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Related: Répartition de la richesse et de la pauvreté dans le monde • Violence des riches • didnews51 • < Zeitgeist > [Politique, Sociologie]Où sont les riches ? L’Amérique du Nord est la région qui compte le plus grand nombre de personnes fortunées. Cette infographie publiée le 27 mars sur le site de Howmuch, s’appuie sur les données de la société de conseil en immobilier Knight Frank qui publie chaque année un rapport sur les ultrariches. Elle montre que ce sont les États-Unis qui accueillent le plus de personnes disposant d’un patrimoine supérieur à 500 millions de dollars, hors résidence secondaire. Dans ce classement, le pays est loin devant la Chine continentale et Hong Kong réunis. Howmuch est un blog américain consacré à la datavisualisation économique fonctionne sous licence Creative Commons. Ses productions sont régulièrement reprises dans la presse, notamment par Vice ou The Washington Post.
Les milliardaires français brûlent la planète Les cookies et technologies similaires que nous utilisons sur Mediapart sont de différentes natures et nous permettent de poursuivre différentes finalités. Certains sont nécessaires au fonctionnement du site et de l’application mobile (vous ne pouvez pas les refuser). D’autres sont optionnels mais contribuent à faciliter votre expérience de lecteur ou de lectrice et d’une certaine façon à soutenir Mediapart. Vous pouvez les refuser ou les accepter ci-dessous, selon leurs finalités. Acceptez-vous que Mediapart utilise des cookies ou technologies similaires pour les finalités suivantes ? Vous pouvez faire votre choix, pour chaque catégorie, en activant ou désactivant le bouton interrupteur. Nécessaires au fonctionnementdu site ou de l’application Connexion des abonné·es, mesure d’audience anonymisée, envoi des notifications push, suivi des pannes, mise en avant de nos services : ces outils sont nécessaires au suivi de l’activité de nos services et à leur bon fonctionnement.
Firefox : "Nous allons faire trembler les géants du net" Le navigateur web Firefox fête ses 10 ans, ce dimanche 9 novembre. Un anniversaire en demi-teinte pour son distributeur, la fondation Mozilla, puisque sa part de marché ne cesse de décliner, tombant à 13,9% (contre 58,5% pour Internet Explorer et 21,3% pour Chrome), selon les chiffres de Net Applications. Parallèlement, Mozilla a lancé en début d'année son système d'exploitation maison pour smartphones, Firefox OS, à destination des marchés émergents. Retour sur 10 ans de Firefox et prédictions à 10 ans, avec Tristan Nitot, fondateur et président de Mozilla Europe. Interview. C'était comment, il y a 10 ans ? - A la fin de l'année 2003, nous étions deux chômeurs bénévoles avec un défi délirant : changer le web. Face à cette hégémonie, nous avions conscience que la promesse du web était en train de s'effondrer, que nous abandonnions cette idée d'un medium libre et ouvert à tous, où chacun peut s'exprimer. Aviez-vous imaginé un tel succès ? - Difficile de dire où nous en sommes aujourd'hui.
A Paris, un festival féministe propose de “sortir de l’hétérosexualité” - Les Inrocks Plus qu’une simple orientation sexuelle, l’hétérosexualité est avant tout un régime politique. C’est ce que veulent re-démontrer les militantes féministes à l’origine d’un festival dédié. Entretien. “On ne naît pas hétérosexuel.le, on le devient”. C’est sur ce présupposé qu’est bâti un festival au nom aussi radical que prometteur qui commencera mardi 24 septembre à Paris : “Sortir de l’hétérosexualité”. Pourquoi vouloir sortir de l’hétérosexualité ? Juliet Drouar - L’hétérosexualité est la pierre angulaire de la construction du patriarcat et les féminismes en parlent sans jamais la nommer. Certains ateliers ne s’adressent pas tant aux personnes LGBT mais plutôt aux femmes hétéros ? Juliet Drouar - Il y a un réel intérêt pour les communautés LGBT, même si l’idée n’est pas d’adresser ces communautés en tant que minorités mais en tant que propositions politiques : sortir de l’hétérosexualité c’est autre chose que faire un coming out. Juliet Drouar - C’est subliminal [rires].
