France : plus de 15 ans de numérique pour les musées < @_omr notes Il est courant de lire ou d'entendre que les musées viennent tout juste de s'ouvrir au numérique et qu'il s'agit même d'une révolution ! (Un exemple parmi tant d'autres : "Les musées, à l’aube d’une révolution numérique ?" - inria.fr - 16/07/2012) Si la présence du numérique s'intensifie au musée comme dans le reste de la société, elle est loin d'être nouvelle. Quelques repères : Création par le ministère de la culture d'une base de données des peintures des musées français. Premières bornes interactives à la Cité de Sciences et de l'Industrie. "Mémoires de Pierre" (film incluant 3 minutes d'images de synthèse), prémisse aux réalisations du projet Gunzo (numérisisation et reconstitution la grande église de Cluny) Mars : livre d'or multimédia (vidéo) à la Cité des sciences - créé pour la manifestation "Cliquez pour le savoir" (puis utilisé dans différentes expositions). * Juillet : Ouverture du site internet du Louvre MILIA 1995 Le DVD-Rom du Musée du Louvre
Le paradoxe français... Le cloud permet de fortes économies... mais faudrait fibrer le territoire... sinon pas d'économies... et perte du AAA ? Le paradoxe est simple : nos entreprises, nos administrations, nos collectivités locales, etc.. peuvent faire de trés importantes économies en utilisant les technologies du cloud computing. Technologies qui permettent d'engranger nos flux d'informations dans le "nuage", et non plus sur les disques durs de nos systèmes informatiques locaux dans nos organisations... On passe du Capex à l'Opex... Le problème, si l'on s'oriente dans cette voix, et cela semble bien parti, est qu'il va falloir mettre en oeuvre un réseau d'accés Internet à très très haut débit, pour transférer toutes ces données... Le réseau d'accès Internet cuivre (ADSL) va probablement vite s'engorger... Il nous faut donc de la fibre optique sur tout le territoire, puisqu'il y a des entreprises, des administrations, des collectivités locales sur tout le territoire... Voilà le problème posé... 1/ Pour nos aimables élus 1.0 et autres ... Il va se passer exactement la même chose aujourd'hui avec l'informatique.
What do people want from museums on Facebook? Enseigner à l’ère des hackers Audrey Miller, publié le 12 mars 2012 Un dossier conjoint de l’Infobourg et de Carrefour éducation Enseigner a longtemps été considéré comme un art. L’enseignant savait, l’élève buvait ses paroles. Ce dossier fera un bref survol des fondements psychologiques de la science de l’éducation et tentera d’entrevoir l’avenir du rôle de l’enseignant au milieu des TIC. Pour lire la suite: Un brin d’histoire Le rôle de l’enseignant évolue La pédagogie inversée Les hackerspaces Les Fab Labs Conclusion Consultez le dossier en format PDF À propos de l'auteur Audrey Miller Audrey est rédactrice en chef d'Infobourg.com et s'occupe de l'organisme l'École branchée, en plus de s'impliquer bénévolement dans l'AQUOPS et dans l'organisation d'EdCamp Québec. Pour suivre l'auteur :
Voyage dans l’innovation sociale espagnole (3/3) : De l’innovation sociale à la transformation des politiques publiques Par Hubert Guillaud le 25/11/11 | 1 commentaire | 1,797 lectures | Impression Suite et fin de notre voyage dans l’innovation sociale espagnole en compagnie de la 27e Région. L’occasion de nous poser des questions sur l’évolution de l’innovation par les usagers et par les services publics et de nous interroger pour savoir comment les faire se rejoindre… Transformer les politiques publiques ! “Iniciativa Joven est un modèle pour penser l’administration autrement (voir la seconde partie du dossier). Des initiatives pour transformer la villeLongtemps dédiée aux entrepreneurs, l’agence pour l’initiative jeune, a décidé, en 2010 de transformer le Coffee Break en un processus de participation plus relié à son territoire. “Trop souvent, la manière dont les services publics se racontent est liée au rapport d’autorité”, explique encore Stéphane Vincent. Au final, il se dégage d’Iniciativa Joven une cohérence d’ensemble. La limite du programme n’est pas à chercher dans ses résultats. Hubert Guillaud
Le délicat exercice de la refonte d’un site web pour une institution culturelle Il y a deux semaines, après plus d’un an d’attente, la nouvelle version du site internet du Centre Pompidou a été mise en ligne, appelée Centre Pompidou Virtuel. Pour commencer, petite précision sémantique, avec la notion de "virtuel". Je ne suis pas fan de cette notion, qu’on tend souvent à opposer au "réel" et qui renvoie à une certaine superficialité. Alain Seban, président du Centre Pompidou, l’a encore rappelé à demi-mots au micro de France Inter, le Centre prend le contre-pied du Google Art Project en refusant de proposer une exploration 3D réaliste du musée, pour y préférer le projet ambitieux de la mise en ligne de la totalité des contenus entourant les collections - textes, photos, vidéo, multimedia. Capture d’écran, page d’accueil du site du Centre Pompidou, octobre 2012 Capture d’écran, page d’accueil du site du Walker Art Center, octobre 2012 Aujourd’hui encore, nombre d’institutions n’ont pas compris l’intérêt de développer un site internet qui ne soit pas qu’une vitrine.
