Plongée dans le service de « fact-checking » de l’Agence France-Presse C’est une vidéo très partagée sur Internet depuis la fin de juillet. On y voit plusieurs personnes s’avancer dans la mer, des femmes voilées portant de gros sacs, et plusieurs hommes, immobiles, dont seules les têtes dépassent de l’eau. Quelques secondes plus tard, la vidéo change d’angle et nous montre trois personnes sur la plage, assistant à la scène autour d’un appareil photo.
Fake news : guide des questions à se poser face à une information Qui est l'auteur de l'information ? L'auteur est souvent identifié au début ou à la fin d'un article, par son nom ou par ses initiales. Parfois, il n'est pas mentionné ou il écrit sous un pseudonyme ou pour un organisme. Il est important de déterminer la légitimité de l'auteur: est-il un expert ou non sur le sujet ? Certains sites proposent même d'accéder, via un lien hypertexte, à sa biographie et à l'ensemble de ses publications. Quel est l'objectif de l'auteur ?
Caroline Duret : Quand les lycéens créent des fake news Comment apprendre à distinguer le vrai du faux sur internet ? Et si les élèves se mettaient à créer eux-mêmes des « fake news » pour mieux en comprendre les mécanismes de production et de diffusion ? Tel est le choix original de Caroline Duret, professeure de lettres et référente numérique à l’Institut International de Lancy. Ses élèves de première ont développé un site parodique de fausses informations : « Mystific@ctu ». Ce travail collectif, particulièrement jubilatoire, s’avère tout à la fois créatif et réflexif. Enseigner Documentation lycée - Scénario pédagogique : info ou intox, peut-on s'informer sur les réseaux sociaux ? Dans le cadre du programme de Français, les élèves de 2nde Baccalauréat professionnel étudient « la construction de l'information ». Ils sont amenés à s'interroger sur la véracité des faits dans les médias, la vérification des sources, la place et les enjeux de l'information dans notre société. Image : Pixabay (licence Creative Commons) Un scénario proposé par Maude MonfeuillardLycée Eugène Decomble, Chaumont Au début de la séquence, ma collègue de Lettres-Histoire a demandé aux élèves quels médias ils utilisaient pour s'informer.
« Fred se méfie des fausses infos » : une BD pour apprendre à vérifier l’information Cette bande dessinée disponible gratuitement compile des conseils simples pour apprendre à déjouer les rumeurs et les intox en ligne. « Combien de fois avez-vous lu quelque chose en vous demandant : “Est-ce une vraie info ou une intox ?” » C’est le point de départ de Fred se méfie des fausses infos, une bande dessinée brésilienne qui compile des conseils simples pour apprendre à déjouer les rumeurs et fausses informations qui circulent en ligne. Vous y apprendrez par exemple comment rechercher l’origine d’une image ou comment vous assurer que vous ne vous ne se faites pas avoir par un site douteux. Cette BD a été réalisée par l’équipe de vérification des faits du site brésilien Aos Fatos, en partenariat avec l’International Fact-Checking Network (IFCN) de l’institut Poynter. Elle a été traduite en français par Les Décodeurs du Monde.
Affaire Rosewell by severine.ricard on Genially Transcription Puis ICI La quatrième lettre pour ouvrir le carnet est : M C'est là que commence votre recherche Décrypter des images Les ateliers Info Intox de la Bpi L'atelier dure deux heures. Les élèves sont accueillis en semaine, de 10h à 12h, en dehors des heures d'ouverture du public. L'atelier se déroule dans les espaces, plus précisément dans l'espace presse / actualités. EMI-EMC : comment envisager la désinformation ? - Histoire-géographie - Éduscol L’actualité autour des fake news et leur prise en charge par les différents systèmes politiques dans des sociétés de l’information dans un contexte de mondialisation devient un thème central des mises en œuvre de l’EMI et de l’EMC. Ainsi, l’INA Global propose un entretien très riche de Divina Frau-Meigs, chercheur à la Sorbonne-Nouvelle et enseignante, spécialiste des contenus et comportements à risque dans les médias, y compris les médias sociaux et qui fait partie du groupe d’experts de haut niveau sur les fake news réuni par l’Union européenne. Elle y aborde les enjeux politiques, économiques, juridiques et sociaux de la prise en compte des fake news. Un dossier spécial intitulé « De quoi les fake news sont-elles le symptôme ? » est d’ailleurs consacré à ces thèmes et permet d’approfondir les enjeux de la désinformation.
L'histoire vraie des fausses nouvelles Rediffusion du 01/04/2017 Ce fut un grand moment – un moment mémorable en tout cas – dans l’histoire de la communication gouvernementale. Quelques jours après l’intronisation du président américain Donald Trump, sa conseillère Kellyanne Conway, contredite par la presse à propos du décompte de la foule présente à Washington ce jour là, qu’elle gonflait démesurément, expliqua froidement que ce chiffre était impossible à établir et parla, selon une formule immortelle, de « faits alternatifs ».
Ces fausses informations sur Internet qui ont eu des conséquences réelles Depuis bientôt dix ans, l’équipe de la rédaction des Observateurs scrute le web à la recherche d’histoires basées sur des images amateur partagées par les citoyens. Parfois, certaines de ces images virtuelles ont des conséquences dans la réalité. Voici quatre exemples, dans quatre régions du monde, qui montrent l’impact que peut avoir la rumeur. Qu'est-ce qu'une « fake news » ? - Prim à bord Un phénomène en croissance sur le web Très utilisé par les journaux et les médias depuis les dernières élections, le phénomène de « Fake news » ou de fausses informations est en pleine expansion. Les dernières élections présidentielles américaines et françaises ont confirmé la tendance avec de nombreux exemples.
À la source des fake news, l’interdépendance presse/réseaux sociaux Les acteurs dominants du numérique développent une stratégie de séduction des producteurs de contenus C’est une considération qui fait l’unanimité : la presse a besoin des réseaux sociaux (et des moteurs de recherche). Cette certitude, appuyée par quantité d’études montrant que les internautes s’informent de plus en plus sur les réseaux sociaux, est devenue quasiment une doxa, une considération indiscutable. Pourtant, si la presse, notamment écrite, dans la mesure où les éditions papier subissent d’importantes pertes d’audience année après année, a effectivement besoin de ces relais d’audience que sont les réseaux sociaux et moteurs de recherche, les acteurs dominants de la conversation numérique (Facebook, Google, Snapchat ou Twitter) ont tout aussi besoin de la presse. Facebook a, par exemple, créé en 2015 un outil taillé spécialement pour les rédacteurs : les « articles instantanés », un format dédié à la lecture mobile.