Fabrique Spinoza - Existe-t-il un revenu optimal pour être heureux ? » Fabrique Spinoza On connaît tous les proverbes assez prosaïques qui mettent en avant l’importance de l’argent dans une vie heureuse: l’argent ne fait pas le bonheur… mais y contribue fortement, faute d’argent, c’est douleur non pareille ou encore on ne vit pas d’amour et d’eau fraîche. Cette perception de l’argent qui serait facteur de bonheur se retrouve d’ailleurs dans différentes enquêtes: c’est ainsi que d’après une enquête IFOP, 61% des Français affirment « manquer d’argent pour être tout à fait heureux » contre 33% qui préfèrent l’amour. Des nations riches mais moins heureuses que d’autres Pourtant, lorsqu’on regarde les classements des pays les plus heureux, la France où le PIB/tête est le 5ème plus important au monde, apparaît loin derrière des pays dont les habitants ont un niveau de vie bien inférieur aux Français […] Pour lire la suite de l’article complet Les recommandations de la Fabrique Spinoza Inspirée par ces recherches, la Fabrique formule quelques propositions.
"L'Internationale des riches" / Le Monde diplomatique Numéro coordonné par Martine Bulard et Pierre Rimbert Lire, dans Le Monde diplomatique de juin 2008, le compte rendu de ce numéro par Laurent Cordonnier. A quoi servent-ils ?Pierre Rimbert I. Le petit monde des grandes fortunes Une croissance à faire rêver les gouvernements : 8,3 %. Illustration grinçante de la thèse selon laquelle la mondialisation ne profite pas qu’aux Occidentaux, le club des grandes fortunes accueille de nouvelles têtes. Si l’internationalisation des échanges renforce le pouvoir de l’élite mondialisée, l’arbre de la « superclasse » dissimule le buisson des nantis qui prospèrent à l’ombre des nations. Tous milliardaires...Mathias Roux Les inconnus des statistiquesAlain Bihr et Roland Pfefferkorn Naissance d’une bourgeoisie africaineJean-François Bayart Bienvenue dans « bling-bling India »Cléa Chakraverty Après le pétrole, les services de luxeAkram Belkaïd Au temps des « barons voleurs »Howard Zinn Les grands d’AmériqueClaude Julien II. Vers une cotation des facultés ? III.
72% des millionnaires ne se sentent pas riches Alors que certaines professions gagneraient à se faire discrètes pendant quelques temps, rapport à leur cote de popularité, on apprend que la banque d'investissement UBS Wealth Management Americas a réalisé une étude pour nous expliquer que les millionnaires ne se sentent pas riches. Comme l'écrit ABC News, les investisseurs qui n’ont «qu’un» malheureux million de dollars (environ 750.000 euros) ne sont que moins d’un tiers à se considérer comme riches (28%). Autrement dit, 72% ne se considèrent pas comme riches. publicité L’une des plus grandes surprises, écrit UBS, a été de découvrir que quatre investisseurs sur cinq avaient la charge financière de leur enfant ou de parents âgés. Plus surprenant encore, c’est parmi les jeunes millionnaires que le pessimisme sur le long terme est le plus marqué: ces derniers ont plus peur que leurs aînés de ne pouvoir financer leurs soins médicaux et leur retraite… «Il y a toujours des gens autour de vous qui ont plus que vous. Le fric, c’est re-la-tif.
Study: Only 28 Percent of Millionaires Think They're Rich If you had investments worth a million dollars, would you consider yourself rich? How about $5 million? Well, hold on to your wallet because a new study has found that the majority of millionaires don't consider themselves rich. According to a study from investment bank UBS, entitled "What is Wealthy? "To us, the surprise was that that many people with $1 million or more did not consider themselves wealthy," said Emily Pachuta, head of investor insights at UBS Wealth Management Americas. According to the opt-in, online survey of 4,450 Americans ages 25 plus with a minimum of at least $250,000 in investable assets (half with at least $1 million in investable assets), 50 percent of investors define wealth as "having no financial constraints on what they do." If this outlook seems a little odd—especially when you consider that the median household income for May 2013 was $51,500 and the average 401(k) account has about $80,000—experts are not especially surprised.