Comment l'école contribue à l'éducation au numérique ? Par Pierre Gerarni Comment l’école contribue à l’éducation au numérique ? Telle est la question, centrale, posée lors d'une des conférences au salon Educatice, jeudi 24 novembre ... L'école et son rôle Faire en sorte que les élèves soient capables d’apprendre dans une société en pleine évolution de façon créative et critique mérite un travail de l'école sur le numérique. Les chercheurs montrent qu’on a tout intérêt à s’appuyer sur les pratiques et les usages hors l'école pour les investir dans l’école. Sortir des caricatures Pour l’une des intervenantes, Barbara Fontar, chercheuse en sciences de l’information et de la communication, dès qu’une nouvelle pratique prend de l’ampleur on voit se développer des discours contradictoires. Des pratiques qui évoluent selon l'âge Les pratiques d’internet sont déterminées par l'âge des jeunes, souligne encore Barbara Fontar. "Digital natives" … mythe ou réalité ? "Digital natives" et hyper compétence sont des mythes qu'il faut faire tomber.
Les logiques participatives en muséologie aujourd’hui Comme je l’indiquais ici il y a quelques semaines, mardi 11 décembre, j’étais l’invité des journées d’étude Constructions mémorielles participatives, organisé l’initiative du réseau de musées Tranmussites (TMS) et du Département du Nord, qui s’est tenu au In Flanders Fields Museum. N’étant pas spécialisé dans les musées de guerre et les mémoriaux, j’étais au départ quelque peu surpris par l’invitation de Serge Chaumier de l’Université d’Artois, qui co-coordonnait ces journées avec Célia Fleury du service culture du Département du Nord. En échangeant, nous avons convenu que je proposerais une introduction sur les différentes voies explorées actuellement dans les musées pour intégrer les dispositifs participatifs, notamment dans les musées d’art et de société, avec une ouverture sur la notion de transmedia. Je vous livre ici le support visuel que j’avais préparé, ainsi que le texte sur lequel je me suis appuyé, quelque peu adapté au format de ce blog. Du livre d’or 2.0… Vers le transmedia
Blog de M@rcel : des technologies et des pédagogies qui travaillent ensemble Introduction : répondre ou débattre Ce billet portera sur la contribution de deux collègues, Alain Beitone et Margaux Osenda, qui ont publié « La pédagogie inversée : une pédagogie archaïque » (des extraits de cet article seront proposés en bleu ci-dessous) Il ne s’agit pas pour moi de « répondre » à leurs arguments ou de les démonter en tentant de démontrer combien le propos serait incorrect, inapproprié, fallacieux … Je l’ai souvent dit : en matière d’innovation (gardons ce concept pour le moment), il me paraît important de considérer tous les points de vue même ceux envers lesquels, personnellement et subjectivement, on ne peut d’emblée marquer son accord. En effet, les propos des thuriféraires et autres évangélistes doivent être considérés avec circonspection voire méfiance, ceux des « grognons » (comme je les appelle chaleureusement) avec attention en ce qui concerne les alarmes qu’ils nous envoient. La classe inversée n’a rien d’innovant ! Introduction I.1. I.2. I.3. Introduction
Le « musée-Légo » Le Musée-Légo est un musée ouvert et accessible de façon la plus disponible possible, adapté aux modes de vie des visiteurs. Un musée en réseau et multi-plateformes, présent là où les visiteurs et les communautés le sont (en ligne et hors ligne). Un musée ludique où la relation aux oeuvres est décomplexée et créative. Il n’est pas réservé à ceux qui “savent se tenir” sur le mode exclusif de la contemplation. Les modes d’accès à la connaissance et aux oeuvres par le mental, les émotions, les relations, le geste… sont multiples et adaptés aux envies des visiteurs. Autrement dit, le musée-Légo n’est plus un “musée-cathédrale” mais un “musée-bazar” – pour reprendre la métaphore (2) du logiciel libre – où chacun pourrait trouver “sa” place de façon organique dans un projet culturel commun. Une démarche globale Si la démarche ouverte et participative est souvent influencée par les pratiques du web, elle doit se déployer au-delà pour faire partie de la politique du musée dans son ensemble. 1.
Apprendre à lire au CP - Le blog de Daniel Gostain Cette année de CP est passionnante par tout le travail exploratoire que nous menons en apprentissage de la lecture. Comme je l'écrivais dans un article précédent ( Lire au CP), j'essaie de bâtir notre apprentisssage sur l'invention et l'écriture de vrais textes. Ca repose donc sur 1) l'écriture d'un texte libre, chaque semaine, par chaque élève. 2) le travail sur un texte collectif par semaine, texte conçu par les élèves (avec mon aide) à partir de la vie de la classe ou de leur imaginaire. 3) l'étude d'un son chaque semaine (ils apportent un objet ayant ce son et on en tire des enseignements et des activités) Pour le second trimestre, le texte de la classe est devenu une vraie histoire qu'on construit chaque semaine : - Le lundi, les élèves proposent des personnages. - Le mardi, on essaie de trouver un problème pour ce personnage. - Le jeudi, on recherche une résolution du problème de ce personnage. - Le vendredi, on relit l'histoire en entier et chacun l'illustre. La licorne Les dauphins