Les débuts de la révolution russe - Vidéo - Francetv Éducation
Quelle est l'origine de la révolution russe de 1917 ? Russie, février 1917. Le tsar, l'empereur Nicolas II, est le chef des armées. L'impératrice, d'origine allemande, gouverne à sa place.
La guerre sous-marine
À Berlin, grèves et agitation sociale font écho aux événements de Russie. Cela fait 3 ans que les usines d'armement tournent avec des femmes épuisées et des soldats qui ne peuvent plus être envoyés au front. L'union sacrée des socialistes avec le pouvoir, qui avait permis de faire la guerre, se fissure.
Le traité de Versailles
Pour tenter de prévenir de nouveaux conflits, les Américains, les Français et les Britanniques créent la Société des Nations (SDN). Le 28 juin 1919, 5 ans jour pour jour après l'attentat de Sarajevo, les délégués de toutes les nations qui furent en guerre avec l'Allemagne se retrouvent pour signer le traité de paix au château de Versailles. Les représentants de l'Allemagne doivent signer sans négociations possibles ce texte dicté par les vainqueurs. Ceux-ci se partagent toutes les colonies allemandes et exigent de lourdes réparations financières.
Les mutineries de 1917
1917. L'année du Chemin des Dames. Le général Nivelle décide cette attaque. Dès le 1er jour, l'opération tourne court, les régiments vont au massacre les uns après les autres. Les soldats se lèvent contre des ordres qu'ils considèrent comme absurdes.
La guerre chimique
Cette guerre de position exige que les hommes tiennent le terrain sous les obus, même quand ce sont des obus à gaz. Car la guerre chimique a commencé. Le chlore, le gaz moutarde... font des milliers de morts. Le Comité international de la Croix rouge proteste. Depuis 1899, les armes empoisonnées sont interdites. Pourtant tous les belligérants vont tirer des obus à gaz.
La victoire des Alliés et l'armistice
En France, début octobre 1918, les puissantes contre-offensives de Foch avancent, aidées par les Américains, les Belges, les Canadiens et les Britanniques. Beaucoup d'Allemands se rendent après d'ultimes combats, la plupart sont soulagés. Sur le champ de bataille, plus besoin de propagande. Les caméramans rentrent en Allemagne filmer la révolution. Des marins se mutinent, des mouvements ouvriers contrôlent les grandes villes.
La bataille de Verdun
Le 6 décembre 1915, les responsables militaires et politiques français, belges, britanniques, russes et italiens se réunissent à Chantilly, près de Paris, pour améliorer la coordination de leur armée. Ils décident organiser une grande offensive franco-anglaise pour l'été 1916 qui partira des positions britanniques et françaises sur la Somme. Mais les Allemands les prennent de vitesse en décidant une offensive sur Verdun. Cette ville clé sur la Meuse est pourtant considérée par les Français comme un secteur calme. Les canons des forts ont été démontés pour servir sur les points chauds du front.
L'horreur des tranchées
Quelles étaient les conditions de vie dans les tranchées ? Du côté français, des excavateurs dévastent la campagne pour creuser toujours plus de tranchées, maintenant organisées en 3 lignes successives. La tranchée de première ligne est la plus dangereuse. C'est celle où la mortalité est la plus grande. L'ingéniosité humaine n'a pas de limite quand il s'agit de tuer.
De la guerre de mouvement à la guerre de tranchées
Octobre 1914. Bien décidés à garder leurs conquêtes, les Allemands font creuser par des civils un véritable réseau de fortifications. Dans une région volontairement inondée par les Belges qui ont eux-mêmes ouverts leurs digues, ils cherchent à rendre vivable ces termitières.
Les tranchées
Les Allemands s'enterrent dans des tranchées assez vite après le début de la guerre. Les Français font la même chose. Des millions d'hommes piochent pendant des mois, de la mer du Nord à la Suisse.
L'avancée allemande en septembre 1914
A l'ouest sur 600 km de front, sept armées allemandes, deux millions d'hommes envahissent la France. La 1re armée du général Von Kluge franchit la Somme, un fleuve important pour la défense de la capitale. Les fantassins allemands marchent depuis 400 km et rêvent d'une entrée triomphale dans Paris. Les Français et les Anglais font une retraite maîtrisée.