Ikea, la mondialisation vue de l'intérieur En 70 ans, Ikea s'est imposé dans 41 pays. La marque suédoise connaît mieux que personne les habitudes domestiques de ses millions de clients. M le magazine du Monde | • Mis à jour le | Par Laure Belot Quel est l'ouvrage le plus publié au monde après la Bible et le Petit Livre rouge ? Et pourtant, personne n'est au courant : dimanche 28 juillet, le fabricant de meubles suédois fêtera ses 70 ans. Il est vrai que le fringant septuagénaire, au capital sympathie certain – allez trouver ailleurs un canapé convertible à 131 euros ! Faut-il y voir un lien ? Les informations enfin obtenues sont saisissantes. Premier constat : telle la Grande Muraille de Chine visible de la lune, Ikea marque déjà la planète de son empreinte. Une mécanique marketing bigrement efficace : prix abordables, astuces foisonnantes, lignes épurées... les 9 000 produits maison ont révolutionné l'habitat jeune et moderne de la fin du xxe siècle. Le jeu de la mondialisation en quatre familles, donc.
[CARTE] Toujours plus de murs dans un « monde sans frontières » – Carnet (neo)cartographique Alors que l’article 13 de la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 proclame le droit à chacun à « circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un État », et à « quitter tout pays, y compris le sien et à y revenir », l’Union europenne n’a eu de cesse de déployer une myriade de dispositifs pour empêcher, ou plutôt canaliser les flux migratoires. C’est la tentation du mur. Tandis que La Grèce amorce la construction d’un mur le long de sa frontière avec la Turquie, l’Atlas des migrants en europe (2e édition) dont est issu cette carte que j’ai réalisé, nous apprend que le nombre de murs, barrières et clotures dans le monde a triplé depuis la chute du mur de Berlin. En 2011, il y avait 48 murs recensés dans le monde, souvent construits dans un but affiché d’empêcher les migrations. Retrouvez cette carte au format pdf sur le site de l’éditeur : Armand Colin
Réseaux et frontières: Internet aux marges C’était il y a vingt ans. Les Cahiers du CREPIF rendaient compte d’un colloque sur la communication électronique [1] Cahiers du CREPIF, n° 8, novembre 1984. [1] . Dans l’introduction Jean Bastié s’interrogeait : «…le progrès technique se précipite… Comment tirer le maximum de parti de cette avalanche d’informations et chacun sera-t-il capable de les sélectionner?». Mais la parole était plutôt aux praticiens des réseaux de télécommunications. Un seul géographe universitaire, Bernard Marchand, intervenait sur le fond, traitant des enjeux de la communication électronique. Malgré des remarques prospectives perspicaces sur l’interaction dans les télécommunications, il n’était pas encore question d’Internet. Dix ans de plus ont passé. Que s’est-il passé pendant ces dix dernières années ? Dix ans : la période est à la fois courte et longue. On mesure donc bien le changement intervenu au cours de ces dix ans. On ne trouve guère de voix pour défendre des thèses contraires.
Inefficace, coûteux, mortel, l’emmurement du monde se poursuit Chaque mois paraît amener son lot de murs frontaliers. En Europe, où les États baltes, craignant un voisin envahissant et l’instabilité qu’il génère, érigent une barrière à leur frontière orientale. En Asie, le président chinois Xi Jinping appelle à la construction d’un mur d’acier autour de la région du Xinjiang. En Amérique latine, l’Équateur a, semble-t-il, amorcé la pose de panneaux de ciment à sa frontière avec le Pérou. En Afrique, le mur de barbelés, de pylônes et de ciment entre la Somalie et le Kenya est en voie de parachèvement. On est loin de l’illusion créée par la chute du mur de Berlin et des utopies d’un monde sans frontières portées par les années 1990. Le mur, nouvelle norme des relations internationales Alors qu’à la fin de la guerre froide, il n’y avait que 15 frontières murées, elles sont désormais 70 à travers le monde : Le mur est devenu une nouvelle norme des relations internationales. Le coût financier des murs frontaliers L’emmurement du monde : un coût humain
Six moments de l'invention du monde Pour déterminer si la mondialisation est un phénomène nouveau ou ancien, il est indispensable de dégager les dynamiques issues des grandes phases, géographiques et historiques, qui ont vu les mises en relations des différents lieux de la planète. Six moments-clés peuvent être dégagés… La mondialisation est-elle récente ou ancienne, émergente ou déjà obsolète ? A-t-elle commencé en 1989, en 1492, ou encore plus tôt ? Une analyse géohistorique, conçue pour les longues et très longues durées, permet d’identifier six grands moments d’un même processus de mondialisation – qui aurait pu même remonter jusqu’à la sortie d’Afrique et la diffusion d’Homo sapiens sur l’ensemble de la planète .Ces phases ne doivent pas être vues dans une perspective déterministe ou linéaire : elles se recoupent en partie et relèvent de logiques souvent contradictoires. 1 La mise en relation des sociétés de la planète (de - 10000 à 1400) 2 L’incorporation forcée dans des empires d’échelle mondiale (1492-1885) (1) C.
