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Related: Mobilité socialeUn QCM pour s'entraîner à la lecture des tables de mobilité - Sciences Économiques et Sociales Niveau Classe de terminale, enseignement spécifique Partie sociologie et science politique Questionnement : Quelles sont les caractéristiques contemporaines et les facteurs de la mobilité sociale ? Objectifs Exercice interactif de type "QCM" créé à l’aide de l’exerciseur H5P (intégré dans Moodle) Il permet de s’entraîner à la lecture des tables de recrutement et de destinée. A chaque fois deux formats de tables sont proposés : pères en ligne et fils en colonne puis inversement. Utilisation pédagogique conseillée Autoévaluation : les élèves font l’exercice à leur rythme et autant de fois que nécessaire en dehors de la classe. QCM pour s'entraîner à la lecture des tables de mobilité
Louis Chauvel, Le retour des classes sociales, 2001 Le goût est-il une question de classe (sociale) ? - Ép. 2/4 - Sommes-nous tous les héritiers de Bourdieu ? Le mauvais goût, c'est toujours celui des autres, et de ceux dont on veut justement se distinguer... Dans La distinction, Bourdieu propose une description de la société française des années 60 et 70 dans des domaines très différents : la peinture, la musique, l'habillement, la cuisine, la chanson, la cosmétique, le sport... Et si le goût était avant tout une question de classe sociale ? L'invitée du jour : Gisèle Sapiro, sociologue, directrice de recherche au CNRS et directrice d'études à l'EHESS, membre du Centre européen de sociologie et de science politique (laboratoire issu de la fusion du Centre de sociologie européenne de Bourdieu avec le CRPS de la Sorbonne) Qu'est-ce que la distinction ? La distinction est une notion de sens commun qui évoque la noblesse, mimée par la bourgeoisie pour se distinguer des classes moyennes, et des classes populaires encore plus. Texte lu par Hélène Lausseur : Sons diffusés : Extrait du film Snobs !
Une année à Henri IV Que se passe t-il quand la sociologue se consacre aux élèves les plus favorisés, et non aux défavorisés ? Et quand elle borde cette question avec le regard d'un anthropologue. C'est ce que fait Sarah Pochon (Université d'Artois) quand elle pousse la porte du lycée Henri IV de Paris. Dans un récit touchant, qui n'est pas une thèse mais relève plutôt du récit d'explorateur, elle nous fait découvrir les élèves et les professeurs de Henri IV et tente d'expliquer le secret de leur excellence. Un regard d'anthropologue Il suffit de pousser la porte. "Me voilà donc prête à prendre le contre-pied des recherches généralement menées en sociologie de l’école pour porter mon attention sur un monde scolaire réputé, prestigieux, puissant et performant... Et tout de suite elle pointe la singularité des lieux. Des élèves différents Et elle commence à regarder les élèves. C'est que le recrutement du lycée est socialement marqué. Un enseignement différent On arrive au dernier caractère de ce lycée .
Crainte du déclassement : la fin de l’ascenseur social Un phénomène d’envergure mondiale ? La crainte du déclassement n’est pas spécifique à la France. D’après les conclusions d'un rapport de l’OCDE en 2019(nouvelle fenêtre), ce phénomène concernerait les classes moyennes basses de l’ensemble des pays développés. S’il existe une spécificité française, elle réside dans la corrélation entre mobilité sociale et système éducatif, comme l’ont souligné en 2018 Mattéo Godin et Jean Hindriks dans un article de la revue Économie et statistique(nouvelle fenêtre) : "La mobilité sociale d'un système scolaire est étroitement liée à l'inégalité scolaire entre élèves et entre écoles. Une dévalorisation des diplômes ? L’école a été longtemps perçue comme un moyen de s’élever socialement, notamment en lien avec l’imaginaire méritocratique hérité de la IIIe République. Avec une augmentation de 75% du nombre de diplômés bac+5 en France entre 2000 et 2012, l’adéquation entre le diplôme et l’emploi est devenue moins certaine.
