l’œuvre d’art, comme la civilisation, est mortelle : Parce que l’art est éphémère, il faut redonner à l’œuvre sa voix, la rendre à nouveau présente. La métamorphose de l’art. Une esthétique kantienne. L’art comme métaphysique : une conception romantique. L’art comme anti-destin. Résumé
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