background preloader

Penser par soi-même - Sommaire et Introduction

Penser par soi-même - Sommaire et Introduction
Bien sûr, vous pensez depuis votre naissance et vous n'avez pas eu besoin de moi pour ça. Vous croyez penser déjà par vous-même, et ceci ne fait aucun doute. Mais, quand vous dites « je » pense ceci, ou « je » pense cela, êtes-vous véritablement sûr que ce soit vous qui pensiez ? D'où vient cette idée à laquelle vous vous identifiez ? Des sociétés entières vivaient autrefois sans se soumettre au culte que nous vouons actuellement à l'individualité. Le culte de l'individualité proposé par la société actuelle est-il véritablement satisfaisant ? Quoi qu'il en soit, n'en reste pas moins que je pense, ou que ça pense en moi. Related:  PhilosophiePhilosopher avant la Terminale

TEXTES PHILOSOPHIQUES Apprendre à questionner ? Quand Socrate peut encore être utile ! Les débats autour des compétences informationnelles des jeunes, leurs habiletés, leur naïveté, leur absence de sens critique sont entrés désormais dans le champ de la banalité. Ils acquièrent des connaissances « futiles » et pas des connaissances « utiles », déclarait un orateur lors de la conclusion du séminaire sur le manuel numérique organisé par le ministère de l’éducation les 20 et 21 janvier à l’ENS de Lyon. Ils ne maîtrisent pas réellement l’ordinateur disent les autres enseignants, il leur faut des cours d’informatique disent encore d’autres, fiers d’annoncer qu’ils ont obtenu une option informatique en terminale et que l’informatique entre à nouveau dans l’enseignement. Renvoyons donc à la lecture du livre « la culture au pluriel » de Michel de Certeau (Points 1973 – 1987) ainsi qu’à celle du livre « Les nouveaux modes de comprendre » de Pierre Babin et Marie France Kouloumdjian (Le Centurion 1983). A suivre et à débattre…

Réussir sa vie en dix leçons - Jean-François Dortier, article Philosophie « Deviens ce que tu es », « carpe diem », « connais-toi toi-même », « accepte ce que tu ne peux changer et change ce qui peut l’être »… Les leçons de sagesse délivrées par les philosophes antiques ou les manuels de développement personnel se résument en un petit nombre de principes – toujours les mêmes – censés améliorer l’existence. Loin de converger vers un modèle unique d’existence, ces préceptes peuvent parler à tous et chacun peut en retirer un message. C’est l’une des raisons de leur succès universel. 1. Quand j’ai demandé à Franck (42 ans, célibataire) ce que voulait dire pour lui l’« art de vivre », il m’a répondu qu’il ne croyait pas au bonheur. Quand j’ai demandé à Sarah, 23 ans, ce qu’elle pensait du bonheur, elle m’a répondu que son rêve était de trouver un emploi ou elle pourrait s’épanouir, gagner un bon salaire et partir vivre à l’étranger : c’est son « rêve américain ». Karim, 29 ans, a eu une jeunesse déglinguée. 2. 3. 4. Vita contemplativa ou vita activa ? 5. 6. 7. 8.

Le sens commun 2 LA SEMANTIQUE : DE L’ENONCIATION AU SENS COMMUN Eléments pour une pragmatique topique Deuxième partie : POUR UNE HISTOIRE DU CONCEPT DE SENS COMMUN 1. La centralité, en philosophie, de la question du sens commun ne doit pas nous laisser croire à sa simplicité, non plus qu'à son univocité et encore moins à la continuité ininterrompue du débat qu'elle suscite. Il faut, d'autre part préciser que la lecture des synthèses encyclopédiques consacrées à ce problème laisse perplexe. En effet, la tradition philosophique connaît au moins deux lignes de pensée à ce sujet, mais, nulle part il n'est rendu raison de leurs points d'articulation : (1). (2). Sous l'apparente simplicité de notre actuelle notion de sens commun (sens commun, rationalité commune, opinion) se dissimule une thématique méconnue dont la dénomination (sensations communes), bien qu'étant explicite, ne lui reste pas moins, à première vue, étrangère. 2. Pour arbitraire qu'il soit, ce critère n'en est pas moins commode. 2.1. 2.2. 2.2.1.