Michel Foucher : « On assiste à la réaffirmation des frontières, qui n’avaient jamais disparu » Pour le géographe français Michel Foucher, la Russie et la Turquie obligent l’Occident à délimiter son espace. Michel Foucher, diplomate et géographe, est titulaire de la chaire de géopolitique appliquée au Collège d’études mondiales et expert auprès de la division Paix et sécurité de la commission de l’Union africaine. Après la chute du mur de Berlin et l’effondrement de l’Union soviétique, certains annonçaient la fin des frontières. La montée des populismes identitaires n’indique-t-elle pas un mouvement inverse ? On assiste à la réaffirmation des frontières, qui n’avaient jamais disparu. « On a oublié que nos paisibles frontières étaient d’anciennes lignes de front » On a oublié que nos paisibles frontières étaient d’anciennes lignes de front. Après la chute du mur de Berlin, le monde a été perçu comme un espace à convertir à notre foi occidentale : les droits de l’homme et la démocratie. A quand cette réaffirmation des frontières remonte-t-elle ? Le cyberespace aussi a des frontières.
Qu'est-ce que la mondialisation ? - Sylvie Brunel, article Géographie Depuis le début des années 1990, la « mondialisation » désigne une nouvelle phase dans l’intégration planétaire des phénomènes économiques, financiers, écologiques et culturels. Un examen attentif montre que ce phénomène n’est ni linéaire ni irréversible. « Avant, les évènements qui se déroulaient dans le monde n’étaient pas liés entre eux. Depuis, ils sont tous dépendants les uns des autres. » La constatation est banale, hormis le fait que celui qui la formule, Polybe, vivait au IIe siècle avant J. Dès l’Empire romain, une première mondialisation s’est organisée autour de la Méditerranée. Mais le processus n’est pas linéaire : la Première Guerre mondiale puis la grande dépression des années 1930 suscitent la montée des nationalismes étatiques, une fragmentation des marchés, le grand retour du protectionnisme. • L’internationalisation, c'est-à-dire le développement des flux d’exportation ; D’abord et avant tout une globalisation financière L'avènement des doctrines libérales Notes (1) F.
Le monde se referme : la carte des murs aux frontières 65 murs construits et planifiés, soit 40.000 km de long, ou la circonférence de la Terre Circulez dans cette carte qui représente les murs en construction, construits et utilisés aujourd'hui, survolez ou cliquez sur les pays pour obtenir des informations concernant les dates de construction des murs, les principales raisons invoquées et les éventuels autres murs prévus par pays : _Source : Elisabeth Vallet, Chaire Raoul-Dandurand, Université du Québec, Montréal, AFP, RFI, Courrier international, Wikipedia. "On assiste à un phénomène de refermeture des frontières, depuis deux décennies", qui s'est accéléré ces derniers mois, notamment en Europe, analyse Elisabeth Vallet, interrogée par Thierry Garcin dans "Les Enjeux internationaux". A écouter : La construction d'un mur végétalisé à Calais : la France, pays des droits de l'homme ? La moitié des murs actuels ont été construits après 2010, et encore la moitié de plus sont planifiés "Frontières. "Frontières. A suivre
L’indice Big Mac Depuis 1986, le magazine britannique The Economist publie un indice permettant de comparer le coût de la vie dans différents pays. Cet indice porte sur un seul produit bien particulier : le hamburger Big Mac de Mac Donald’s. Explications. Un indice de référence Au départ, c’est une boutade de quelques journalistes du très sérieux magazine The Economist. Des monnaies sous-évaluées L’indice Big Mac permet de savoir si une monnaie est sous-évaluée ou sur-évaluée par rapport au dollar, à l’euro, à la livre, au yen et au yuan. Le taux de change fictif Ils appliquent ensuite ce pourcentage de sous-évaluation ou surévaluation au taux de change réel et calculent ainsi un taux de change fictif. De ces résultats, le magazine tire le schéma suivant retraçant les principales monnaies sous-évaluées et surévaluées. Les comparaisons de salaires nécessaires pour se payer un Big Mac L’indice Big Mac a essuyé de vives critiques du fait de son excessive simplicité.
