Comment mieux évaluer le travail des élèves ? Des chercheurs testent actuellement, dans 70 collèges et lycées, une alternative au traditionnel système de notation : l’évaluation par compétences. Si les premiers résultats sont prometteurs, l’expérience est bien loin d’être finie. Décryptage. La nouvelle a fait les gros titres de la presse française il y a quelques semaines : une étude scientifique préconiserait l’abandon des notes à l’école. Dans un pays attaché de longue date à la notation de 0 à 20, l’annonce a aussitôt fait l’objet de débats aussi intenses que… prématurés. Des notes subjectives et anxiogènes « Contrairement à ce que l’on a pu lire çà et là, notre but n’est pas de faire disparaître la note pour le plaisir de la faire disparaître, mais d’en promouvoir un usage raisonné pour renforcer la qualité des apprentissages, précise d’emblée Alain Diger, doyen des inspecteurs pédagogiques de l’académie et instigateur de cette expérimentation. Cours de français dans une classe de sixième.
Notes et compétences, quelle équation ? C'est une question qui agite la salle des profs, à l'heure de la mise en oeuvre du socle commun. J'émets l'hypothèse de l'incompatibilité. La note sur 20 permet, à travers l'exemple de la dictée, de sanctionner les fautes. Si l'on se penche sur les moyennes (obtenues par de savants calculs coefficientés), ce "réel" est biaisé. Ces constantes s'expliquent par des mécanismes protecteurs de la part du professeur, obnubilés tant par la réussite des élèves, que par la moyenne que l'on présente en conseil de classe. La moyenne d'un élève n'a de valeur que mise en rapport aux autres élèves de la classe. La norme "réelle" instituée est en soit un renoncement. Ce système pervertit les apprentissages, notre coeur de métier. La logique du socle commun et du travail par compétences est d'un autre ordre paradigmique, qui efface une partie des effets pervers de système de notation. Aussi la double-évaluation est-elle, dans le cadre du système institué, à éviter.
Origine spécifiquement aryenne des civilisations néolithiques | Sororité Aryenne Les peuples proto-aryens furent les créateurs exclusifs et les principaux agents diffuseurs de la culture néolithique apparue dans le monde entier, et notamment en Eurasie et l’Afrique du Nord, entre -5500 et -4000. Ils furent les civilisateurs de toute l’humanité, car seules races dotées d’un génie créatif perpétuellement actif. Ce sont eux également qui donnèrent à l’Egypte les souverains de ses six premières dynasties, antérieures aux invasions sémitiques de -2270. Des peintures de la III° Dynastie, entre -3000 et -2723, signalent pour la première fois la présence d’Hommes de Cro-Magnon dépigmentés, redescendus du Septentrion. Toutefois, les personnages de basse condition – laboureurs, pasteurs, bateliers, saltimbanques – qui y sont représentés sont brunâtres, leur face bestiale et leur crâne très déprimé au vertex. Au XIII° siècle av J-C, la Terre traversa la queue d’une comète que les traditions grecques nomment Phaéton, cité plus haut, et les textes égyptiens Sekhmet. Like this:
Concevoir des évaluations... qui évaluent vraiment La vogue des QCM (questionnaires à choix multiples) est moins grande en Europe qu'en Amérique du Nord, mais ce modèle d'exercice a partout trouvé un regain de popularité avec les outils de formation à distance. Souvent mobilisés pour évaluer les apprenants à la fin d'une séquence, ou les aider à procéder à l'autoévaluation de leurs acquis en cours de séquence, les QCM servent malheureusement trop souvent à évaluer à peu près tout et n'importe quoi. D'où l'intérêt extrême du diaporama proposé par F. Georges, M.F. Les QCM et la taxonomie des objectifs de Bloom D'entrée de jeu, les auteurs traitent la question des QCM. Les auteurs rappellent utilement la taxonomie des objectifs cognitifs élaborée par Bloom en 1954, et donnent des exemples de questions de QCM correspondant à chacun des niveaux d'objectif. Objectifs d'apprentissage augmentés : les compétences numériques S'ils s'arrêtaient ici, nos auteurs nous auraient déjà rendu un fier service. F.