Why Don't the 1 Percent Feel Rich? - Matthew O'Brien The merely rich are making more, but they're not worth more. It's the 0.01 percent that are creating our new Gilded Age. Reuters It's hard out there for the 1 percent. Okay, that's not true at all. But they think it is. Well, sure. But just because the rich are making more doesn't mean that they're worth more. Now, remember, income is how much money comes into your bank account each year, and wealth is how much money you already have in it, along with any stocks, bonds, and real estate (minus any debts). Part of it is that the top 1 percent of earners aren't the same people each year. But another part of it is status anxiety. The merely rich don't think they are rich because they aren't rentiers. It belongs to the top 0.01 percent—and they already own it.
Les mensonges du Point sur « la France des assistés » La France, pays d’assistés ? C’est l’un des préjugés les plus répandus, dénonce ATD Quart Monde. « Chaque campagne électorale on y a droit, chaque mois de novembre paraît un sondage concluant que 8 Français sur 10 pensent que la France est un pays d’assistés… », déplore Jean-Christophe Sarrot, rédacteur en chef de Feuille de route, le mensuel du mouvement. « Une rengaine libérale fétide », tranche l’économiste Christophe Rameaux. Un propos « démagogique, destiné à flatter une partie de l’électorat sur des conceptions populistes », analysait le sociologue Serge Paugam dans Politis en mai 2011, en réaction aux déclarations de Laurent Wauquiez, alors ministre des affaires européennes, selon lequel « dérives de l’assistanat [seraient] le cancer de la société française ». Mais cette semaine, prenant à contrepied ce qu’il défendait la semaine dernière, Le Point fait sa Une du 24 octobre sur le thème : « Les Assistés, comment la France les fabrique ? {Le Point} du 24 octobre 2013.
Classement des 500 grandes fortunes: la France compte désormais 67 milliardaires Et si Thomas Piketty avait raison? Si les inégalités se creusaient à nouveau en France? Comment, en effet, ne pas être frappé, dans un pays où le pouvoir d’achat de l’immense majorité stagne ou régresse, par la progression du patrimoine des plus riches? Selon l’économiste français, le 1% de la population ayant le plus de patrimoine détient aujourd’hui 25% de la richesse nationale, contre 23% en 1970. La France n'est pas une exception : le magazine Bilan, qui suit les 300 plus riches résidents suisses – dont 15 Français –, estime que leur fortune a augmenté de 12% en un an. Le rôle indirect des banques centrales Ces confortables valorisations ne sont pas seulement dues à la bonne santé des entreprises. Cela explique en partie la belle progression des ventes du groupe LVMH dont l’actionnaire, Bernard Arnault, conforte cette année sa place de première fortune française, à 27 milliards, soit 2,7 milliards de plus que l’an dernier. Fortune faite, ils achètent des palaces
Poor doors: the segregation of London's inner-city flat dwellers | Society Multimillion pound housing developments in London are segregating less well-off tenants from wealthy homebuyers by forcing them to use separate entrances. A Guardian investigation has discovered a growing trend in the capital's upmarket apartment blocks – which are required to include affordable homes in order to win planning permission – for the poorer residents to be forced to use alternative access, a phenomenon being dubbed "poor doors". Even bicycle storage spaces, rubbish disposal facilities and postal deliveries are being separated. The Green party accused developers of showing "contempt for ordinary people" by enforcing such two-tier policies. This week New York's mayor, Bill De Blasio, said he planned to take action to prevent new developments being built with separate entrances and facilities for low-income residents. Service charges to maintain these are high, and a separate entrance means housing associations and their tenants do not face these extra costs.