Les gilets jaunes ne seraient pas organisés comme ça sur Facebook si Trump n'avait pas été élu RÉSEAUX SOCIAUX - A quoi va ressembler, ce samedi 8 décembre, le 4e acte des gilets jaunes? Impossible à prévoir dans un contexte explosif, mais sur Facebook, les membres du mouvement sont décidés à ne rien lâcher. Et, comme le rappelle très bien le journaliste Vincent Glad dans un article de Libération, "si l'action a lieu dans la rue, la délibération a lieu sur les réseaux sociaux". Difficile même de cerner vraiment les gilets jaunes, ce qui laisse libre court à tout un tas d'interprétations. Non pas que l'on puisse faire un lien entre l'électorat trumpiste et ce mouvement. Si les fake news, ces fausses informations politiques diffusées afin d'influencer les électeurs ont assez fait parler d'elles, les bulles de filtres ont également été longuement commentées. C'est l'élection de Donald Trump qui a mis en lumière ces deux problèmes, clairement représentés sur Facebook. Amis, familles, groupes et information locale Les résultats de ces réflexions se font en plusieurs temps.
La Chine est-elle si riche ? Courrier International et des tiers selectionnés, notamment des partenaires publicitaires, utilisent des cookies ou des technologies similaires. Les cookies nous permettent d’accéder à, d’analyser et de stocker des informations telles que les caractéristiques de votre terminal ainsi que certaines données personnelles (par exemple : adresses IP, données de navigation, d’utilisation ou de géolocalisation, identifiants uniques). Ces données sont traitées aux fins suivantes : analyse et amélioration de l’expérience utilisateur et/ou de notre offre de contenus, produits et services, mesure et analyse d’audience, interaction avec les réseaux sociaux, affichage de publicités et contenus personnalisés, mesure de performance et d’attractivité des publicités et du contenu. Pour plus d’information, consulter notre politique relative aux cookies.
Jets privés, superyachts et méga pollutions : les ultra-riches dépensent des fortunes pour faire sécession - Basta! Depuis le début de la pandémie, la fortune des milliardaires de la planète a davantage augmenté qu’au cours des dix dernières années ! Les 43 plus grandes fortunes françaises ont accumulé 236 milliards d’euros supplémentaires : soit plus de 12 milliards par mois... Les cinq Français les plus riches – Bernard Arnault (LVMH), Françoise-Meyers Bettencourt (L’Oréal), François Pinault (Kering), les frères Alain et Gérard Wertheimer (Chanel) – ont même doublé leur patrimoine, a calculé l’organisation Oxfam. Cet accaparement mondial, rapide et considérable, de richesses est dû notamment à « la montée en flèche des cours des actions », à « la montée en puissance des monopoles et des privatisations », à la baisse des taux d’imposition pour les ultra-riches, et à « la réduction des droits et des salaires des travailleurs et des travailleuses », explique Oxfam dans son rapport publié ce 16 janvier, intitulé « Dans le monde d’après, les riches font sécession ». Jérôme Duval
A qui profite l'économie collaborative ? Les inégalités ne sont plus un sujet tabou. Dans le sillage de Piketty, nombreux sont ceux qui s’inquiètent aujourd’hui ouvertement de leur grand retour, et ce, quel que soit le bord politique. L’économie collaborative – qui remet entre autres choses le rôle de la possession en question – pourrait-elle constituer une partie de la solution, ou est-ce tout le contraire ? Les discussions autour du capital et des inégalités avaient été un peu oubliées depuis les années 80 et semblaient même légèrement ringardes tant on a voulu voir un dépassement du capitalisme et des analyses de classes. Piketty remet ces questions au centre des débats. Il montre de manière incontestable que le capital n’est pas mort, comme on a pu le croire pendant les Trente Glorieuses et, qu’au contraire, il est en pleine reconstitution. En tant qu’observateur assidu des évolutions de l’économie collaborative, la lecture de Piketty m’a profondément interpellé. Source: INSEE Pour les plus modestes Pour les classes moyennes
Le syndrome de la mère juive C'est devenu un archétype: la «mère juive». Héroïque, intraitable, possessive, se mêlant de tout, la «tripe à l'air», elle en fait trop, en tout, tout le temps. Nos patients nous offrent de nombreux exemples de «mères juives»... qui souvent ne sont pas juives du tout! Impossible de décerner la palme de la mamma la plus envahissante, tant les histoires abondent. «Appelle dès que tu arrives», répète l'une à son fils: il a 45 ans, le trajet fait 500 mètres. L'autre fait livrer des cageots de légumes à sa fille, animatrice radio: «Au cas où on n'en trouverait pas à Paris.» Là où la mère dévorante transparaît le plus, c'est dans le lien qu'elle entretient avec son fils, porteur de ses ambitions. Aujourd'hui, l'expression est presque devenue un concept en psychologie: il s'applique à tout parent ayant une attitude trop anxieuse.
