Education et internet : quand le "self-improvement" remplace l'école A l’heure où certaines techniques d’enseignement classique sont remises en cause, les élèves de moins en moins intéressés par leurs cours, le succès de certains sites web présage une révolution dans le domaine de l’éducation. Article rédigé par François Briod, observateur des enjeux de l’éducation sur internet, co-fondateur d’une ONG qui soutient un village au Cameroun et rédacteur sur Post-Wit. Une salle de classe sombre, des visages éclairés à la lueur des écrans, un professeur surmené et une vingtaine d’élèves qui surfent sur internet. Cependant, je garde un souvenir mitigé de mes cours d’informatique. Alors qu’Internet influence d’ores et déjà la manière d’apprendre, l’enseignement ne fournit guère de pistes valables sur l’utilisation de ces outils. Certains exemples, comme l’utilisation du CTRL+F, sont alarmants, et mettent en évidence les lacunes de la majorité des utilisateurs lambda. A l’école d’internet, les profs ont des millions d’élèves
Apprentissages et supports numériques - Les tablettes tactiles À ce jour, l'introduction des tablettes tactiles dans l'écosystème scolaire a rendu possible la mise en place de nouvelles pratiques pédagogiques qui développent des modalités d'apprentissage plus collaboratives et permettent un meilleur accompagnement des élèves. Intégrées aux pratiques innovantes des professionnels de l'éducation, ces nouveaux supports permettent de mettre en œuvre des activités diversifiées, adaptables à des contextes d'apprentissage variés et aux besoins spécifiques de chaque apprenant. Le caractère individuel de ces objets connectés favorise un apprentissage stimulant l'autonomie et la créativité des élèves. Ces tablettes sont également conçues comme des outils de communication, favorisant les interactions en classe et le partage. Toutes ces caractéristiques ancrent donc ces supports au cœur de l'évolution de l'école et des pratiques pédagogiques à l'ère du numérique. Discours du Président de la République Souplesse de la durée et du rythme des séances Exemples :
Création d’un album numérique au CP à l’aide d’une tablette Malika ALOUANI, professeure des écoles dans une classe de CP à l’école La Malmaison, Rueil Malmaison, nous fait partager son expérimentation des tablettes tactiles, dans son projet de création d’ un album numérique. Objectifs du projetEnseignante à Rueil Malmaison dans une classe de CP, j’ai souhaité exploiter des tablettes afin de réaliser un album numérique ; produire un album avec mes élèves est une pratique régulière mais contrairement aux années passées je voulais que mes élèves puissent prendre une part plus importante dans l’élaboration numérique du projet.Cet objectif ne pouvait être atteint qu’avec un outil facilement appréhendable par des élèves de CP et seul l’iPad me paraissait rassembler les conditions nécessaires.En effet, il réunit une palette d’outils capables de gérer toutes les options nécessaires à la confection d’un album numérique à savoir : l’écriture, la photo, le dessin, la vidéo et le son. Malika ALOUANI, professeure des écoles
Apprendre à coder pour apprendre à décoder Par Hubert Guillaud le 20/01/12 | 9 commentaires | 5,239 lectures | Impression Le 9 janvier 2012 le journal britannique The Guardian a lancé une campagne pour améliorer l’enseignement des technologies et de l’informatique dans les écoles et universités anglaises. Image : La campagne pour améliorer l’enseignement des technologies et de l’informatique du Guardian. Réagissant à cette campagne, le ministre de l’Éducation, Michael Gove, a expliqué que l’enseignement de l’informatique à l’école devait être profondément remanié, plutôt que de laisser les enfants “s’ennuyer avec Word et Excel avec des enseignants qui s’ennuient eux-mêmes” et a appelé à créer un programme open source en informatique donnant la liberté aux écoles d’utiliser des ressources pédagogiques conçues à la fois par les industries et les universités. Reste à savoir quelle forme prendra cet enseignement pour le rendre “efficace, créatif et réfléchi”. Certains semblent sûrs de la réponse. Hubert Guillaud
Maps Permanent task boards are nice, but they aren’t the point! What do we do with all the permanent tasks? The ones that repeat themselves again and again? Those that we’ll be moving across the board every day? One of the ways of creating Agile boards in the house is to reverse the columns. What do I mean? Well, instead of moving tasks through the columns, as we’ve shown in the book and previous posts, we put up a board with pre-defined tasks per family member, which are seen throughout the week, and add a ‘Doing’ note to the task in question. I can see these boards posted everywhere. And that’s EXACTLY what bothers me. People, don’t forget. The point is communication, around the tasks at hand, with an emphasis on empowering the child, developing his responsibility and his commitment to the tasks, together with a healthy family dialogue, like I show in the Agile Kids book and in previous posts. The family dialogue pulse is what matters. We have to understand that setting up a board is just a means to more important goals. 1. Don’t force them. 2. 3. 4.