Maritain (Jacques). — Pour une philosophie de l'éducation. 2e éd. savoir de moins en moins quel objectif elles doivent se proposer. Un certain scepticisme n'a-t-il pas déjà souvent, au mépris du sens précis des doctrines qu'il invoque, rationalisé en terme de libéralisme débonnaire ou de non directionnisme l'incertitude sur les objectifs de l'éducation ? La dilution ou l'égarement de ses fins dévitalise en effet l'acte éducatif et le réduit à se poser en termes purement fonctionnels d'adaptation sociale ou professionnelle. Citons ici quelques lignes qui, évoquant certaines attitudes contemporaines et, plus particulièrement, la passivité ou l'inertie de certains éducateurs soulignent le « droit de l'enfant à être élevé » : « Plastique et suggestible, la liberté de l'enfant est lésée et gaspillée à l'aventure si elle n'est pas aidée et guidée.

Institut de pratiques philosophiques – Oscar Brenifier, philosophe praticien Oscar Brenifier Oscar Brenifier, holds a Bachelor of biology degree (University of Ottawa) and a PhD in Philosophy (Paris IV – Sorbonne). For many years, in France as well as in the rest of the world, he has been working on the concept of ‘philosophical practice’, both from a theoretical and practical viewpoint. 13th INTERNATIONAL SUMMER SEMINAR “Practicing Philosophy” August 6th – 12th, 2018 La Chapelle Saint André, Burgundy (France) Every summer, in the little village of La Chapelle-Saint-André (Burgundy – France), gather about 30-40 persons involved in philosophical practice (students, teachers, professors, counselors, trainers) in order to reflect on their work and improve professionally. In this context, philosophy is not any more an academic activity centered on the history of ideas, and one does not come simply to narrate what he does in his home country. This seminar does not require previous philosophical training. www.brenifier.com /

Métacognition et réussite des élèves Suffit-il de mettre les élèves en activités en classe pour qu’ils s’approprient les savoirs, savoirs faire sur lesquels est construite la séance qui leur est proposée ? L’analyse ergonomique des situations d’apprentissage scolaire amène à être très réservé dans la réponse. En effet, quels que soient les modalités pédagogiques, les supports didactiques prévus, un constat s’impose : les enseignants n’arrivent pas toujours à atteindre les objectifs visés.Eviter qu’il y ait autant d’élèves en difficultés d’apprentissage, d’élèves en décrochage scolaire voire en refus scolaire, d’élèves en souffrance, d’élèves en danger, c’est bien l’ambition de tous ceux qui oeuvrent dans ce monde complexe de l’Éducation.Que faire devant cette réalité ? Les objectifs de cette réflexion sont : Pour avancer ensemble sur ce chemin, il semble fondamental que les activités pour la classe soient déterminées par des objectifs qui seraient de permettre à l’élève de construire des outils mentaux pour apprendre.

Le sens commun 1 LA SEMANTIQUE : DE L’ENONCIATION AU SENS COMMUN Eléments pour une pragmatique topique Première partie : DE L'ÉNONCIATION AU SENS COMMUN 1. En Décembre 1989, nous avons présenté en soutenance une thèse de doctorat nouveau régime intitulée : Pragmatique du langage et lexicographie - le statut et le traitement de l'aspect pragmatique du langage dans les dictionnaires de langue française . Cette première grande recherche constitue le point de départ des travaux en­trepris depuis, puisqu'elle pose, outre les problèmes spécifiques dont elle traite, les principaux jalons d'une réflexion devant aboutir à la thématisation de la question du sens commun. La thèse constitue une critique des dictionnaires de langue à partir des perspectives de la pragmatique du langage. - La seconde section pose les conditions de possibilité d'une théorie pragmatique du lexique (ou modèle de la pragmatique lexicale) susceptible de caracté­riser une lexicologie de l'énonciation. 2. 3. 3.1. 3.2. « Français : adj. (1).