Macron s'est opposé en Conseil des ministres à tout rétablissement de l'ISF Pour Emmanuel Macron, c'est non. Le président de la République s'est opposé mercredi, au cours du Conseil des ministres, à tout rétablissement de l'Impôt sur la fortune (ISF), a rapporté l'Elysée à l'AFP, confirmant une information des Échos. "Nous ne détricoterons rien de ce qui a été fait". Une demande des "gilets jaunes". Cacophonie gouvernementale. Infographie. Si les PIB m’étaient comptés L’Asie – et en particulier la Chine – pèse lourd dans l’économie mondiale. Mais ce sont les États-Unis qui se taillent la part du lion. Cette infographie permet de voir en un coup d’œil la part des quarante plus grandes puissances, mais aussi de chacun des continents, dans l’économie mondiale. Avec un PIB de plus de 18 000 milliards de dollars, les États-Unis représentent la plus grosse part du gâteau. Ils pèsent plus que le Japon, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la France, l’Italie et l’Inde réunis. De leur côté, le Nigeria, l’Égypte et l’Afrique du Sud, les trois plus grandes économies africaines, ne représentent, une fois rassemblés, qu’à peine 1,52 % du PIB mondial. Ce travail a été créé par Howmuch.net, un blog américain consacré à la datavisualisation économique, qui fonctionne sous licence Creative Commons.
Quand on voulait abolir l'héritage (et comment) Souvenez-vous de votre lecture du Père Goriot au lycée. Eugène de Rastignac, jeune noble provincial monté à la capitale pour étudier le droit, rêve d'intégrer la bonne société parisienne. Comment faire ? Ses efforts pour accomplir de bonnes et hautes études ne seront d'aucune aide lui assure Vauquier. "Le baron de Rastignac veut-il être avocat ? Oh ! Pour l'économiste Thomas Piketty, le roman de Balzac est "sans doute l’expression la plus aboutie de la structure des inégalités dans la société du XIXe siècle, et le rôle central joué par l’héritage et le patrimoine" (Le Capital au XXIe siècle, 2013). Evidemment, depuis Balzac, bien des choses ont changé (même si l'époque dépeinte par l'écrivain résonne encore avec la nôtre). Les saint-simoniens, restreindre l'héritage de la classe des oisifs "Qu'avez-vous fait pour tant de biens ? Cette mobilisation des capitaux permettrait aussi à l'Etat d'apporter des financements à l'industrie, envisagent les saint-simoniens.
Le capitalisme détruit le climat : le dernier livre de Naomi Klein Dans son dernier livre, This Changes Everything Capitalism Vs. The Climate, l’auteure de La stratégie du choc, démontre de façon limpide les liens entre l’économie capitaliste et le dérèglement climatique. « Il est toujours plus facile de nier la réalité que d’abandonner notre vision du monde », écrit Naomi Klein, qui en appelle au sursaut des consciences. Un livre fort et passionné, facile à lire, où l’urgence sonne à chaque page. « Il est toujours plus facile de nier la réalité que d’abandonner notre vision du monde », écrit Naomi Klein dans son nouveau livre, Ceci change tout : le Capitalisme contre le climat. D’une certaine manière, nous sommes tous des climato-sceptiques, parce que nous ne pouvons pas imaginer tout changer, nos modes de vie, nos perspectives d’avenir, l’économie. C’est après la Conférence de Copenhague de 2009, que Naomi Klein a compris qu’on ne pouvait pas compter sur les chefs d’États, et « que personne ne viendrait nous sauver ! Fausses solutions
Demain, serons-nous trop abrutis pour lire ? Vous n’arrivez plus à « lire comme avant » ? Pour certains chercheurs, cela ne fait aucun doute : l’ère numérique de la distraction perpétuelle a modifié nos cerveaux. Et les générations futures s’apprêtent à le payer cher. Faut-il activer le « mode avion » ? Distraction permanente Dans le camp des alarmistes, Nicholas Carr rafle la pole position. « La faculté de lire en profondeur sera probablement limitée à une part de plus en plus réduite de la population » Huit ans plus tard, Carr n’a pas revu son diagnostic. « La plasticité de notre cerveau lecteur, reflet de l’ère numérique, va-t-elle accélérer l’atrophie de nos processus de pensée les plus essentiels – l’analyse critique, l’empathie, la réflexion – au détriment de nos sociétés démocratiques ? Un cerveau « vulnérable » Comment résister à ce scénario catastrophe ? « Il faut faire comprendre aux enfants et aux adolescents que leur cerveau est riche mais vulnérable » Silence, on lit ! L’âge du « fictionaute »