Les réfugiés écologiques En liant la question de la population et celle de l'environnement, un des sujets importants et source de réflexion, on aborde la relation entre migration et environnement. On parle à ce propos de réfugiés écologiques ou de réfugiés de l'environnement. C'est l'idée que les conditions de vie des populations, à un instant donné, ne leur permettent pas de survivre et les obligent à quitter leur territoire pour aller ailleurs.
La grande rupture du commerce mondial Thèmes et idéesNos invitésNos analysesÉmissions Les incontournables Est-il vraiment rentable d'investir dans l'immobilier ? Ghislain Deslandes Mobiliser l'intuition pour décider : de Bergson à Mintzberg Guillaume Duval Emploi, formation, code du travail Thibault Le Texier Le maniement des hommes : Taylor, et après ? Accueil > Nos émissions > Le graphique > La grande rupture du commerce mondial La grande rupture du commerce mondial Partager TéléchargerRegarder plus tardEn savoir plus Nous vivons actuellement une nouvelle rupture pour le commerce mondial qui préfigure l’entrée dans une nouvelle ère de la mondialisation. Mots clés : Economie mondiale, Mondialisation, Commerce international, Exportations, Commerce mondial, Echanges extérieurs Ceux qui ont aimé ont aussi apprécié Olivier Passet L'euthanasie rampante des épargnants Kathryn McFarland Téléphonie mobile : l'industrie mondiale Olivier Passet Pourquoi les Etats-Unis font chuter délibérément le prix du pétrole Les dernières émissions Twitter x x
Vers une démondialisation ? La France cesse de perdre ses usines LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Denis Cosnard Pas de champagne, c’est interdit sur le site. Mais du jus d’orange, des petits fours, quelques discours et, bien sûr, un ruban à couper par monsieur le maire. Après la phase du laboratoire puis celle du pilote industriel, la jeune société produira désormais sur place, à grande échelle, une amibe capable d’éliminer le risque bactérien dans l’eau. En France, il n’y a pas que de vieilles cathédrales industrielles menacées de fermeture. Lire aussi : La France teste l’usine du futur Une rupture avec les années précédentes Depuis six mois, les annonces d’ouvertures de sites industriels dans l’Hexagone dépassent même les fermetures. L’écart est faible, mais il marque une rupture. Des exemples ? D’autres projets se dessinent à l’horizon. Lire aussi : Au-delà d’Alstom, l’emploi industriel poursuit son déclin en France « Six cent cinq usines perdues depuis 2009 » Ce coup d’arrêt à la désindustrialisation s’explique.
Pôles, aires de puissance et périphéries Pôles, aires de puissance et périphéries ? Eloise Osmonde propose cette activité en géographie destinée aux lycéens qui a pour objectif de comprendre l’organisation géographique du monde. Jouer l’activité en pleine pageAncrage au programme scolaire Niveau : Tout le lycéeDiscipline : GéographieThème : Pôles, aires de puissance et périphériesDéfinitions : teste tes connaissances !Un indicateur statistique à connaître…Le système-mondeLe commerce mondialEtude du trafic aérien mondialFacebook dans le mondeLes pays émergentsPerformanceLes métropoles mondiales Partagez cette activité Copier ce lien html : Importer cette activité dans votre ENT ? Vous souhaitez créer vos propres activités E&N ? Ressources pédagogiques complémentaires en Géographie Séquence : pôles et aires de puissance, sur le site de l’académie d’Aix-Marseille Des remarques, des questions sur cette activité ?
65 millions de personnes réfugiées ou déplacées dans le monde - Histoire-géographie - Éduscol Selon celui-ci, le nombre de personnes déplacées, dans leur propre pays, ou réfugiées à l’étranger est passé de 59,5 à 65,3 millions entre 2014 et 2015 (+ 5,8 millions, + 9,7 %) du fait des crises et conflits géopolitiques alors que l’on compte 3,2 millions de demandeurs d’asile dans les pays développés. Ce niveau n’avait jamais été atteint depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les principaux foyers de crise sont en Syrie (11,5 millions), en Irak (4,4), en Afghanistan (2,7), au Yémen (2,5), en Somalie (1,1), en Ukraine, au Sud-Soudan, au Burundi, en Centrafrique. Pour mettre en œuvre la question des mobilités humaines en géographie, l’académie de Grenoble propose en classe de 4e de réaliser une tâche cartographique en travaillant sur le parcours d’un migrant entre l’Afrique et l’Europe. Actualité à exploiter avec : Actualité en lien avec :