L'école abuse-t-elle des notes ? La pratique de la mauvaise note est encore très fréquente en collège et lycée (...). Nous sommes encore sur un système très traditionnel, sur un modèle qui remonte à la fin du 19ème siècle. P. Merle Il y a plein de manières d’évaluer, les lettres A, B, C – acquis/ non acquis... mais peut-être préférez-vous les notes sur 20 ? D’ailleurs, depuis quand note-t-on sur 20 ? Et ce "comment" est primordial car il contient une problématique, LA problématique de l’évaluation : doit-on évaluer d’abord les progrès de chacun ? L’intérêt de la note, c'est la clarté dans le cadre d'un dialogue avec les familles. Avec Pierre Merle, sociologue et spécialiste des pratiques d’évaluation scolaire, pour Les pratiques d’évaluations scolaires, PUF (mai 2018) Le problème c'est quand ce n'est plus le contrôle effectué qui est faible mais l'élève qui est faible. Jean-Marc Huart, directeur général de l’enseignement scolaire au ministère de l’Éducation nationale (Dgesco) L'actualité de l’éducation
Modernités de l'Islam Modernité Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cet article concerne le concept philosophique. Pour la période historique, voir époque moderne. L'usage du terme moderne apparaît pour la première fois en latin[1], et c'est un concept plurivoque[2]. En tant que concept philosophique, la modernité est pour les uns avant tout le projet d’imposer la raison comme norme transcendantale à la société, ou pour les autres la crise de la raison dans l'histoire, ou encore les deux à la fois[note 1], d'où la définition de crisologie que propose Gérard Raulet. En termes de sociologie et selon Michel Freitag, la modernité est un mode de reproduction de la société basée sur la dimension politique et institutionnelle de ses mécanismes de régulation par opposition à la tradition dont le mode de reproduction d’ensemble et le sens des actions qui y sont accomplies est régulé par des dimensions culturelles et symboliques particulières. Aperçu étymologique : De modernitas à moderne[modifier | modifier le code]
Comment et pourquoi donner des rétroactions aux élèves? Dans la vague des travaux de Coe, une stratégie d’enseignement apparait en tête de liste : donner des rétroactions aux élèves. Comme cette stratégie peut sembler quelque peu abstraite, il importe de la rendre plus concrète pour les acteurs du milieu de l’éducation. Cet article offre un contenu traduit et adapté librement du guide « How to give feedback to students », conçu par la Australian Society for Evidence Based Teaching. Qu’est-ce que la rétroaction? En enseignement, donner une rétroaction à un élève, c’est lui donner une information après avoir observé comment il réalise une tâche donnée – information qui l’aide à s’améliorer dans l’accomplissement de cette tâche. En plus d’informer l’élève au sujet de sa progression à l’égard d’un contenu d’apprentissage, la rétroaction permet donc d’indiquer à l’élève ce qu’il pourrait faire pour s’améliorer. Ce que la rétroaction n’est pas Une rétroaction ne devrait pas inclure de jugement à propos de l’élève. Les 4 fondements de la rétroaction
Pierre Merle : Que sait-on des pratiques d'évaluation scolaires ? "Il existe des principes d'évaluation des compétences scolaires plus favorables aux apprentissages que ceux trop souvent en vigueur dans l'école française". Avec ce nouveau livre (Les pratiques d'évaluation scolaire, PUF), Pierre Merle propose une véritable synthèse sur l'histoire et les différents types d'évaluation. Il montre aussi que l'évaluation évolue dans l'école française au bénéfice d'une évaluation formative plus adaptée aux besoins des élèves. S'il y a bien une activité qui définit le métier enseignant , c'est bien l'évaluation. Si l'évaluation est emblématique du métier enseignant, pour autant la lecture du livre de Pierre Merle montre qu'elle est encore très méconnue. Les deux derniers chapitres font un bilan et ouvrent une prospective. Cette partie fera probablement polémique , même si elle est bien étayée. François Jarraud Pierre Merle, Les pratiques d'évaluation scolaire. Pierre Merle : "La notation traditionnelle est un problème pour les élèves en difficulté scolaire"
Parler d’histoire – une fiche de conversation A2-C2 Parler d’histoire à partir du niveau A2 et d’une manière motivante même pour les apprenants que ça n’intéresse pas, c’est possible avec cette fiche de conversation prête à l’emploi. On continue les fiches de conversation “print’n’teach”, après Ma ville, Mon alimentation et Mon logement (et j’en oublie, sans parler des packs de conversation…) voici une fiche sur le thème de l’histoire. Imprimez et distribuez donc ce document à tous vos apprenants: Telecharger (PDF, 238KB) Les activités 1), 2) et 3) peuvent être préparées à la maison ou discutées de manière spontanée selon le niveau de vos apprenants. L’activité 3) est pour moi la plus intéressante (et elle fonctionne toujours bien). Bien sûr, selon le niveau, soyez plus exigeant sur les structures employées lors des justifications et apportez à vos élèves le vocabulaire nécessaire pour exprimer clairement leurs idées. Voilà, c’est tout…et ça marche à tous les coups! Maxime Girard Je suis professeur de FLE dans une école de Varsovie.