Quest to learn : l’école où l’on joue à apprendre Les technologies de l'information et de la communication pour l'enseignement (TICE) se concentrent souvent sur des questions d'équipements... Quitte à ne voir qu'elles. Que faire avec les technologies à l'école ? C'est le dossier de la semaine d'InternetActu. Malgré les multiples de tentatives de réformer l'éducation en France et ailleurs, le rapport entre l'élève, le professeur et la connaissance n'a guère changé : l'enseignant reste l'unique diffuseur du savoir. Image : Katie Salen lors de la conférence Hacking Education organisée par l'Union Square Ventures en 2009. Autant d'attitudes dont Katie Salen prend le contrepied. Cette conceptrice de jeux a créé en 2009, à New York, l’école Quest to learn, un établissement public, qui n'accueille donc pas forcément des enfants issus de familles privilégiées. A terme, cette institution réunira des jeunes de la 6e à la première, avec 75 élèves par niveau. Comment la diffusion des savoirs s’articule-t-elle avec l'attitude ludique ?
Parents 3.0 - Chroniques de la vie de famille numérique L’enfant programmeur est-il un mythe ? Il est beaucoup question actuellement de l’enseignement, ou non, de la programmation informatique aux enfants. Faut-il leur apprendre à considérer autrement les ordinateurs ? Est-il nécessaire de leur apprendre à mettre les mains dans le « cambouis informatique » pour leur ouvrir l’esprit et ne pas en faire de simples « consommateurs » ? Des initiatives intéressantes sont prises hors du cadre scolaire, comme les « coding goûters », où, l’air de rien, des enfants apprennent les rudiments du code entre deux bonbons. Pour en savoir plus sur cette question de l’enseignement du code aux enfants, Parents 3.0 a demandé son avis à Benjamin G. On voit régulièrement resurgir la question de l’enseignement de la programmation informatique à l’école. Effectivement, on voit depuis une quarantaine d’années revenir sur le devant de la scène cette thématique de la nécessité d’un enseignement de la programmation à l’école. Je suis parfaitement d’accord avec vous. C’est une question complexe.
Pédago : comment faire « tweeter » des enfants de 7 ans ? Twitter dès le CE1, pour donner le goût d’écrire, de lire et de l’orthographe : un maître raconte comment il a entraîné élèves et parents dans cette expérience. Une tablette sur un bureau, en classe (François Lamoureux) Cela fait maintenant un an que j’utilise tous les jours Twitter dans ma classe de CE1-CE2 de Gaujacq, un petit village landais avec notre compte : @CE1_CE2_Gaujacq. Making of C’est par son blog – Si c’est pas malheureux – que j’ai découvert la « Twittclasse » de François Lamoureux. François Lamoureux a été inspiré dans ses activités par d’autres professeurs comme Laurence Juin (en lycée), Alexandre Acou (CM2) et Jean-Roch Masson (en CP). Il existerait aujourd’hui plus de 200 classes utilisant Twitter en France, principalement en primaire. Emilie Brouze Car souvent les activités de classe peuvent paraître artificielles, hors contexte voire dénuées de sens. Ils n’ont pas l’occasion de partager leurs productions, de les confronter, d’argumenter leurs choix. « On a des messages ?
Apprendre à l'air libre | Chroniques erratiques d'une instruction à l'air libre