Lycéens décrocheurs : comment les aider ?
Chaque année, environ 140 000 jeunes sortent sans qualification du système scolaire. Ces élèves "décrocheurs" sont les premières victimes des difficultés d'insertion professionnelle et du chômage. Des établissements de formation proposent des solutions innovantes et adaptées. Zoom sur ces différentes structures. © Phovoir De nombreux disposititfs sont mis en oeuvre pour aider les jeunes qui se trouvent dans des situations difficiles À lire aussi Collèges lycées élitaires pour tous (CLEPT)/ Ecoles de la 2e chance (E2C)/ Etablissements publics d'insertion de la Défense (EPIDe)/ Lycées de la nouvelle chance/ Micro-lycées/ Lycées expérimentaux/ Lycées municipaux d'adultes (LMA)/ Maisons familiales et rurales (MFR) Des établissements de formation pour les élèves "décrocheurs" On appelle "décrocheur" un élève qui quitte, ou risque de quitter, prématurément le système scolaire sans avoir obtenu de diplôme (CAP certificat d'aptitude professionnelle, bac pro ou bac). Les micro-lycées
Colloque 2010
Cher(e)s collègues, La séparation, souvent observée, entre la vie scolaire et les enseignements tend à se réduire progressivement dans l’ académie, votre action déterminante est à poursuivre. Le CPE accompagne le parcours de l'élève sur les plans pédagogique et éducatif. L’enseignement par compétences (socle et accompagnement personnalisé, référentiels professionnels) est au service de ce parcours et redéfinit les modalités de travail entre les CPE et les professeurs pour des apprentissages éducatifs et disciplinaires qui interagissent et se nourrissent réciproquement. Dans ce contexte, le conseiller principal d’éducation élabore, avec les professeurs, des situations d’apprentissage des compétences à partir des savoirs disciplinaires mis à l’épreuve dans des situations éducatives, il les conduit ensuite dans la classe. En collège Aucune compétence n’est exclue du champ de travail du CPE. En lycée Organisation et animation de l’équipe de vie scolaire Le climat scolaire Le numérique
Absentéisme
La recherche a identifié trois indicateurs tangibles du processus de désengagement scolaire : l’absentéisme, les problèmes comportementaux (autres que l’absentéisme) et la faiblesse des résultats scolaires. À ce titre, le Cnesco a souhaité approfondir la question de l’absentéisme scolaire. Une étude originale menée par Christian Monseur et Ariane Baye (université de Liège) pour le Cnesco, à partir des données PISA, met en évidence les facteurs multiples explicatifs de l’absentéisme. De nombreuses études ont montré l’importance du lien entre absentéisme et décrochage. L’absentéisme est non seulement un éléments prédictif (au sens statistique) du décrochage scolaire, mais il en est un symptôme puissant (Tanner-Smith & Wilson, 2013). En France, selon les résultats de l’enquête PISA 2015 sur les élèves de 15 ans, dans les deux semaines précédant l’enquête : L’absentéisme peut se caractériser de différentes manières et à différents niveaux.
Obligation scolaire - Absentéisme scolaire
La loi n° 2013-108 du 31 janvier 2013 a abrogé les dispositions législatives relatives à la suspension des allocations familiales et au contrat de responsabilité parentale. Le nouveau dispositif prévoit, en cas de persistance du défaut d'assiduité, une nouvelle procédure d'accompagnement des parents d'élèves centrée sur l'établissement d'enseignement scolaire. Les mesures d'accompagnement et de soutien des parents et des élèves sont renforcées, grâce, notamment, à la contractualisation de ces mesures et à la désignation d'un personnel d'éducation référent. Prévenir l'absentéisme scolaire Au niveau de l'établissement scolaire Information des personnes responsables de l'élève Le renforcement des liens entre l'école, le collège, le lycée et les parents d'élèves constitue un élément indispensable de la prévention de l'absentéisme scolaire. Article L. 401-3 du code de l'éducation Article L. 131-4 du code de l'éducation Article D. 111-1 du code de l'éducation Repérer l'absentéisme
Rôle et Objectifs du CPE dans l’évaluation des élèves
1Le rôle du conseiller principal d’éducation dans l’évaluation est un sujet qui relève davantage de l’interrogation que de la certitude. D’abord par sa diversité, le rôle du conseiller principal d’éducation ne se réduit pas au champ de l’évaluation des élèves. Cependant, le décret n° 89-730 du 11 octobre 1989 fait entrer les conseillers d’éducation dans l’évaluation des élèves à côté des personnels enseignants. 2Historiquement, il y a longtemps que les notations scolaires ont été critiquées, mais la notion complexe d’évaluation ne s’est exprimée qu’à la lumière de la docimologie, qui va progressivement confirmer contre les illusions objectivistes, la relativité de la notation. 3La psychologie travaillera également en faveur de l’évaluation en pointant les dommages d’ordre psychologique dus à sa dureté. 4Aujourd’hui, à côté de la valeur intrinsèque de la copie, il existe diverses dimensions – diagnostiques, sommatives, formatives – qui peuvent être explorées pour évaluer les élèves.
Présentation du CRAP
Le CRAP se veut engagé, parce qu’il ne croit pas à une pédagogie pure : changer la société pour changer l’école, changer l’école pour changer la société, peut-on lire sur chaque publication. Mais il sauvegarde son autonomie vis-à-vis de tout syndicat, de tout parti, de tout ministère. C’est en toute indépendance que le CRAP et les Cahiers prennent position sur les réformes qui sont mises en oeuvre et réclament celles qui leur semblent indispensables.Les membres de l’équipe de rédaction des Cahiers pédagogiques et du conseil d’administration du CRAP sont des praticiens qui exercent dans tous les secteurs de l’école. Dans chaque région nos correspondants académiques sont les relais du mouvement auprès desquels chacun peut s’adresser.Les deux postes mis à disposition n’ayant pas été reconduits par le ministère de l’Éducation nationale, nous ne disposons que de deux postes d’enseignants détachés depuis la rentrée 2009. Adhérer au CRAP Principes d’orientation 1. 2. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12.
Absentéisme et sécurité des élèves
1L’absentéisme scolaire fut l’objet de vifs débats lors de l’été 2002. À l’origine du retour inattendu de ce sujet, le projet de pénaliser les parents des adolescents absentéistes dans les collèges et les lycées. Constatant l’absence de consensus, les réactions des associations de parents d’élèves, le gouvernement actuel forma, le 1er octobre 2002, un groupe de travail composé, d’experts chargés de définir des réponses pour résoudre ce phénomène récurrent1. 2Il nous paraît justifié de rattacher la problématique de l’absentéisme et les récentes réponses que certains acteurs y ont apporté, à un thème beaucoup développé lors des mois qui ont précédé les campagnes électorales législatives et présidentielle : la sécurité en tant qu’objectif à atteindre dans une société devenue pour beaucoup incertaine et instable. 3Comment garantir la sécurité de ces jeunes ? 5L’absentéisme est un phénomène qui est apparu avec la massification à la fin des années 70.
Une instruction et une assiduité obligatoires
La vie scolaire et les centres de connaissances et de culture