Et si on enseignait vraiment le numérique ?
Il faut relancer la Déclaration d'indépendance du cyberespace proclamée en... 1996 Le Monde | | Par Olivier Ertzscheid, maître de conférences à l'université de Nantes. Ils sont nés en 1996. 16 ans plus tard, pour ces natifs du numérique, il ne reste plus rien de cette déclaration d'indépendance. Apple, Facebook et Google décident seuls et en fonction de leurs seuls critères ce qui est publiable et ce qui ne l'est pas, invoquant le plus souvent le motif de "nudité" ou de "pornographie", et l'appliquant, par exemple, à la fermeture du compte d'un internbaute ayant osé choisir "l'origine du monde" de Courbet comme photo de profil. Combien de collégiens, de lycéens et d'étudiants, combien de ceux qui sont nés en 1996 sont-ils au courant de cette Histoire, de ces pratiques, de cette évolution ? Former à Facebook, à Google, à Twitter est certes encore utile mais lorsque ces outils disparaîtront ou seront remplacés par d'autres, à quoi cela aura-t-il servi ?
Harcèlement à l'école: comment je m'en suis sortie | Cerise A.
ÉDUCATION - Tout le monde en parle. Comme si tout le monde l'avait vécu. Des articles, des reportages, des documentaires et même des clips maintenant. Le harcèlement à l'école. Il y a quelques mois, une journaliste de France 2 m'a contactée. Je vous encourage à regarder ce documentaire. Depuis deux semaines, j'essaye d'écrire cet article. Non pas pour rajouter mon petit caillou à cette montagne de témoignages. Un soir, j'ai demandé à ma sœur de m'accompagner dans mon ancien collège. En fin de soirée, nous nous sommes retrouvés devant les barreaux qui donnent sur l'immense parc de récréation. Je lui montrais des endroits du bout de mon doigt : « Le parc... Je lui montre le rebord d'une fenêtre blanche. « Je m'asseyais là durant les récrés... J'indique la cantine... Ensuite ? Au lieu de m'engueuler et de retourner ça contre moi, mes parents m'ont demandé de venir leur parler un soir après être sortie de table. J'ai pleuré. Radicale. Je les en remercie aujourd'hui. Que tout passe dans la vie.
L’actualité éducative
Accueil > L’actualité vue par le CRAP > L’actualité éducative Quelle interculturalité pour une école plus ouverte sur le monde ?
Enseigner chez les «riches» n'est pas toujours plus simple qu'en ZEP
- Des élèves du lycée Clemenceau à Nantes passent une épreuve du Bac REUTERS/ Stéphane Mahe - La figure du jeune enseignant parachuté en ZEP, dans un de ces collèges de France concentré des malaises urbains et sociaux du pays, décrit comme hostile ou du moins difficile n’est plus à raconter. C’est dans ce milieu qu’une grande partie des enseignants français apprennent leur métier. Grâce au cumul des années d’enseignement, ou un mariage, ou encore la naissance d’un enfant, ceux qui le désirent, et ils sont les plus nombreux, demanderont leur mutation. Les établissements les plus prisés sont ceux du sud-est de la France, mais plus encore ceux des centres villes, qui concentrent les classes favorisées. publicité Enseigner aux enfants de la bourgeoisie constitue une fin de carrière idéale aux yeux de nombreux profs. D’abord, il y a toujours une petite surprise et un temps d’adaptation. «C’est une façon tout à fait différente de faire le même métier. Avec un salaire de prof, on se sent pauvre
Enseignement.be - Le portail de l'Enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles
La bonne idée pour l'école qu'on ne verra pas en France: un tronc commun primaire-collège
Un tronc commun de 6 ans à 16 ans qui correspondrait à la scolarité obligatoire. Voilà l’idée déjà ancienne que Terra Nova relance dans un rapport publié mardi. Rapport qui se fonde sur un constat: la césure élémentaire primaire est à la source de nombreuses difficultés pour les élèves, leurs résultats, leur bien-être et donc pour l’école: «A 11 ans, avec le passage du Primaire au Secondaire, les élèves font l’expérience d’une triple rupture: en termes de contenus enseignés et de relation au savoir, de pédagogie et de relation au(x) maître(s), enfin d’éducation et de relation aux normes sociales et morales.» Les parents de collégiens peuvent en témoigner, le passage à un nouveau système de cours avec de nombreux professeurs dans des établissements représente un choc pour les «petits sixièmes». Ce «problème» du collège a une racine qui remonte à la création du collège unique en 1975. Comment changer? Mais c’est possible. Louise Tourret
Bout de Gomme | A l'école avec Bout de Gomme
A l’école, on instrumentalise la Shoah sans réfléchir à ses origines | Journal d’un prof d’histoire
Luc Chatel, alors ministre de l’Education, en visite au Mémorial de la Shoah, à Paris, avec des élèves en janvier 2010 (MARTIN BUREAU/AFP) Fixée au 27 janvier, la « journée de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l’humanité » – c’est son nom – s’est accompagnée, dans les établissements scolaires, des traditionnelles injonctions administratives, si souvent revenues qu’on n’y prête plus guère attention. Elle prend place néanmoins cette année dans un contexte très particulier, qui voit des polémiques inopportunes, sans guère de rapport avec la réalité historique, obscurcir considérablement la cause que l’on prétend défendre. Polémiques politiciennes mal venues Après beaucoup d’autres, et s’appuyant sur des sources aussi peu sérieuses, le ministre de l’Education nationale a cru nécessaire de joindre sa voix aux déplorations habituelles pour regretter « la connaissance totalement insuffisante par la jeunesse française de l’histoire » de la Shoah. La Shoah détournée