Moderniser les pratiques d'évaluation - Dossier Évaluer est l’élément primordial d’un système d’éducation. Si celui-ci donne accès aux outils et connaissances, l’évaluation permet de savoir si un apprenant les saisit. Encore faut-il que les moyens d’évaluation soient adéquats. Et voilà un des aspects qui cause le plus de discussions auprès du corps enseignant. Il s’agit d’une tâche qui demande beaucoup de temps et cela s’additionne avec chaque étudiant supplémentaire. Dans ce contexte, au Québec, plus particulièrement au Cégep de Granby, il y eut une réflexion importante sur le sujet. 6 façons de moderniser l'évaluation Après une présentation de l’évolution des rétroactions, on y aborde aussi les facteurs à considérer quand vient le moment de choisir une solution. Ensuite, le dossier propose six articles. D'ailleurs, chaque article du dossier illustre bien les avantages et inconvénients de chaque solution proposée. Le troisième, quant à lui, aborde les solutions afin de créer des rétroactions plus humaines par la vidéo ou l’audio.
The psychology of winning - and losing (CBS News) The phrase "Win some, lose some" will be little consolation for the players and fans of whichever team loses in today's Super Bowl. Just ask somebody who's been there. Our Cover Story is reported by Susan Spencer of 48 Hours: In football-crazed Buffalo, the Bills are revered . . . and to this day, so is the number 12. Jim Kelly (whose jersey number is the only one the Bills have retired) proudly wore number 12 for eleven years, winning more than 100 games. Starting in 1990, he did something that no other quarterback in history has ever achieved: He led his team to FOUR straight Super Bowls. It hasn't happened since, and Kelly said, "It will never happen again. Also unheard of: the excruciating outcome. Kelly told Spencer he's hasn't watched any of the replays: "Never have seen a game film of any of the Super Bowls, never watched one." Why not? Fine. Robertson has studied winning, and what winning can mean. Feel better . . . and, it seems, even live longer. / Al Bello/Getty Images
Supprimer les notes, est-ce tromper les élèves Évaluer n’est pas noter, car noter n’est pas tant évaluer que classer, sur une base imprécise et aléatoire. C’est aussi sur les objectifs de l’évaluation et sur ses effets sur les élèves qu’il faut s’interroger, pour une véritable « révolution scolaire ». « Ce n’est pas une bonne idée de supprimer les notes. C’est absolument indispensable d’avoir des points de repère (...). Casser le thermomètre ne sert absolument à rien. » Luc Ferry, RTL, 9 octobre 2012 Dessin de Martin Vidberg C’est une idée répandue : supprimer les notes aboutirait à tromper les élèves. Première raison D’abord, les notes mesurent de façon très imprécise les compétences des élèves. « Il ne s’agit plus maintenant de former un petit nombre de cadres compétents pour encadrer, diriger de grandes masses d’ouvriers ou de gens peu spécialisés, mais disciplinés. Deuxième raison Les recherches sur la notation ont montré l’existence de biais sociaux de notation. Troisième raison Quatrième raison Cinquième raison Révolution scolaire