Critique de la raison pure/Esthétique transcendantale La bibliothèque libre. § 1er De quelque manière et par quelque moyen qu'une con­naissance puisse se rapporter à des objets, le mode par lequel la connaissance se rapporte immédiatement à des objets et que toute pensée se propose comme moyen, est l'intuition[1]. L'effet d'un objet sur la capacité de représentation[4], en tant que nous sommes affectés par lui, est la sensation. Ce qui, dans le phénomène, correspond à la sensation, je l'appelle la matière de ce phénomène ; mais ce qui fait que ce qu'il y a en lui de divers[6] peut être ordonné suivant certains rapports, je le nomme la forme du phénomène. J'appelle pures (dans le sens transcendental) toutes les représentations où l'on ne trouve rien qui se rapporte à la sensation. J'appelle esthétique transcendentale[8] la science de tous les principes a priori de la sensibilité. De l'espace Exposition métaphysique du concept de l'espace. 1. 2. 3. 4. § 3.Exposition transcendentale du concept de l’espace[11]. A. B. 1. 2. 3. 4. 5. [voir note g]

Animer une discussion a visée philosophique en classe | Philotozzi Michel TOZZI, professeur émérite en sciences de l’éducation à l’Université Montpellier 3 Didacticien du débat et de l’apprentissage du philosopher Les pratiques philosophiques se sont développées en France dans la cité depuis 1992 (cafés philo), et depuis 1996 dans le système scolaire, bien avant la terminale (maternelle, école primaire, Segpa etc.). On trouvera ci-dessous l’un des dispositifs qui s’est développé dans les classes depuis les années 2000 avec Alain Delsol, Sylvain Connac et Michel Tozzi : la « discussion à visée philosophique » (DVP). Il s’agit d’un dispositif avec une double visée : 1) démocratique par ses règles de prise de parole, sa répartition des fonctions entre élèves, inspirées de la pédagogie institutionnelle ; 2) philosophique, par trois exigences intellectuelles sur lesquelles veille, par son type d’animation, le professeur : a) le questionnement de l’élève et de la classe, l’autoquestionnement, qui permet de problématiser des notions (la justice est-elle juste ?)

Le diaporama bride vos présentations ? Passez à la carte mentale Le diaporama en formation, voilà un sujet largement débattu, dont nous nous sommes souvent fait l'écho sur Thot Cursus et qui continue d'être alimenté par de nombreux conseillers Tice et autres spécialistes de la communication orale. Globalement, on s'accorde aujourd'hui à dire que le diaporama n'est pas un livre debout, que les diapos doivent être regardées plutôt que lues, soutenir l'attention de l'apprenant plutôt que de la détourner de l'essentiel du message, porté par la parole du formateur. Fort bien. Mais en dépit de toutes ces améliorations, le diaporama conserve une limite indépassable : sa linéarité. D'où ma tendance, depuis quelques mois, à privilégier lors de présentations publiques ou de sessions de formation, la carte mentale comme support de mon exposé. La carte mentale, une structure non-linéaire La carte mentale présente en effet l'avantage de déployer graphiquement la structure de l'exposé de manière non-linéaire, chaque partie étant présentée indépendamment des autres.

Dire et vouloir dire Autour de « Must we mean what we say ? » de S. Cavell Introduction : « Devons-nous vouloir dire ce que nous disons ? C’est là un vaste champ problématique, d’autant plus vaste qu’il ne faut pas minorer la portée « provocatrice » de cet acte de naissance philosophique de Stanley Cavell. L’appel cavellien de la prise en compte de la philosophie du langage ordinaire, lancé cette année-là et réaffirmé lors de la parution de Must We Mean What We Say en 1969, s’est fait à une époque où la philosophie analytique régnait sans partage sur le monde universitaire anglo-saxon. Positionnement du problème : Le contentieux porte sur ce que doivent être les données du langage (pour l’analyse philosophique), ou plutôt, dans quelle mesure le langage peut être lui-même pris comme donné, sur ce qui fonde ce recours au langage. Même si cette distinction est contestable, elle ouvre une porte à l’intelligibilité et à la compréhension des faits relevant du domaine éthique et esthétique. Delphine Dubs

Eloge de la lenteur: Amazon.fr: Carl Honoré

Related: