Des obstacles aux apprentissages comme appuis pour les surmonter 28 février 2010 Henri Boudreault Apprendre, Didactique professionnelle, Environnement didactique, L'apprenant, Le contexte, Objet d'apprentissage, Pratique pédagogique Figure 1 : Éléments à considérer pour surmonter les obstacles aux apprentissages. Le rôle d’un enseignant est de faire apprendre. Si nous désirons élaborer des environnements d’apprentissage pertinents et efficaces, il faut pouvoir identifier les obstacles que cet environnement devra permettre de surmonter. Conscient de cette distinction je propose donc que l‘on s’attaque aux problèmes d’apprentissage dans une démarche qui fait en sorte de considérer les problèmes que nous ne désirons pas voir apparaître plutôt que de trouver des solutions pour atténuer le problème lorsqu’il apparaît. Pour débuter une réflexion sur l’élaboration d’un modèle de référence pour élaborer des environnements d’apprentissage en formation professionnelle, voici une liste, non exhaustive, d’obstacles que cet environnement devra aider à surmonter.
Connectivisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Sugata Mitra a mené une étude durant dix ans et démontre que les enfants sont capables d'apprendre (de coapprendre), seuls, sans professeur, c'est-à-dire par eux-mêmes avec un ordinateur, internet et/ou des supports de cours. Il conclut que l'éducation est un système qui s'auto-organise et où l'apprentissage est le phénomène émergent[2],[3]. Donald G. Principes du connectivisme[modifier | modifier le code] Un aspect du connectivisme est l'utilisation d'un réseau composé de nœuds et de connexions comme métaphore centrale de l'apprentissage[7]. Pour George Siemens: « Le connectivisme est la somme de principes issus de la théorie du chaos, des réseaux, de l'auto-organisation et de la complexité. Le connectivisme est motivé par la compréhension du fait que les prises de décision sont fondées sur des bases qui se modifient rapidement. Principes essentiels[modifier | modifier le code] Les critiques du connectivisme[modifier | modifier le code]
Taxonomie de Bloom Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La roue de la taxonomie de Bloom. La taxonomie de Bloom est un modèle pédagogique proposant une classification des niveaux d'acquisition des connaissances[1]. Benjamin Bloom, bien qu'il n'en soit pas le seul créateur (34 universitaires américains participent aux conférences de 1949 à 1953), est souvent reconnu comme le « père » de cet outil[2],[3]. Description[modifier | modifier le code] La taxonomie organise l'information de façon hiérarchique, de la simple restitution de faits jusqu'à la manipulation complexe des concepts, qui est souvent mise en œuvre par les facultés cognitives dites supérieures[4]. Composition[modifier | modifier le code] La taxonomie des objectifs éducationnels selon Bloom. Elle peut être résumée en six niveaux, chaque niveau supérieur englobant les niveaux précédents. Révision[modifier | modifier le code] Ainsi en 2001 une taxonomie révisée de Bloom a été proposée par plusieurs auteurs dont Lorin W. Taxonomie de van Hiele
Des techniques pour apprendre à apprendre: Des méthodes pour développer ses capacités d'apprentissage S'investir dans un processus d’acquisition de savoirs n'est pas toujours aisé. Parfois, selon son histoire personnelle, il peut persister des blocages à l'apprentissage (échecs scolaires par exemple). Optimiser ses études nécessite une forte motivation à apprendre, de développer des capacités d’appropriation de connaissances, de méthode et d’organisation. De toute manière, s'engager dans un cursus d’enseignement nécessite de se « remettre dans le bain ». Les compétences à développer Tout d’abord, qu’est-ce qu’apprendre ? L’acquisition de connaissances est fortement favorisée si l’apprenant assimile des méthodes et des pratiques, comme par exemple, être capable de : Traiter efficacement l’information, Prendre des notes, Synthétiser, partager et reformuler les acquis, Résoudre des problèmes, S’auto évaluer et estimer sa capacité à réaliser une tâche, Planifier et gérer sa formation, S’auto motiver, Résilience (capacité à surmonter les épreuves). Quelques pistes méthodologiques Notes :
Guide pédagogique : courants, démarches, méthodes, types de savoir et exercices Comprendre les modèles pédagogiques est essentiel pour toute personne exerçant bénévolement ou professionnellement dans les domaines de la sensibilisation, de l’apprentissage ou de la formation au numérique (ou à d’autres sujets). Le portail FOAD Spirit propose un dossier de 25 pages, gracieusement téléchargeable (en pdf) : le mini-guide pédagogique qui propose une présentation des différents courants, méthodes et démarches pédagogiques ainsi que les types de savoirs. Exploration de la pédagogie avec exercices Ces connaissances concentrées en un document unique de synthèse donnent à voir les différentes approches pédagogiques et présentent une démarche active avec un exercice à penser en continu et à compléter en fin de dossier pour aider à réaliser le jeu du mot mystère. Sommaire du mini-guide pédagogique 3 courants pédagogiques Le behavorisme Le constructivisme Le socio-constructivisme Les démarches pédagogiques La démarche déductive La démarche inductive La démarche dialectique Annexes