Pauvreté : comment débloquer l'ascenseur social, en panne depuis quarante ans ? Cet article date de plus de cinq ans. Publié le 13/09/2018 11:19 Mis à jour le 13/09/2018 11:52 Durée de la vidéo : 2 min En France, il faut aujourd'hui en moyenne six générations à des personnes issues de familles modestes pour s'élever socialement, selon une étude de l'OCDE. Alors qu'Emmanuel Macron présente le plan du gouvernement pour lutter contre la pauvreté en France, jeudi 13 septembre, franceinfo s'est penché sur le phénomène qui empêche les plus pauvres de s'élever socialement. >>> Regardez en direct le discours d'Emmanuel Macron qui dévoile ses mesures pour lutter contre la pauvreté Dans l’OCDE, il faut en moyenne quatre générations et demie pour passer d’un revenu modeste à un revenu moyen, soit 135 ans. Dans un pays où les plus les riches gagnent vraiment beaucoup plus que les plus pauvres, et où les politiques d’éducation et de santé sont faibles, il y a davantage de risque que l’ascenseur social soit bloqué. Partager : l'article sur les réseaux sociaux La Quotidienne Politique
Karl Marx, Le Manifeste du parti communiste (1848) Les bandes de jeunes sont éternelles : podcast à écouter sur France Culture Avec nos partenaires, nous traitons vos données pour les finalités suivantes : le fonctionnement du site, la mesure d'audience et web analyse, la personnalisation, la publicité et le ciblage, les publicités et contenus personnalisés, la mesure de performance des publicités et du contenu, le développement de produit, l'activation des fonctionnalités des réseaux sociaux. Vos préférences seront conservées pendant une durée de 6 mois. « Les classes sociales n’ont jamais disparu. Avec les “gilets jaunes”, elles redeviennent visibles » Camille Peugny est sociologue, professeur à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. Spécialiste du déclassement et des inégalités sociales, il travaille actuellement sur la polarisation de l’emploi en Europe. Pour lui, le mouvement des « gilets jaunes » signe un retour des clivages de classes. De quoi le mouvement des « gilets jaunes » est-il le nom ? Il est difficile de faire une sociologie en temps réel des individus et des groupes qui se mobilisent tant le mouvement est divers. Pourquoi, selon vous, les revendications portent-elles en particulier sur le pouvoir d’achat ? Parce qu’il a cessé de progresser depuis vingt ans pour beaucoup de nos concitoyens. Les gouvernements successifs n’ont cessé de répéter qu’il n’y avait pas d’argent, et ont été incapables de s’attaquer aux privilèges de quelques-uns. Ce mouvement n’est-il pas aussi l’expression de l’existence de deux France, comme peuvent le développer certains sociologues et politiques ?
Portrait : "Illégitime", le parcours de Nesrine Slaoui, journaliste issue d'un milieu modeste Cet article date de plus de deux ans. Publié le 05/02/2021 22:36 Mis à jour le 05/02/2021 22:36 Durée de la vidéo : 4 min Article rédigé par franceinfo - Dominique Pépin, Philippe Maire, Pascal Crapoulet, Anne Cohen France Télévisions Nesrine Slaoui est devenue journaliste après ses études à Sciences Po. Nesrime Slaoui est journaliste. Un sentiment qui se traduit dans son comportement, confie la jeune femme au micro de Franceinfo : "je parle souvent vite, par peur d'agacer les gens, par peur de dire des choses qui ne sont pas intéressantes, par peur qu'on remarque peut-être un peu trop ma présence, il y a un rapport particulier à la parole". Partager : l'article sur les réseaux sociaux L’actu à 18h30 Tous les soirs, recevez l'essentiel de l'actualité France Télévisions collecte votre adresse e-mail pour vous adresser la newsletter "L’actu à 18h30".