737 maîtres du monde contrôlent 80 % de la valeur des entreprises mondiales - Capitalisme Une étude d’économistes et de statisticiens, publiée en Suisse cet été, met en lumière les interconnexions entre les multinationales mondiales. Et révèle qu’un petit groupe d’acteurs économiques – sociétés financières ou groupes industriels – domine la grande majorité du capital de dizaines de milliers d’entreprises à travers le monde. Crédit : Michael Aston Leur étude, à la frontière de l’économie, de la finance, des mathématiques et de la statistique, fait froid dans le dos. Trois jeunes chercheurs de l’Institut fédéral de technologie de Zurich [1] ont scruté les interactions financières entre multinationales du monde entier. Leur travail – « The network of global corporate control » (le réseau de domination globale des multinationales) – porte sur un panel de 43.000 groupes (« transnational corporations ») sélectionnés dans la liste de l’OCDE. Une super entité de 50 grands détenteurs de capitaux Cette concentration pose de sérieuses questions. Ivan du Roy
Monique Pinçon-Charlot : « La violence des riches atteint les gens au plus profond de leur esprit et de leur corps Basta ! : Qu’est-ce qu’un riche, en France, aujourd’hui ? Monique Pinçon-Charlot [1] : Près de 10 millions de Français vivent aujourd’hui en-dessous du seuil de pauvreté. Celui-ci est défini très précisément. Mais il n’existe pas de « seuil de richesse ». C’est très relatif, chacun peut trouver que son voisin est riche. Nous nous sommes intéressés aux plus riches parmi les riches. Pourquoi est-il si difficile de définir cette classe ? La richesse est multidimensionnelle. A cela s’ajoute la richesse sociale, le « portefeuille » de relations sociales que l’on peut mobiliser. Il existe aussi une grande disparité entre les très riches... Bernard Arnault, propriétaire du groupe de luxe LVMH, est en tête du palmarès des grandes fortunes professionnelles de France, publié chaque année par la revue Challenges. Malgré l’hétérogénéité de cette classe sociale, les « riches » forment, selon vous, un cercle très restreint. Comment s’exerce aujourd’hui ce que vous nommez « la violence des riches » ?
Mona Chollet : Rêves de droite, Défaire l’imaginaire sarkozyste Lyber Zones Mille mercis à Grégoire Chamayou, Thomas Lemahieu et Fred Le Van pour leur aide inestimable, leurs suggestions et leurs critiques, ainsi qu’à Alain Gresh pour sa lecture et ses commentaires. Merci également à Hugues Jallon. Mona Chollet Rêves de droite Défaire l’imaginaire sarkozyste À Claude, Katia, Louise, Sylvain, Marie-Paule et Oliver. « Elle, je l’adore. La question ne vaut pas que pour les États-Unis. Dans le modèle marxiste, le travailleur est invité à se défaire de la mentalité servile et autodépréciative qui lui interdit de comparer son sort à celui des nantis pour revendiquer sans complexes le partage des richesses. Comme cela a été abondamment souligné depuis le 6 mai 2007 au soir, lorsque nos yeux se sont brutalement dessillés en même temps que La Marseillaise de Mireille Mathieu nous déchirait les tympans, en France, les noces de la politique et du show-biz ont été un peu plus tardives qu’ailleurs, mais elles ont fini par se produire aussi.
Closed shop at the top in deeply elitist Britain, says study | Society Britain is "deeply elitist" because people educated at public school and Oxbridge have in effect created a "closed shop at the top", according to a government report published on Thursday. The Social Mobility and Child Poverty Commission said its study of the social background of those "running Britain" was the most detailed of its kind ever undertaken and showed that elitism was so embedded in Britain "that it could be called 'social engineering'". Alan Milburn, the Labour former cabinet minister who chairs the commission, said that, as well as being unfair, this situation was unacceptable because "locking out a diversity of talents and experiences makes Britain's leading institutions less informed, less representative and, ultimately, less credible than they should be". Only 7% of members of the public attended a private school. Oxbridge graduates also have a stranglehold on top jobs. The report says the judiciary is the most privileged professional group.
Le palmarès 2014 des salaires des patrons Les dirigeants des plus grands groupes français ont encore engrangé de belles sommes l'an dernier. Voici notre classement des salaires des patrons du SBF 120, mis à jour régulièrement. La crise ? Pas pour le CAC 40 ! Si les entreprises se montrent chiches d'augmentations de salaires, nombre de grands patrons ont vu, eux, leur fiche paie grimper en flèche l'an dernier. Pour réaliser ce palmarès, nous suivons les publications des documents de références des 120 plus grandes sociétés cotées à la Bourse de Paris et épluchons les rémunérations de leurs dirigeants. Le P-DG le mieux payé, parmi les 62 que nous avons recensé jusqu'à présent, est Christopher Viehbacher, à la tête du groupe pharmaceutique Sanofi, avec 8,6 millions d'euros (+15,6% sur un an), dont plus de la moitié en actions et stock-options. Les patrons d'entreprises où l'Etat est actionnaire majoritaire ont du faire de grosses concessions : depuis l'an dernier, leur rémunération ne doit en effet pas dépasser 450.000 euros.