TaxonomieDeBloom:Processus Bloom (puis Krathwohl et al. en 2001) ont classé les processus cognitifs en tentant de déterminer lesquels demandent le moins d'activité cognitive et lesquels sont les plus exigeants cognitivement. L'écart entre les différents processus n'est pas égal. Ainsi, l'écart entre mémoriser et comprendre n'est pas le même qu'entre appliquer et analyser (qui lui est plus grand). Certains disent même que les trois premiers processus (mémoriser, comprendre et appliquer) ne sont pas vraiment progressifs et se chevauchent parfois. Note: voir Choisir son outil MétaTIC, comment ? Voici une très courte définition de chacun des processus: Mémoriser Je me rappelle, je reconnais ou je tire une connaissance pertinente de ma mémoire à long terme (connaissances antérieures). J'utilise ma mémoire pour définir, nommer les faits, réciter et me souvenir. Comprendre Je comprends le sens des mots, les faits, les méthodes, les procédures et les concepts. Appliquer J'utilise ou j'applique une procédure. Analyser Évaluer
Des mots sur les mots | Nathalie Côté, collaboration spéciale | Santé Leur définition est toujours source de débats. Pour l'Association québécoise des troubles d'apprentissage (AQETA), ils touchent spécifiquement la lecture, l'écriture et les mathématiques. D'autres experts incluent également d'autres troubles ayant un impact négatif sur les apprentissages. Attention! Il n'est pas anormal pour des enfants de première année d'éprouver certaines difficultés à lire, à écrire et à compter. «Ils sont en apprentissage, souligne Isabelle Boutin, orthopédagogue chez Parcours d'enfants. Trouble relatif à l'apprentissage du calcul et à la capacité à manier les nombres. Trouble touchant l'apprentissage de la lecture. Il s'agit d'une difficulté à maintenir son attention. Altération de la capacité à exécuter des mouvements de façon automatique. Trouble lié à l'apprentissage de l'orthographe. Trouble qui touche l'expression et la compréhension du langage.
Introduction L'essentiel à savoir pour réussir sans travailler plus mais mieux. "notre chance d’avenir repose sur ce qui fait notre risque présent : le retard de notre esprit par rapport à ses possibilités" Edgar Morin, dans La méthode, tome 3 : La connaissance de la connaissance Si la capacité à apprendre est innée, car dans la nature du cerveau, le "savoir apprendre", qui favorise la réussite et mène à une véritable autonomie, est une compétence complexe qui nécessite d'acquérir une méthodologie d'apprentissage, et d'accepter de modifier ses représentations sur l'apprentissage, et parfois même ses représentations de soi. Tout apprentissage est une transformation profonde, il faut changer pour apprendre et on change en apprenant. Insolite à l'université ? Non, si constatant l'importance de l'échec scolaire, et reconnaissant les limites de l'enseignement traditionnel de type transmissif, le système éducatif repense les notions d'enseignement-apprentissage pour offrir les meilleures chances à chacun.
Apprentissage et travail collaboratif Dans un rapport récent de l'OCDE, François Taddei revient sur certaines de ses idées et propose un nouveau modèle d'éducation dont les notions de créativité, d’adaptabilité et de collaboration. Le rapport complet n’est disponible que dans sa version anglaise, mais le billet de Bruno Devauchelle comprend une traduction libre de quelques-unes de ses recommandations. Recommandations pour enseignantsEtre disponible pour les enseignants quand ils ont besoin de retour sur leurs idées.
L'humour pour apprendre Lorsque toute une classe rit à gorge déployée, c'est rarement du à une intention de l'enseignant. L'humour est chose difficile à manipuler en classe, car il faut savoir en maîtriser les effets. Les élèves pour leur part, utilisent le rire comme une parade devant des cours trop ennuyeux, ou trop compliqués. Il faut bien plus que quelques blagues à un enseignant aujourd'hui pour être populaire. L'humour crée de la proximité entre les protagonistes et, quand ses effets sont maîtrisés, un climat propice à l'apprentissage. Cette semaine, Thot Cursus observe les manifestations de l'humour sur la toile et s'intéresse à l'usage de l'humour pour apprendre. photo : ehpien via photopin cc La pédagogie des morts-vivants 19 février 2012 Ils sont devenus la nouvelle coqueluche de l’horreur. L’humour sur le Web, ou la culture de l'instant Internet constitue un écosystème dans lequel s'épanouit la plante vigoureuse de l'humour. Comment utiliser l'humour en classe ? 21 février 2012 Étale ta culture
Effet Pygmalion Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En pédagogie, l'effet Pygmalion (parfois nommé effet Rosenthal & Jacobson) est une prophétie autoréalisatrice qui désigne l'influence d'hypothèses sur l'évolution scolaire d'un élève et sur les aptitudes de celui-ci. Le problème est d'importance, car si les enfants des milieux défavorisés réussissent moins bien à l'école que les enfants des milieux favorisés, la cause pourrait ne pas être uniquement liée aux carences de ces enfants et de leurs milieux. L'effet Pygmalion est principalement étudié dans le cadre des effets positifs. L'effet inverse est appelé effet Golem : il se traduit par une performance moindre et des objectifs moins élevés sous l'effet d'un potentiel jugé limité par une autorité (parent, professeur, ...)[1]. Le Golem est issu de la mythologie juive. Origine du nom[modifier | modifier le code] Expérience de Rosenthal & Jacobson[modifier | modifier le code] Une classe aux États-Unis Notes et références[modifier | modifier le code]
Affiches du processus d'apprentissage et d'évaluation Le processus d'apprentissage et d'évaluation des programmes du domaine du développement professionnel : - Projet personnel d'orientation; - Exploration de la formation professionnelle; - Sensibilisation à l'entrepreneuriat.